31.12.08

Cours Forrest cours!

Permets-moi de republier un très bon slam du Dr. Faust:

J’propose une énième tentative de subversion
Je n’m’adresse à personne j’essaie juste d’être subversif
J’ose, simplement, une nouvelle contre-version,
Controverse le consensus qui me laisse assez pensif
Je verse des vers sains sans feinte ni non sens
Déverse une averse phrasée et je souhaite que le son l’encense
Essaer d’rester censé, en évitant le sensass,
Suggestion de quelque pensées ou d’un vice voilée qui froisse
Emousser les sens mes mots se veulent sensuels et enlaçant
Repousser l’indécence et l’intolérance en passant
En pensant au passé au poids mort que j’ai poussé
J’ai toussé mais j’ai tout fait pour ne pas mourir étouffé
Pathologie financière sévère carence en l’espèce
Et je n’espère pas un jour pouvoir combler cet espace
Humaine est l’espèce qu’un peu d’or mène à l’extase
Fini l’espace-temps car la liasse ne lui laisse pas l’temps

Alors …

Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!

Culture d’images fausses ou d’icônes agitées
Trafic de l’info culture de masse regarde le JT
Jette les bases du mépris désintérêt pour la vérité
Héritage mérité on t’encule tous les jours sans t’irrité
Sens-tu cette amertume ? Combien de gens amers triment ?
Combien à bout de nerfs tuent ? Combien abattus tirent
Sur leur prochain ? Juste pour quelques sous empochés
Vénale devient le pécheur qui pense que même Dieu est fauché
Banqueroute sur banqueroute la case échec est cochée
Infernale d’espérer un sursis ou une flèche décochée
Qui va ricocher sur ton front et toutes ses idées accrochées
A une partie d’toi qui t’effraie que tu refuses d’approcher
Décroche ! Décroche ! Répète cette gueule amochée
La vie n’as pas de prix et devrait rester belle sans tunes en poches
Décroche ! Décroche ! Répète cette gueule amochée
Que tu sois seul soucieux ou saoul n’attend pas qu’un ange se penche.

Pourtant...

Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!

Affaissement progressif de la valeur de l’humain
Néo-feodalisme de ta naissance dépend ton lendemain
Lentement l’abaissement de la condition humaine
Créé un abysse béant creusé par ceux qui dirigent d’une main
Et de l’autre s’enrichissent, l’égoïsme est matériel
L’égo se forge au travers de ce prisme depuis la maternelle
Materné, par l’éternelle loi du plus fort
Et si tu souhaite m’interner alors déclares que je suis fou
Qu’on ne peut pas lier mes mots cavalent et mes mains sont libres
Mais je n’peux pas nier que j’ai du mal à choisir une cible
Je livre simplement mes impressions
Délivre mon message même s’il est imprécis
Apprécies, ne soit pas pressé de tout démonter
Et après si tu l’veux le contraire pourra démontrer
Mais saches, gars, que cette vision est la mienne
Et je ne cache pas son coté cynique un peu chienne !

Et toi...

Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!

16 rimes supplémentaires après c’est promis j’me tais
J’crache mes derniers commentaires pour qu’ils cessent de me hanter
J’ai tenté l’indifférence comme tout bon occidental
Par défaut une naissance loin des parcours accidentés
Mes yeux été ouverts pourtant j’n’arrivais pas à voir
Et lorsque j’ai su faire c’que j’ai vu je n’voulais pas l’croire
L’Homme est la seule espèce à ce point dégénérée
Qui pour le profit immédiat va condamner des générations
J’en ai assez et mon rêve c’est de passer
De l’autre coté du miroir en commençant par le casser
Que ça soit fou ou flou, essayer d’changer son reflet
Et si j’étais un Dieu je virerais l’homme et le monde referais
Fin d’ma thérapie, fin du cynisme déguisé
J’ai perdu ma candeur au fond d’ma tête un truc c’est brisé
C’été juste une tentative de subversion
Avec un air de fausse morale et surtout pas mal de diversions

Pendant que...

Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!

Dr. Faust Is in the House!

Après plusieurs mois d'essai, de tentatives de corruption et de pots-de-vin bien salaces, voilà que Dr. Faust a parti son blogue!

Longue vie au docteur!

30.12.08

Le Yâb!

Si ça c'est pas le Yâb en personne, je m'appelle George pis je vole!

Dr. Faust, aïe caramba!

28.12.08

The Big 3-5

Comme c'est mon anniversaire bientôt, j'ai décidé de m'acheter un cadeau spécial: un laptop.

Ça faisait longtemps que j'en voulais un, demande à Olga (qui vient de se créer un profil sur Facebook, omg wtf lmao lol!!!!!11!!!1).

Je viens à peine de réussir à paramétrer l'ostifi de connexion Internet et finalement, ça marche.

Le bébé? Un Acer Aspire One à écran de 8,9 pouces, idéal pour écrire n'importe où, n'importe quand, n'importe combien.

Oui Bourbon, je te le dirai si ça vaut la peine d'en acheter un à ta douce (ah c'était pour toi? sti qu'chus niaiseux... ;-)

21.12.08

Est-ce poétique? Ah! Ta gueule...

Spirale Magazine annonce la nouvelle mouture du numéro de revue janvier-février dans lequel figure mon texte Le soir où la poésie est morte, constat que j'ai écrit après ma participation au Grand Slam de Montréal en septembre dernier.

Dans cette même édition, j'apprends qu'on y parle aussi d'André Marceau, le slammaster de Slam Cap!

Chapeau End Ré!

Repiqué chez (sur?) Spirale, voici le texte de présentation de Mathieu Arsenault qui a dirigé le numéro:
« Est-ce poétique ? »

par Mathieu Arsenault

Poser la question du poétique revient nécessairement interroger le genre. Non pas tant pour le mettre en doute que pour essayer d’en mesurer l’étendue d’une manière épistémologique. Se demander, comme on tentera de le faire ici, si tel ou tel objet est poétique, consiste à arpenter la limite entre ce qui constitue de la poésie et ce qui n’en est pas, peut-être moins pour effectuer un tri nécessairement arbitraire entre la « bonne » et la « mauvaise » poésie que pour rendre compte des tensions polémiques, des jeux de pouvoir et des déplacements imperceptibles qui s’opèrent dans la définition commune de la poésie et du genre poétique.

Car les genres littéraires sont des lieux où s’exerce un pouvoir difficile à identifier. Malgré toutes les réflexions sur l’hybridité, l’in-forme, les identités intermédiaires ou flottantes, les genres persistent et imposent un classement arbitraire mais difficile à remettre en question. Ils dominent dans les manuels scolaires d’histoire littéraire, dans les chroniques de journaux, dans les formulaires de demandes de bourses et de subventions. Or, dans ces espaces de pouvoir et de transmission de la tradition, le genre apparaît dans une transparence suspecte qui cache à quel point son attribution à une œuvre demeure chaque fois le fait d’une interprétation et non d’une identification. Le genre demeure aussi, de ce point de vue, un espace de pouvoir où rien n’est donné au hasard, où s’opèrent les exclusions et les censures arbitraires.

Toutefois, poser la question du poétique comme problème permet aussi de penser en bordure de cet espace de pouvoir les excès de légitimation d’œuvres de qualité moindre mais cependant tout à fait conformes aux exigences de la tradition, comme elle permet de penser les potentialités de fuite et de renouvellement pour la poésie.

C’est dans cet espace à la limite du genre poétique que les tensions entre conservatisme et renouvellement sont les plus fortes, et donc les plus faciles à rendre manifestes. Il suffit pour s’en convaincre de faire comme Sylvano Santini et de se demander ce que l’adjectif « poétique » vient faire dans les comptes rendus de spectacles de cirque pour voir comment s’élaborent insidieusement les stratégies de légitimation d’un type de divertissement sans grande potentialité de remise en question du spectateur ; ou encore de remarquer avec Jean-François Bourgeault comment la rapide inclusion de Grand Corps Malade au panthéon des poètes tient surtout à ce que sa rime et son rythme correspondent plus ou moins à une actualisation de l’idée la plus banale et réactionnaire que le grand public peut se faire de la « belle poésie ».

Au-delà de ces troublants passe-droits institutionnels, on doit cependant remarquer que l’espace du genre poétique est aujourd’hui plus vaste que l’idée qu’on peut s’en faire. Les auteurs consacrés pour leur marginalité viennent nous rappeler que la question du poétique n’est jamais définitivement fixée. Normand de Bellefeuille rappelle ainsi comment le rythme de la prose de Thomas Bernhard possède une filiation ambiguë avec la « mauvaise poésie ». Marie-Hélène Charron-Cabana quant à elle rappelle comment l’inclusion des textes de Suppôts et Suppliciations d’Artaud dans une collection de poésie est problématique à l’égard de la définition même de la poésie selon Artaud.

À la périphérie de sa pratique actuelle, la poésie pose également problème. Chez Renée Gagnon et Marc-Antoine K. Phaneuf, elle joue avec les images, et les clichés menacent de basculer dans le canular ou l’imposture expérimentale, mais heureusement, elle reprend pied juste avant de tomber. Elle flirte aussi avec l’oralité. On la présente sur scène non sans perdre parfois de vue la différence entre sa pertinence et sa spectacularisation comme le rappelle LeRoy K. May, un slameur de Québec. Elle apparaît aussi parfois comme un objet hybride, à la fois imprimé et endisqué, chez André Marceau ; on tente aussi de la capter sur pellicule avec des résultats variés qui retirent parfois un peu de liberté à son lecteur, comme l’explique Martine-Emmanuelle Lapointe. Elle déborde finalement dans le champ de l’analyse de la chanson où, comme le rappelle Lise Bizzoni, le degré de « poéticité » du texte demeure un sujet de débat des plus actuels.





Dans un sketch de la troupe canadienne The Kids in the Hall, deux personnages beckettiens extrêmement affamés cherchaient à manger dans la crasse de leur appartement minable. L’un se mettait dans la bouche la moindre saleté qu’il trouvait alors que l’autre lui demandait : « Is it food? » L’autre répondait alors : « No, it’s not food » et ainsi de suite à répétition. J’ai proposé de la même manière à mes collaborateurs de fouiller dans la saleté, de se la mettre dans la bouche et de répondre à la question : « Est-ce que c’est poétique? », en espérant quand même que la réponse ne serait pas inévitablement : « Non ». Ce ne fut pas le cas.

Un autre pour la luck:

Enfantillages

Quelle est la différence entre:

20.12.08

La Mère Poule lance ses premiers oeufs!

Communiqué de Frank Poule, slammaster de Sherbrooke.

Bonjour à toutes et tous,

Comme plusieurs le savent, mon amour et ma dévotion pour tout ce qui se dit (poésie, conte, discours, chanson, rap, slam et tant d'autres!) est sans borne. Tellement sans borne, que je me fais une obligation de faire découvrir tout cela à travers les évènements que j'organise ou par diverses rencontres impromptues! Mais force était de croire que mes efforts de création, d'édition, de production et de diffusion se devaient d'être rassemblés sous une forme plus cohérente afin de rendre le tout accessible.

Alors voilà. Je vous fais part de ce lieu que j'ai inventé dans mon imaginaire, un lieu pour couver la parole, l'écrit et la poésie. Un grand poulailler culturel que je nomme maintenant très affectueusement La Mère Poule. Il y aura rassemblé en ce lieu imaginaire, au cours des années à venir, des pontes personnelles, des oeufs rares trouvés en chemin, des petits cocohérents et des oeufs brouillés. Des oeuvres de mon cru, de d'autres crues et même des choses dont vous n'auriez jamais cru.

Est-ce une maison d'édition? de diffusion? de propagande?? Tout cela en même temps j'imagine. Un lieu de liberté, d'expression qui sort nécessairement des règles de l'entreprenariat. Un cadre imaginaire pour favoriser la cohérence à mon avis.

Je vous souhaites donc bienvenu en ce lieu, à bâtir avec vous, et voici en quelques mots de plus, un aperçu de sa charpente du moment.

Ce que la Mère Poule propage :
  • Cratère, un récit poétique d'Étienne Provencher-Rousseau, auteur de Sherbrooke, et Étienne Després, graphiste.
  • Pop sac-à-vie, un disque de poésie sonore d'André Marceau, slamestre de SlamCap de Québec.
  • Slam ta muse, un recueil de poèmes des slammeurs-euses de la ville de Québec
  • Tu prendras parti et je prendrai... par là, un recueil du poète/chansonnier/humoriste Guy Perreault
Ce que la Mère Poule couve pour 2009 :
  • Sainte criss de paix, un DVD du spectacle de poésie de Edmé Étienne, punk anarcho-chrétien de Québec
  • Enfarfadelle, un récit poétique sous forme de livre-disque de Sophie Jeukens (Sô Jeu), poétesse de Sherbrooke.
  • Paroles - Festicourt 2008, un recueil de textes courts ramassés lors du Festival du texte court de Sherbrooke de 2008
  • Toilette publique 2.0, un recueil revu et renfloué de poésie de Frank Poule, votre bien-aimé poulet.
Un disque (prénommé pour l'instant Moins que lien) de poésie/rap/humanitude de David Goudreault, slammeur de l'équipe du Tremplin (gagnant du Grand Slam national de 2008)

À vous de voir à y ajouter à cette charpente brindilles comme poutres.
Vous pouvez :
  • Acheter un ou plusieurs de ces supports à imaginaire (livre, CD, DVD)
  • Me proposer un projet (de livre, de spectacle, de vie)
  • M'ouvrir des portes, des fenêtres, des esprits
  • Faire un don d'énergie, de temps, d'argent ou d'organes
Vous pouvez consulter le fichier en pièce jointe pour plus d'information sur les divers objets présentement diffusable.

Vous pourrez aussi bientôt aller visiter mon poulailler virtuel sur Internet et peut-être même y faire des achats!

Amitié et solidarité,

Frank Poule

P.S. Je vous ferai parvenir un projet de solidarité artistique plus tard dans cette fin de semaine qui pourrait intéresser les murs des vos logements/maisons/manoirs.

19.12.08

Simon Poulin nous fourre? Lighten up...

Laisse-moi déroger de ma ligne éditoriale habituelle - tout est fiction - pour discuter d'actualité bloguesque et littéraire.

L'aventure Papa me fourre a atteint son climax hier, certains diront son éjaculation finale, alors que Christian Mistral a démasqué l'auteur bédéiste farceur imposteur qu'est Jean-François Provençal, celui qu'on verra en janvier dans Les Appendices à Télé-Québec.

Patrick Lagacé a repris l'histoire et puis pow! Tout le Québec le savait - certains découvraient le fourreur, d'autres se marraient du canular, d'autres trouvaient que c'était un criss de colon. Éric Samson semblait aussi un insider à toute l'histoire, ayant même interviewé Batman Provençal pour son mémoire en littérature (si j'ai bien compris).

Et moi dans tout ça?

J'avoue avoir été pris au piège de Simon Poulin, le pseudo de JF Provençal. J'ai lu quelques mois de son blogue pendant des heures, en décembre, pour découvrir un personnage attachant, drôle, pas toujours sympathique mais vrai.

Mais qu'est-ce que le vrai?

Récemment, Michelle Blanc retweeetait un message de TanMcG: c'est quoi les qualités principales d'un bon blogue, et j'avais répondu innocemment "authenticity and transparency". Je me suis même posé la question «devrais-je faire mon coming out sur mon blogue», moi aussi (non je ne compte pas changer de sexe ni me marrier avec une chèvre clônée à Végas).

Et c'est en lisant Pourquoi bloguer dans un contexte d'affaires que quelque chose m'a frappé quant à la définition de la personnalité bloguesque:

Bien que votre blogue soit la meilleure représentation possible de vous, le personnage qui en ressort n'est pas vous. C'est une construction sociale et médiatique, basée en partie sur ce que vous êtes, sur ce que vous projetez et communiquez, le tout interprété par celui qui vous lit.
 
- Sylvain Carle in Pourquoi bloguer dans un contexte d'affaires, p. 72, éditions Isabelle Quentin
 
En littérature, Rimbaud avait exprimé quelque chose de similaire avec son célèbre Je est un autre, c'est-à-dire celui qui écrit n'est pas nécessairement celui qui incarne l'action du texte. Dans le cas de Papa me fourre, c'est exactement ça.

Simon Poulin a réussi à créer une fiction tellement vraie, tellement authentique, que plusieurs se sont dit «c'est une histoire vraie». Depuis 20 ans (sinon plus), on nous rabat les oreilles avec des romans, des films qui sont censés être des «histoires vraies». Comme si ça ajoutait quoique ce soit à l'histoire. C'est même le titre du premier collectif que j'ai publié, Une Histoire vraie, titre ironique s'il en est.

L'histoire est bonne ou ne l'est pas. Qu'elle ait été vécue par ta tante ou un chevalier gay du Moyen-Âge n'a rien à voir. Les habitués de LKM savent qu'ici tout est fiction, sauf quand je tague mon post avec "mylife".

Simon Poulin a brouillé les cartes parce que tout semblait véridique. Il n'a pas annoncé sa blague, d'où la chute encore plus incroyable que s'il l'avait annoncée d'avance. En fait s'il l'avait annoncée, ça n'aurait jamais marché. Les lecteurs auraient cru que c'était un sadique pervers pas fin qui ri des ceuses qui vivent l'inceste et les autres déguelasseries dont il a pu parler.

Mais justement.

En se créant l'identité de Simon Poulin, JF Provençal a réussi à parler de thèmes qu'il n'aurait jamais pu aborder avec sa vraie identité: vol, viol, drogue, perversion, inceste et j'en passe. À travers son personnage, il a réussi à établir un dialogue avec des milliers de gens qui ont ressenti de l'empathie, du dégoût, du mépris, de la compréhension envers un être fragile qui vivait des trucs vraiment fuckés.

Et si Yvon Deschamps avait écrit un texte pareil, l'aurais-tu cru? Aurais-tu pensé que c'était vraiment vrai? Ou Guy Nantel?

On verra si l'avenir me fera prophète - comme on a déjà dit à mon égard que je serais chef d'une secte, un jour - mais je crois que JF Provençal a approché ces ténors de l'humour.

Comment?
  1. Parce qu'il m'a fait rire en tabarnak
  2. Parce qu'il m'a fait réfléchir
  3. Parce qu'il m'a fait rire jaune
Tu vois que je me range du côté de ceux qui pensent que JF Provençal a réussi un coup d'éclat débile.

Je me range du côté de ceux qui croient que le personnage qui incarne un blogue n'est pas le même que celui qui invite sa femme au resto.

Simon Poulin est une construction sociale et médiatique, basée en partie sur ce qu'est JF Provençal, sur ce qu'il projète et communique, le tout interprété par des milliers de gens qui ne font pas toujours la différence entre la réalité et la fiction.

Je prends aussi le bord de ceux qui aiment rire et qui acceptent d'être tombés dans le panneau d'un gars brillant.

18.12.08

Constats de matin enneigé

C'est ma découverte de la semaine, Fiel et venin, merci à Mistral pour la vigie de la blogosphère!

B.S. - À l'instar du dernier commentaire du grand souffleur, il se peut que je renomme ce blogue LKM. Tout est retrouvailles.

15.12.08

Venez lancer des tomates (ou du chou) à Jack!

Oyez! Oyez! (oui c'est comme ça que ça s'écrit :)

C'est la dernière soirée de slam poésie de l'année 2008 à Québec!

Venez y entendre :
  • Frédérick Carrier
  • Jean-François Côté
  • Louis Desruisseaux
  • Jean Désy
  • Matthias Gagnon
  • Marc Lebel
  • Hélène Matte
Et en prime, Jacques Desmarais nous fera l'honneur d'être parmi nous! Peut-être lira-t-il des extraits de son recueil, Poèmes cannibales, pendant le micro ouvert?

Les avis sont déchirés:
Qui l'emportera?

Quand : lundi 15 décembre
Ouverture des portes : 20 h
Où: au café-bar L'AgitéE
(251, rue Dorchester, Québec).
Combien: 5 $

Arriver tôt, c'est payant: tirage de cadeaux pour ceux et celles qui se présentent avant 20h30.

12.12.08

Là où le Mistral souffle

Hier matin je prenais mes mails pour voir si tu avais commenté un post.

Mais non.

Rien.

Rien hormis un mail de Christian Mistral. Le cœur qui bat la chamade. Comme une ado qui voit Brad Pitt en personne.

Je m'aperçois ensuite qu'il a mis sur son blogue une vidéo que j'ai filmée mercredi soir!

Bouche l'abbé.

J'avais même pas envie de te la montrer mais comme le grand souffleur en a décidé autrement, la voici.

Le texte est de Méthane Alyze.

10.12.08

KaOsOpOlIs

Il se passe des choses étranges à Kaosopolis.

Retrouvera-t-on Jimmy "Kaos" Jones brûlé vif ou une balle dans la tête, en Guyane?

8.12.08

Dernier slam de l'année à Québec!

Vous pouvez également consulter le blogue de SlamCap sur http://slamcap.blogspot.com/

Communiqué – pour diffusion immédiate
Saison 2009 de la Ligue québécoise de Slam (LiQS)
SLAM de poésie

Quand : lundi 15 décembre
Heure: ouverture des portes à 20 h
Où : au café-bar L'AgitéE  (251, rue Dorchester, Québec).
Combien : 5 $

Arriver tôt, c'est payant : tirage de cadeaux pour ceux et celles qui se présentent avant 20h30.

Une partie de plaisir où les mots, la voix, la bouche et le rythme nous réservent des surprises.

Des slameurs se démèneront pour gagner la faveur du public dans une compétition amicale. Chacun n'aura que trois minutes pour convaincre un jury choisi au hasard dans l'assistance. Le slameur ne peut utiliser que le pouvoir de sa prestation et de ses mots (sans accessoire, ni instrument de musique)… Au slam de poésie, ce sont toujours les spectateurs qui gagnent !

Les slammeurs :
  • Frédérick Carrier
  • Jean-François Côté
  • Louis Desruisseaux
  • Jean Désy
  • Matthias Gagnon
  • Marc Lebel
  • Hélène Matte
Slammestre : André Marceau.

Juge de ligne : Pascal Larouche.

Ponctuation musicale : DJ Pistémique.

Avis aux poètes : un Slam ouvert  précèdera la partie, venez participer à cette fête de l'oralité (arrivez tôt pour vous inscrire).

Présenté par SLAM cap et le Tremplin d'actualisation de poésie (TAP), chaque slam de poésie à Québec se tient le troisième lundi du mois, au café-bar l'AgitéE.

Merci à L'AgitéE ainsi qu'à nos commanditaires : Les éditions Cornac, Réserve phonique, Le loup de gouttière, la radio des découvertes CKRL (89,1).

-30-

Organisation et communications :
André Marceau pour SLAM cap
tél.: 523-1174
slamcap@live.ca
Blogue SLAM cap : http://slamcap.blogspot.com/
Site de l'AgitéE : http://www.agitee.org/cal.html

SLAM cap, présentateur officiel à Québec du Slam de poésie dans le cadre de la Ligue québécoise de Slam (LiQS)
SLAM cap : slamcap@live.ca

Tremplin d'actualisation de poésie (Tap) : tapoesie@hotmail.com

4.12.08

Saul Williams - The Inevitable Rise and Liberation of NiggyTardust










Wo! Ça faisait longtemps que je voulais écouter cet album mais là je suis mindblowé.

The Inevitable Rise and Liberation of NiggyTardust

Tu remarqueras tout de suite le jeu de mot avec Ziggy Stardust, et sachant que Bowie a travaillé avec Reznor, et que ce dernier a travaillé avec Saul Williams, eh ben la boucle est bouclée.

Bowie, Reznor et une voix ressemblant à Lenny Kravitz.

Méchant cocktail. Dédié à Dr. Faust et N'rik.

1.12.08

Mayday. Texting Dr. May

C'est terminé.

Après un mois d'effort soutenu - malgré que je n'aie pas réussi à écrire 50,000 mots en un mois - je pense que les bases sont jetées pour l'histoire du docteur May.

Je retravaillerai maintenant le texte afin d'en faire un matériau plus digestible, mais il n'empêche que je devrai laisser reposer la chose avant de pouvoir l'attaquer de nouveau.

J'aimerais à nouveau remercier tous ceux et celles qui ont lu les aventures du docteur May et qui les ont commentées. J'espère que vous avez eu autant de plaisir à les lire que j'en ai eu à les écrire.

Mais demain, c'est le slam session! Alors on met de côté le narratif pour aller entendre les Dr. Faust de ce monde!