30.11.07

Mangez les organes

Mangez les organes
De la Dominatrix
Cassez tous les « X »
Comme la civière au printemps
Avalez tous les peut-être
Et les aussi évidemment
Il ne reste plus que les fleurs de ton hymen
Hymen pour l'amour
D'il y a longtemps

-- écrit avec Soul & Bed

27.11.07

Elizabeth Shepherd ce jeudi @ Cercle



Elizabeth Shepherd Quartet
29 novembre 2007 à 22h
Au cercle, 228 St-Joseph Est
7$ à la porte

Un peu de magie est à prévoir avant les fêtes grâce à la prochaine production de Québec Nu-Jazz! Le quartet d’Elizabeth Shepherd sera au Cercle le jeudi 29 novembre prochain, et merci aux gens du cercle pour leur précieuse collaboration; le tout sera accessible pour un maigre 7$. Un pas de plus vers la diffusion du jazz à un jeune public!

La chanteuse torontoise qui a fait ses études à Montréal roule sa bosse depuis peu, avec seulement un album en poche ainsi qu’un « remix » complet, elle s’est classée finaliste aux prix JUNO de 2007. L’originalité de ses compositions, son charme indéniable et l’énergie de son quartet ne peuvent que générer des effets positifs sur votre santé!

http://www.myspace.com/elizabethshepherd
www.qnj.ca

4h45

mardi insomniaque
les pelleteuses s'amusent
limbes éveillés

d'un lundi immémorable

lundi matin, zzz
temps, saisons, irrelevant
doux sommeil manqué

25.11.07

Lukystrik3 Strikes!

Qui l'eût cru? Comme il ne répond jamais à mes appels à collaboration, il a décidé de participé puisque je ne l'ai pas invité.

Ces dernières paroles avant d'être mis en ligne (après, bien sûr, s'être assuré que son compte de banque pouvait accepter les millions de dollars que son vidéo allait susciter : Budweiser aurait fait une offre qu'il n'aurait pu refuser) furent : "Je voulais joindre votre cercle triangulaire."

Sans plus tarder, Lukystrik3 (superjoe pour les intimes) et son blues cochon.

Concours international de poésie Écritout 2008 – poésie libre - « Québec et la francophonie »

La ville de Québec sera, en 2008, l’hôte du XIIe Sommet de la Francophonie qui regroupe 55 États et gouvernements membres. À cette occasion, Écritout – une entreprise réseau offrant une gamme variée de services linguistiques – a mis sur pied un concours international de poésie libre ayant pour thème « Québec et la francophonie ». Par ce concours de poésie, Écritout vise à donner à la langue française une place prépondérante dans le monde par l’intermédiaire des poètes francophones, à tisser des liens entre nos sociétés et à sensibiliser les communautés à l’importance de communiquer entre elles et, du même coup, à l’importance de préserver sur le globe la langue française, la littérature et la poésie.

On peut trouver tous les détails du concours de poésie à l’adresse Web suivante : www.concoursecritout.com (courriel : info@concoursecritout.com); il s’adresse à tous les poètes francophones, âgés de 18 ans et plus, du monde entier, quelle que soit leur nationalité, qu’ils aient déjà été publiés ou pas. Les participants peuvent envoyer leurs poèmes dès maintenant, jusqu’au 29 février 2008. Les lauréats des deux premiers prix se verront offrir des bourses fort intéressantes – soit entre 500 et 3000 $ en fonction du nombre de participants – et un trophée; le troisième prix qui ira aux auteurs des trois meilleurs textes qui se seront classés après les deux premiers prix consiste pour chacun d’eux en un exemplaire du roman intitulé « La couleur du sang », accompagné également d’un trophée. À titre de prix de présence, un tirage aura lieu le jour de la remise officielle des prix dans la ville de Québec, en octobre 2008, parmi les poètes qui y assisteront, conformément à l’article 8.4 du règlement du concours. D’autres prix seront également distribués par tirage au sort, cette fois pour le grand public qui assistera à la cérémonie.

Le Concours international de poésie Écritout 2008 reçoit l’appui d’importants partenaires nationaux et internationaux, notamment l’appui de madame Josée Verner, ministre du Patrimoine canadien et de la Condition féminine et ministre des Langues officielles, de même que l’appui du député fédéral du comté de Louis-Hébert, monsieur Luc Harvey.

Écritout est née de la passion de l’écrivaine et poète Nora Atalla pour la langue française et pour les lettres. Outre ses diverses activités, afin de soutenir la pérennité de la langue de Molière, mais aussi sa beauté et sa précision, l’entreprise met gratuitement à la disposition de milliers de passionnés du français un bulletin linguistique mensuel [http://www.concoursecritout.com/].

Règlement du concours

Nora Atalla
Présidente
Écritout
Québec (Québec), Canada

22.11.07

Only Double-A, Thinking Triple-X

Consider my suspicion
Let's see if my intuition
Has any volition
Cuz i'm on a mission
For the omission, the competition
and the definition of my position
Its bitchin its bitchin its bitchin its bitchin

-- Peaches

21.11.07

20.11.07

Keep on Slammin' in the Free World



=== UPDATE ===

Hier, j'ai mentionné que les Slam Sessions faisaient relâche en décembre : c'est faux!

Donc, rendez-vous le lundi 17 décembre à 20h30 à l'AgitéE!

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Hier soir, c'était mon baptême de feu côté slam. Et pour me faire languir encore plus, André Marceau m'a programmé en slam-shot (un genre de test pour voir si on est capable de slammer pour de vrai). Mais avant de parler de moi, laissez-moi parler d'eux, les vrais slammeux.

Comme c'est la coutume, un slammeur fut sacrifié. André Marceau s'est flagellé, se crucifiant devant nous en entamant une chanson qu'il a écrite en 2004, où l'été fut pluvieux, nous rappela-t-il. Cette chanson parlait d'amour, mais surtout, nous savons maintenant qu'il a un plus gros bat que le soleil.

Faut le faire quand même.



Puis, le premier "vrai" slammeur s'est présenté à nous, confiant, l'expérience semblait le transpercer. Pierre Lavallée a cassé la glace d'un beau slam classique, sans fioritures. Une poésie nette, drôle, perspicace, efficace.

Son deuxième slam (car oui, les 5 meilleurs de la soirée passent en deuxième ronde) lui a mérité les applaudissements les plus nourris de la compétition officielle. Résultat : première place avec un score de 51!

L'ironie du sort est que André avait réservé un livre de... Pierre Lavallée (Passage) pour récompenser le gagnant. L'histoire ne nous dit pas si Pierre a gardé le livre, l'a vendu, ou l'a échangé contre de la bière.



Christine Comeau
a été constante : en première ronde, elle a terminé deuxième; idem pour la seconde. C'est avec des poèmes qui traitaient d'ivresse, d'alcool, de poésie et d'exagération qu'elle a su conquérir les 5 juges (dont un, que nous ne nommerons pas, était particulièrement, hum... vache).

Félicitations Christine :)



Il était assis avec elle, puis avec Hugo Nadeau aussi, lequel a slam-shoté : un trio poétique mais on ne sait pas qui jouait au centre ou à l'aile. Pascal Larouche, Pico pour ceux qui le connaissent en tant que chanteur d'un groupe dont le nom m'échappe et dont Valérie Côté, la juge de ligne, m'a parlé, donc Pascal Larouche m'a vraiment eu.



Sa poésie en l'honneur de Jésus tournait en rond alors que j'avais décidé de le filmer. J'ai décidé d'arrêter le film, de l'effacer, puis de prendre une simple photo. Mais coup d'éclat : il entre en transe. Jésus le transperce, le chatouille, le pénètre de tout bord, une transfiguration poétique. J'ai réussi à filmer un p'tit bout que voici. Le son est pourri, mais ça vous donne une idée de son gospel.



Ce slam l'a propulsé en première place de la première ronde. Son deuxième slam, qu'on aurait pu appeler Ode à Claude Quenneville et Jean-Claude Tremblay, est tombé un peu à plat. Mais les vrais amateurs de hockey ont su apprécier les passes de Komisarek, à Koivu à Kostitsin, et les arrêts de Fiset.

Pico a égalé Christine pour la deuxième place avec un score de 47,8.

Lorsque je suis entré à l'AgitéE, j'ai remarqué une personne. Dur de la manquer avec son mohawk noir et bleu et je me suis dit, lui, il va être bon. Et il ne m'a pas déçu. De la rage, de l'ironie, du sang et un peu beaucoup de sexe, can I join the party?

Edmé Étienne s'est mérité la 3e place avec deux slams intenses et fougueux. Oi!



Une mention honorable s'impose pour Louis des Ruisseaux, qui nous a livré deux slams performances débridés et absurdes, un genre de Jean-Thomas Jobin du slam. Dans son premier slam, il nous a répété ad vitam nauseam qu'on tapait toujours sur le même clou tapait toujours sur le même clou tapait toujours sur le même clou. Ritournelle qu'a su reprendre Marc Lebel, mais nous y reviendrons.



Gab Paquet nous a fait un slam poétique traditionnel, en l'honneur de sa grand-mère. Joli.



Entre les deux séances de slam, on a eu droit à un p'tit show de Bette & Wallet. Coup de coeur. Je pense que tout le monde dans la salle a trippé, vraiment. On a même claqué des mains pendant un solo pour faire le beat, crisse on a presque fait la vague. Ça m'a rappelé les chansons sur Led Zeppelin III. Vous êtes pas obligé d'être d'accord :)

Chapeau à Bette & Wallet qui ont interprété Family Song (voir vidéo), That Damn Punk Upstairs et OGM.



Le slam-shot s'est ensuite mis en branle après une pause nicotine bien méritée (eh! pas moi quand même, je suis toujours chaste et pure, mais j'ai quand même accompagné Marc dehors où on a pratiqué nos slams respectifs).

La première slam-shoteuse, aïe aïe aïe, j'ai oublié son nom, c'était une Véronica Rioux ou une Valeria Roupofski, mais elle était bonne, elle était sensuelle, elle jouait avec les
iiiiiiiiiii
mens et les
jou-
e-
i-
ssances
ces vers tom
baient dans une chute im
prévisible
c'était chaud

Les deux prochains slam-shoteux, qui ont fait office de juge dont le juge vache (eh désolé, mais oui, t'étais vache ;) ont été assez braves pour slammer; le premier a excédé le temps réglementaire et se l'est fait dire gentiment par André, tandis que le deuxième, âgé de 19 ans a-t-il précisé avant de se lancer sur les planches et de réclamer notre pitié vu que s'était sa première performance, et bien ce deuxième qui demeure sans nom mais qui devrait le retrouver une fois qu'il aura trouver ce blogue s'est somme toute bien débrouillé.

Et puis vint mon tour. Pas le trac, mais presque. Pas vomi comme Jacques Plante, non, mais un p'tit chatouillement. Pas d'intro, je ne voulais pas d'intro. Mais j'ai fait l'erreur de dire "C'est moi qui prenait les photos", ce à quoi un spectateur a répondu quelque chose qui m'a déboussolé. La prochaine fois, y aura rien, pas d'intro, just shoot the juice big guy.

Je me suis lancé dans Céla fôte dla fée vrillée (prise 1 et prise 2) et si je me fie aux applaudissement et à l'écarquillement d'yeux de la Véronica Rioux-Ramifoski-qui-viendra-nous-donner-son-vrai-nom-ici, et bien vous avez apprécié. Même Edmé m'a serré la main. Ça a fait chaud au coeur. Pour vrai.



Buddha Darvida nous a ensuite emmené dans l'univers zen de Bouddha, d'Iron Butterfly (In a Buddha Davida Baby...) et Nirvana, sur fond de... Michel Louvain?!? Même Richard Glen a eu un caméo. Pissant.

L'ami Marc a enchaîné un slam en alexandrin (svp!) où il parle à sa femme du slam, de la poésie, de la remise en question du slam, de son acceptation, de l'amour quoi... et son punch était écoeurant. Constatez.



Voilà pour ce premier compte-rendu des slams qui se déroulent tous les troisièmes lundis de chaque mois. Rendez-vous le lundi 17 décembre à l'AgitéE à 20h30!

P.-S. : Je ne prétends pas être journaliste. Ce compte-rendu est purement subjectif, quoique non-fictif. Vous avez droit à une opinion différente de la mienne ;)

Photos par K. Sauf celle de K. Par Marc Lebel.

19.11.07

Live from Tokyo

Notre correspondant à l'étranger, Éric Bourbonnais, nous apporte des nouvelles fraîches de Jumelles Japonaises.

18.11.07

La boucle est bouclée, Nina est sauvée

Brave Nina qui a su relevé le défi, on attend toujours carO... pour que le triangle soit carré. Et pourquoi pas Marc, Rimailleur et Bourbon?

16.11.07

To SLAM or not to SLAM

Voici le communiqué que j'ai reçu d'André Marceau concernant les soirées SLAM qui s'organisent à Québec. Je ne serai pas de la partie officielle, mais peut-être de l'officieuse... appelée slam-shot

#####################

Deuxième saison de la Ligue québécoise de Slam (Liqs)
SLAM poésie
Lundi 19 novembre, 20 h 30
Au café-bar L’AgitéE (251 rue Dorchester, Québec)
Entrée : 3 $

Avis : Tirage de quelques cadeaux pour ceux qui arriveront avant 20 h 30.

Comme toujours, des slameurs se confronteront dans une joute amicale et, n’utilisant que le pouvoir de leur prestation (sans accessoire, ni instrument de musique), chacun n’aura que trois minutes pour convaincre un jury choisi au hasard dans l’assistance… La grande vedette demeure le public !

Une partie de plaisir où les mots, la voix, la bouche et le rythme nous réservent des surprises.

Les slameurs : Christine Comeau, Louis Desruisseaux, Edmé Étienne, Alain Larose, Pascal Larouche, Pierre Lavallée, Gab Paquet.
Slammestre : André Marceau.
Juge de ligne : Valérie Côté.
Ponctuation musicale : DJ Pistémique.
Intermède en chansons : Bette & Wallet

« Il ne s'agit pas de diviser les poètes, mais de les réunir autour de la poésie!
Tout participant, peu importe son sexe, son âge, sa couleur, sa religion, ses opinions, ses préférences sexuelles, son apparence, est un poète actif et vivant. Il n'y a ni gagnant ni perdant !!! La vedette, c'est l'art poétique. » – Fédération française de Slam poésie.

Rappel – Née à Chicago, la SLAM a conquis en 20 ans les États-Unis, le Canada anglais et la France, notamment, sans toutefois s’implanter durablement au Québec. C’est dans le but de remédier à cette lacune que Slamontréal présente des soirées sur une base mensuelle depuis l’automne dernier à Montréal. Slamontréal et SLAM cap ont débuté leur première saison régulière en janvier dernier dans le cadre de la Ligue québécoise de slam (Liqs), fondée par Slamontréal.

Présentées par SLAM cap et le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), les soirées de SLAM poésie de Québec se tiennent tous les troisièmes lundis du mois au café-bar l’AgitéE.

Merci à L’AgitéE ainsi qu’à nos commanditaires : Poètes de brousse, Réserve phonique, Rhizome, Le loup de gouttière, la radio des découvertes CKRL (89,1) et Droit de parole.

-30-

Organisation et communications: André Marceau pour SLAM cap ; tél.: 523-1174
courriel : slamcap.qc@hotmail.com

SLAM cap, présentateur officiel à Québec des soirées de Slam poésie de la Ligue québécoise de Slam (Liqs)
SLAM cap slamcap.qc@hotmail.com
Tremplin d'actualisation de poésie (Tap) tapoesie@hotmail.com

14.11.07

Préliminaires à un blues cochon, prise II

Pour faire écho à l'ami Jack qui se fait aller sur sa ruine-babines, voici la suite des Préliminaires à un blues cochon, guitar oriented, avec ou sans bobette

Manque plus que la voix d'or.



Seasonal Haiku

One haiku a day
Spring, Summer, Fall and Winter
Keeps the doc away

11.11.07

LivEvil2K, Ville de M., Secrets, mensonges et demi-vérités, aucune de ces réponses?

Réalisant que j'ai plusieurs textes en chantier et qu'il ne doit pas être facile pour les lecteurs de suivre chacune des histoires, j'ai décidé de me concentrer sur une seule, mais laquelle?

Je fais appel à mes lecteurs pour me dire laquelle devrais-je continuer :

    Voyez ça comme une commande moderne :)

    9.11.07

    Céla fôte dla fée vrillée, prise II

    Céla fôt dla Fée Vrillée
    La ptite-fille de Jean Vier
    Qui s'prenait pour Vénus en mars
    Comme April la poufiasse
    Qui ramène les élections
    Oh my God j'ai même pas d'érection
    • J'ai voté Libéral parce que j'aime les scandales
    • J'ai voté ADQ parce que j'en pouvais pu
    • J'ai voté PQ parce que vive le Québec...lîîîîîîîîbbreeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuhhhhhhhhhh
    • J'ai voté pour les Verts pour pas aller en enfer
    • J'ai voté Québec Solidaire parce que n'est-ce pas Gilles Vigneault qui nous a invité ici et qui disait :
      • je crie avant que de me taire
      • à tous les hommes de la terre
      • ma maison est votre maison
      • et les humains sont de ma race
    • J'ai voté Communiste parce qu'un spectre hante le Québec : le spectre de la téléréalité. Toutes les puissances des vieux médias se sont unies en une Sainte-Alliance pour ériger ce spectre en système : Péladeau et Charest, Marie Plourde et Dumont, et les autres bouffons.
    • J'ai voté NPD parce que... hum...
    • J'ai voté NPD, hum...
    Shit!

    Mais tout ça c'est sûrement la fôte dla fée vrillée
    Mais tout ça c'est sûrement la fôte dla fée vrillée
    Mais tout ça c'est sûrement la fôte dla fée vrillée

    Une maîtrise en métafiction

    En voyageant sur Copyblogger, j'ai découvert le site Eliot - A Literary Blog.

    Il propose de créer un programme de maîtrise en métafiction. Il va même jusqu'à proposer un syllabus :

    The Metafiction MFA Syllabus to End
    All Metafiction MFA Syllabi

    So here goes my syllabus [by the way, you are responsible for hunting down all these books]:

    Proto-Novels

    * Don Quixote | Miguel de Cervantes,
    * Gargantua and Pantagruel | Rabelais
    * Gulliver’s Travels | Jonathan Swift

    [...]

    Lisez la suite sur Eliot - A Literary Blog, The Biggest and Baddest MFA program in the Universe.

    8.11.07

    Jack est-il mangeable?

    Ni
    Toi
    Ni moi
    Ne pourrons
    Manger le grand Jack
    Son harmonica est trop gros!

    6.11.07

    Andy Verol est-il hirsute?

    Surtout des jeans bien rangés. Et des serviettes dans le cabinet de toilette. C'est comme ça qu'il s'est fait connaître. J'aurais pu inclure ce morceau dans "Catalogue de mode", ou bien dans le roman là avec le truc des cow-boys qui était fait pour rire.


    Découverte sympa et aléatoire de la soirée :)

    Havez-vous hun bon fib pour moih?

    Ceux et celles qui sont sur la liste de diffusion officieuse de LKM savent que je lance un petit concours.

    En effet, j'ai écrit un « alphabet de fibs » en utilisant des allitérations, donc un fib se concentrant sur la lettre A, sur la lettre B, etc.

    Et il me reste la merveilleuse lettre H.

    Jusqu'au 12 novembre 23h59 HAE, je vous invite à déposer vos fibs allitérés en H dans les commentaires.

    Queh leh meihlleuhr fhib ghagneh!

    5.11.07

    LivEvil2K - María III

    Voici la suite de LivEvil2K, entamée il y a un bout de temps déjà.

    ###

    Toujours sur un high après mon expérience hors de l'ordinaire d'hier, je me dirige vers l'aéroport Charles-de-Gaulle, où je prendrai le prochain vol pour faire escale à Toronto, puis me rendre jusqu'à Calgary, ville du stampede et du boeuf à chier. Je peine encore à comprendre comment ce billet aller simple s'est retrouvé dans ma poche, même si je sais que mon ange gardien veille toujours sur moi.

    María, après s'être chaudement préoccupée de moi, m'ayant entourloupée comme une souris dans une trappe à fromage, sort de la douche et m'apprend qu'elle est également hôtesse de l'air, et que Gerry lui a élégamment demandé de conduire Miss Téria dans la jungle de l'Alberta. Gerry, que j'avais vu pour la dernière fois il y a exactement 2 ans, alors que je déclamais des vers et qu'il se masturbait dans ma chemise. Gerry, que jamais je n'aurais cru si habile avec la verge, que j'aurais plutôt qualifié hâtivement sans le connaître, et donc remplie de préjugés, que j'aurais plutôt qualifié, dis-je, de fif et de maniéré, mais ses yeux...

    Je dépose 50 francs et le Roissy Bus me mène au Terminal A. Je déteste prendre le RER si bien que je traverse Paris depuis la place de l'Opéra jusqu'au nord du 18e avant de prendre l'autoroute A1 qui me guide droitement vers ce phœnix mécanique; j'imagine déjà le doublé de films américains moches : une comédie insipide et une pétarade d'explosions superficielles. Heureusement que j'ai mon portable intégrant lecteur de musique tactile, client mail et caméra numérique.

    Il est temps que je pose quelques hypothèses concernant les meurtres de propriétaires de Pizza 2=1, et que je cesse un peu de penser aux plaisirs que pourraient me donner Sieur Gérard. Tout d'abord, depuis que le premier meurtre a eu lieu le 27 mai 2002, il s'est perpétré exactement 12 crimes du genre sur le seul territoire de l'île de Montréal en deux mois. En ce 26 juillet, je n'ai pratiquement aucune piste quant aux auteurs de ces meurtres, ni quant à leur motif, et surtout : pourquoi des propriétaires de Pizza 2=1? Y avait-il anguille sous roche pour que 12 quidams se la fassent faire exploser par un (ou plusieurs) désaxés graves. Pourquoi entretenir une haine contre les Pizza 2=1 : cela tenait pratiquement du délire...

    Mon patron, Stephen McEwan, me sait à Paris pour mes deux semaines de vacances, mais il ne sait pas que je reviens plus tôt que prévu en terre canachienne et que je pourrai prendre de l'avance dans mon enquête, mais un pit-stop à Calgary ne me gêne pas non plus... Je pourrais tenter d'établir un schème de l'ordre des meurtres et de leurs lieux : le premier s'est déroulé le lundi 26 mai à l'angle du chemin de la Côte-des-Neiges et de St-Kevin; le deuxième, le vendredi 31 mai au coin de Frontenac et Papineau; le troisième, le jeudi 5 juin sur René-Lévesque, au coin de Drummond; et le quatrième, le mercredi 11 juin sur Verdun au coin de Woodland.

    Le cinquième s'est déroulé le mardi 17 juin à l'angle du boulevard St-Michel et de la rue Hochelaga; le dimanche 22 fut le théâtre du sixième tandis que le samedi 28 accueillit le septième en l'espace d'un mois. J'aurais pu commencer à faire de la numérologie prestement, mais n'étant pas une amante des maths, je me suis éloignée des conclusions actuarielles : je ne suis pas dans un film américain.

    Ce qui m'effrayait, c'était cette forte possibilité de procrastination aiguë, laquelle il m'est difficile d'éviter par nature, me sachant portée vers cette faiblesse ô combien libératrice et antistressante à souhait (bon, je ne commercialiserai toutefois pas cette idée, quoique... de plus en plus d'espace est réservé à la publicité à la télé non payante, avez-vous déjà remarqué? Avez-vous remarqué que les talk-shows sont de moins en moins populaires, que la bonne population se couche à 22 heures anywayz, et qu'on peut polluer les ondes de télé-incitations à la trisomie volontaire chronique, à patauger entre un Abs-Builder et un Trim 'Til You're Slim?).

    Je crains qu'une fois à Calgary, je peinerai à m'extirper de ses griffes épaisses et dodues, et que je m'en sortirai seulement en arborant un red neck...

    María, que je n'ai pas remarquée durant tout le vol, se pointe dans ma rangée où un banc est inoccupé. Elle se glisse comme une fauve, et je sens que je vais encore expérimenter les désirs de l'autre... Mon coeur palpite et je tremble légèrement : María me sourit gentiment, du moins je n'y détecte aucune malice, elle prend ma main et la glisse dans son chemisier, pendant que j'humecte mon majeur pour m'égayer sous les plis de ma jupe, et que le steward me demande : "Poulet ou saumon?"

    Je réponds poulet.

    Le fib sur Wikipedia en français

    Voici l'article que j'ai écrit sur Wikipedia au sujet des fibs :

    Fib

    Le fib est une forme de poésie s'appuyant sur la séquence de Fibonacci et ressemblant au haïku. C'est un poème composé de 6 vers et comptant 20 syllabes, chacun des vers comptant autant de syllabes que chaque ligne correspondante de la séquence de Fibonacci, soit 1/1/2/3/5/8. La seule restriction de cette forme poétique est que le nombre de syllabes (ou de pieds) doit être égal au nombre de syllabes de la célèbre séquence italienne.

    Voici un exemple d'un fib classique :

    One
    Small,
    Precise,
    Poetic,
    Spiraling mixture:
    Math plus poetry yields the Fib.

    — Pincus, Gregory K., GottaBook: The Fib.


    Origine

    Quoique plusieurs fibs aient été écrits depuis la découverte de la séquence par le mathématicien indien Pingala (450 av. J.-C. - 250 av. J.-C.), la redécouverte récente, et surtout l'utilisation de cette forme de poésie, est attribuée à Gregory K. Pincus. En effet, le 1er avril 2006, il a publié le premier fib de l'époque moderne sur son blogue. Il y a écrit : To my surprise (and joy), I continue to find new threads of Fibs popping up all around the Web. I've seen Fibs in over a dozen different languages, and I'd also note that today a cat left a post in the comments of The Fib, joining a priorly poetic dog, so I think it's safe to say that Fibs travel well.

    Après que le site de Pincus ait été mentionné sur Slashdot et que des centaines de visiteurs aient ajoutés des fibs en commentaire, un article dans le New York Times a consacré le fib et sa popularité.

    En français, le site LKM. Tout est fiction en propose une quarantaine.

    1.11.07

    K.

    Le
    Roy
    K. May
    su/ per/ k
    écris pour vivre
    faute de vivre pour écrire