D'habitude
Tu t'habitues
À me taper dessus
À te taper dessus
Lorsque tu voles mon enfance
J'enferme ta semence
Pas de violence c'est les vacances
Dis-tu de ton air de semonce
Tu mens je songe
Je ronge mes sangs
Tu plottes mes seins
Je ne ressens rien
Et dans l'essaim
De ta conscience
Tu es mensonge
C'est ton essence
D'habitude
Tu t'habitues
À me taper dessus
À te taper dessus
À taper sur le même clou
C'est ma renaissance
Dis-tu pendant que
Je convalescence
Je combats l'instinct
De t'asperger d'essence
Flamme incandescente
De ma jeunesse indécente
Aux enfers je suis Furie
De ma chute de ta descente
Tu enfonces le clou
De ta jouissance
Dans mon antre sèche
Tu prends tes aisances
J'invoque les incubes les succubes
Sans trop d'outrecuidance
Rêches comme un gourou d'outre-tombe
Sur un bayou de méfiance
Je te défie de te brûler
À même tes confidences
Tu me défigures et je hurle
Et je perds toute constance
D'habitude
Tu t'habitues
À me taper dessus
À te taper dessus
À taper sur le même clou
À taper sur le même clou
Tu es le père vert
Je suis la vierge bleue
Tu effeuilles ma rose
De ta langue de vieux
Et je fuis les faux-semblant
De l'indifférence
Je suis cambrée sur ton membre
Nous baignons dans mon sang
D'habitude
Tu t'habitues
À me taper dessus
À te taper dessus
À taper sur le même clou
À taper sur le même clou
À me clouer au pilori
À te noyer sur piloti