22.4.10

Twitterview avec Nicolas Ancion

J'ai découvert Nicolas Ancion lorsqu'il a écrit Une très petite surface, roman qu'il a rédigé en 24 heures lors de la foire du livre de Bruxelles. Mais qui est donc Nicolas Ancion?

J'ai été surpris de constater qu'il avait entamé un livre électronique chez... Robert ne veut pas lire, mais le livre semble en suspens.

Le journaliste glamour en moi s'est dit «Quoi de mieux qu'une twitterview pour découvrir cet auteur belge?».

Watch out Voici, France Dimanche et autres Paris Match, Leroy K. May se la joue people avec Nicolas Ancion!

LKM: à 39 ans tu as déjà 6 romans adulte, 7 romans jeunesse, 4 pièces de théâtre, 8 recueils de poèmes, est-ce que tu dors?

NA: Oui, je dors bien et beaucoup. C'est le secret. Deux publications par an, en moyenne, ce n'est pas beaucoup, je trouve. Je suis paresseux.

LKM: Si tu étais un athlète professionnel, tu serais qui?

NA: Le seul sport que je pratique, c'est la course d'endurance. Le jogging, donc. Mais je serais bien boxeur professionnel, comme Arthur Cravan.

LKM: Tu écris «Le problème, avec les femmes que j'aime en été, c'est qu'elles puent.» Es-tu maintenant sur une liste de misogynes célèbres?

NA: Si je devais assumer tout ce que j'écris, je serais non seulement misogyne mais aussi sadique, pervers, abruti, toxico, lâche et fonceur...

LKM: Tu pars en vacances, où tu vas, qui tu amènes et pourquoi?

NA: En vacances, j'emmène toujours la famille. Ma femme (Axelle) et mes deux enfants, parce que c'est ça les vacances: être bien en famille :-)

LKM: Récemment tu as écrit un roman en 24 heures à la foire du livre de Bruxelles: défi à la Jack Bauer ou coup de pub?

NA: 24h chrono, c'était un défi personnel qui s'est transformé en beaucoup de pub. Un beau coup de pub, du coup, mais j'aurais préféré le calme!

LKM: Tu es un animal de compagnie. Qu'est-ce que tu fais pour faire chier ton maître?

NA: Je serais un chien en peluche: je n'arrêterais pas de commenter tout ce que fait mon maître, du soir au matin. C'est ce que fait mon chien.

LKM: Tu as habité à Montréal, y as-tu écrit quelque chose que mes lecteurs québécois pourraient lire?

NA: La nouvelle «Bruxelles insurrection» écrite à la bibliothèque de l'UdeM en 1997 et publiée dans «Nous sommes tous des playmobiles» (Pocket)

LKM: Si tu ne pouvais écrire qu'un livre, quel serait ton sujet et quel format favoriserais-tu?

NA: Si je ne pouvais en écrire qu'un, ce serait le pied, je ne devrais jamais l'achever et le rendre à l'éditeur :-)

LKM: Tu es un oiseau et tu voles au-dessus d'un terrain de golf, qu'est-ce que tu fais? (ne sois pas prévisible ;-)

NA: Je change de trajectoire, je déteste les terrains de golf, ça me gâcherait le plaisir de voler!

LKM: Quelle est l'aspiration la plus authentique vers laquelle Nicolas Ancion tend?

NA: J'aspire tout simplement à bosser mieux et plus. Plus de temps, plus de travail, plus de régularité, c'est la clef pour creuser plus profond.

Maintenant, dans tes discussions de salons de thé, tu pourras parler de Nicolas Ancion comme un érudit.

1 comment:

Nicolas Ancion said...

Comme il paraît que j'ai esquivé la question sur le livre unique à écrire, je poste ici la réponse que j'ai renvoyée ensuite (trop tard) sur Twitter :
"Un seul livre ? Une BD de cuisine politiquement engagée, pleine de suspens, d'humour et de poésie. J'y bosserais toute ma vie, certainement."