Masque à Rayon X
Tes ombres de pierre m'excitent
Exquise sensation de soufre
Que suffoque la foirade d'un coeur gris
M'aiguise et me décibellise
Décidément décédé et décrissé
1 000 mots dits 1 000 maux dits 1 000 maudits
Disait la Nina en chamade
Charade des paupières à nue
Crispant le vide
Caressant l'interdit
Intromission hasardeuse et innommable
Ton piège à rimes est beau
comme le scorpion de mes noces de Javel
S'ensuit une al-ghâra au goût
bigarrado d'orange amère
Le navire à vif de tes cils dérade
vers la mer de mes ors âpres
Je dérive demi-vierge comme
une bête évite la ferrade
et s'oublie comme un hit-parade
Affectation lourde
Exhibition de tes hanches de plomb
Ostentation de tes os beaux comme
une actrice déploie ses parades corrosives
Tonnerre de pétarade en plein cuivre
d'amour, ma Shéhérazade
pourquoi fuis-tu mon corps
à travers cette mise en scène de métaux
Excessif, grotesque, nègre
Mardi gras et mi-carême confondus
Tes masques transforment
ma douleur en calcaire
Tirade d'un spleen dont la physionomie
funéraire n'a d'égal que la
délicatesse de tes dentelles de taffetas
Tu dévergondes la fiévreuse qui glisse
et s'infiltre entre les grâces innombrables
Ces parfums compartimentés que des factions de papille
butinent en cachette
Sous les toiles du masque scabreux
le rade où je vide Glenfiddich sur Glenfiddich
illumine l'amiante, le soufre
et l'éther des soleils de moelle
Garce de la nuit dont le trépas me fait sourire
Déambule aux petites heures bohémiennes
d'une artère soûlante et lourde comme
le rire triangulaire de la perfection chlorique
28.10.07
24.10.07
Manu Militari - La Traversée du lac Nasser
Beau message de tolérance, ça fait changement des pimp my ride bitch et suck my tweetie bird!
Manu Militari - Voix de fait
J't'l'ai d'ja dit l'gros j'fuck CNN.
C'est clair moi j'préfere la version tchéchenne
C'est pour le monde d'ici pour C.D.N
Si tu veux qu'change mon style... Try again!
(...)
Fak juge pas l'message que j'délivre,
Dans nos sacs on n'a pas l'même genre de livres.
Les miens valent deux bâtons,
Si la vie c'est plate, on s'éclate, on n'a pas la sagesse de Platon.
(...)
Pour être comme Manu faut des rimes de sultan,
Un style insultant un flow tight su'l'temps.
22.10.07
Mascarade
les temps hêtre aux mâts
de verveine sur des morsures sylvestres
leur glas marmoréen hachent des essaims
de petites filles dont la commodité prend l'Autre
par l'infamie
et tu dévergondes la fiévreuse qui glisse
et s'infiltre entre les grâces innombrables
ces parfums compartimentés que des factions de papille
butinent en cachette
sous les toiles du masque scabreux
le bal illumine l'amiante et le soufre
éther érable et espoir ponctuent
des soleils de moelle
les garces de la nuit dont le trépas
nous fait sourire déambulent aux petites heures
bohémiennes d'une artère soûlante
et lourde comme le rire triangulaire de la perfection
=============
merci à gmc pour l'inspiration
de verveine sur des morsures sylvestres
leur glas marmoréen hachent des essaims
de petites filles dont la commodité prend l'Autre
par l'infamie
et tu dévergondes la fiévreuse qui glisse
et s'infiltre entre les grâces innombrables
ces parfums compartimentés que des factions de papille
butinent en cachette
sous les toiles du masque scabreux
le bal illumine l'amiante et le soufre
éther érable et espoir ponctuent
des soleils de moelle
les garces de la nuit dont le trépas
nous fait sourire déambulent aux petites heures
bohémiennes d'une artère soûlante
et lourde comme le rire triangulaire de la perfection
=============
merci à gmc pour l'inspiration
21.10.07
Ville de M. - Raymond Rousseau
La première fois que j'ai parlé au jardinier qui entretenait la maison depuis son abandon, il m'a fait freaker. De dire qu'il n'était pas coiffé relèverait de l'euphémisme. C'était plutôt une masse difforme qui arpentait son crâne et qui semblait se poursuivre sur son visage, descendant vers ses arcades sourcilières, puis rejoignant son nez pour se terminer sur la lèvre supérieure en une moustache touffue et ébouriffée. Le timbre de sa voix me rappelait les plus belles balades de Tom Waits; il y avait visiblement des hectolitres d'alcool à l'origine de ce gouffre sonore.
- Vous savez, me dit le jardinier, la vie n'a pas toujours été facile par icite.
- Ah bon? dis-je curieux.
- On ne vous a pas raconté? rajouta-t-il comme pour s'assurer que j'étais vraiment accroc à son histoire.
- Je vous assure que non. Pourquoi la vie était-elle difficile?
- C'était en 55 ou en 56. La guerre arrêtait plus de finir et on nous promettait que nos gars allaient revenir de Corée en un morceau. Mais évidemment, ça pas été le cas pour tout le monde. La bonne femme Bienvenue a pas été chanceuse. Son mari pis son fils sont revenus dans des bodybags. C'était presque des funérailles nationales, l'église avait jamais été pleine de même pis le cimetière était bondé. Du jamais vu que je vous dis.
- OK. C'est triste, mais en cas est-ce que ça a affecté la vie de tout le monde? ai-je osé dire.
- J'ai pas fini, trancha le jardinier qui avait l'air vexé que je l'aie coupé.
- Au fait, comment vous appelez-vous? ai-je dit pour rendre la conversation plus amicale.
- Raymond Rousseau, monsieur Karl, Raymond Rousseau pour vous servir, à la vie à la mort, me dit-il avec un aplomb militaire.
Raymond avait des yeux noirs comme le pétrole qui se déverse dans l'Arctique tous les soirs de pleine lune. Il mâchait son mégot d'Export A qui s'était éteint depuis un bon bout de temps, et sa gorge semblait se serrer d'une soif qui commençait à s'extérioriser. C'est là que je l'ai invité au bar du village.
Arrivés au bar Chez Louisette, Raymond ne s'est pas fait prier et a commandé un pichet de Molson.
- Ça fais-tu votre bonheur, monsieur Karl?
- Oui oui, pas de problème, lui ai-je rétorqué, content de m'être fait un pot de beuverie dans la ville de M.
- Donc, pour continuer mon histoire, poursuivit Raymond, après les funérailles, le monde commençait à avoir peur que leurs maris pis leurs grands gars pis leurs cousins reviennent pas de là-bas. Ben ils avaient raison d'avoir peur. Après qu'on ait enterré les Bienvenue, aucun des hommes qui étaient partis là-bas est revenu.
- Aucun? ai-je fait stupéfait.
- Aucun, répliqua Raymond avalant une rasade de Molson.
- C'est terrible! ai-je fait, lui demandant de m'allumer une Export A.
J'aspirai quelques bouffées pour m'assurer que j'étais bien vivant, que ce n'était pas un autre rêve pendant lequel une catastrophe se produit, que je renverse mon café froid ou que je conduis un bolide on a road to nowhere. Les effets du cyanure d'hydrogène et du benzène m'ont vite fait comprendre que je ne dormais pas. Je toussai quelques bons coups pour être certain que les prochaines bouffées seraient inhalées sans problème.
- En fait, après l'enterrement des Bienvenue, 35 hommes sont revenus dans des bodybags, les 35 le même jour. C'était toute du monde pauvre fak ils les ont tous enterrés dans une fausse commune. Il pleuvait. C'était dégueulasse. Les mères brayaient, les épouses hurlaient, les enfants comprenaient pas ce qui se passait, personne savait plus quoi faire, pis les prêtres savaient juste nous dire de prier, que c'était la volonté de Dieu, pis toutes ces conneries-là.
- On en a eu assez pas mal vite. Y a eu comme un éclair qui a traversé le ciel pis là Réjean Cadorette, lui y avait perdu ses 3 frères pis son père, ben Réjean y était plus lui-même. Y a pris la bêche qui avait servi à creuser la fosse, pis y a crissé un coup de bêche derrière la tête du curé en criant "c'est toute de votre faute!" : le curé est tombé drette mort dans fosse avec les autres.
- Mais au lieu de le retenir, les autres qui assistaient aux funérailles ont poigné les vicaires, les prêtres pis le monseigneur qui était descendu spécialement de Montréal, pis ils les ont battus à mort à coup de râteau, de bêche pis de pelle. Le sang revolait partout, les enfants comprenaient plus rien pantoute, ils s'agrippaient aux jupes de leurs soeurs et de leurs mères pendant qu'elles crachaient dans face du clergé. Vous avez jamais vu ça, hein monsieur Karl de la grand-ville?
En effet, je n'avais jamais vu ça. Je ne répondis rien et je lui fis signe de poursuivre.
- Après ça, plusieurs ont perdu la raison et d'autres ont été arrêtés, mais ils ont tous été relâchés parce que personne a voulu témoigner contre personne. Même les policiers présents ont fermé leur yeule, c'est pour vous dire!
- Vous êtes tricotés serrés par icite, hein monsieur Rousseau? lui dis-je comme pour confirmer qu'il avait mon accord d'avoir assisté à ce massacre et de n'avoir rien fait.
- Ben serré, faut pas niaiser avec les habitants de M.
Nous prîmes tous les deux une grande gorgée de Molson en nous regardant dans les yeux : une complicité venait de naître, je faisais maintenant partie de l'histoire.
- Le plus triste là-dedans, reprit Raymond, c'est que la vie a quand même continué son p'tit bout de chemin, jusqu'à temps que la bonne femme Bienvenue ait son accident. En fait c'est comme ça qu'on l'a appelé parce que les boeufs ont jamais pu dire si c'était un homicide, un suicide ou un accident. Fak c'est devenu un accident.
Raymond me tenait en haleine, mais je le voyais songeur. Je le laissai s'allumer une Export A, il m'en tendit une que j'acceptai volontiers, puis il demanda un deuxième pichet pendant que nous finissions nos verres. J'osai lui demander ce qui c'était passé. Il me regarda avec un regard de feu et je compris qu'il aurait préféré ne pas en parler, mais il comprit que je ne m'en irais nulle part avant qu'il n'ait terminé son histoire.
- La bonne femme Bienvenue est morte brûlée dans son appartement sur la rue de la Croix. Toute le building y est passé. On a enterré 37 personnes cette semaine-là.
- Vous savez, me dit le jardinier, la vie n'a pas toujours été facile par icite.
- Ah bon? dis-je curieux.
- On ne vous a pas raconté? rajouta-t-il comme pour s'assurer que j'étais vraiment accroc à son histoire.
- Je vous assure que non. Pourquoi la vie était-elle difficile?
- C'était en 55 ou en 56. La guerre arrêtait plus de finir et on nous promettait que nos gars allaient revenir de Corée en un morceau. Mais évidemment, ça pas été le cas pour tout le monde. La bonne femme Bienvenue a pas été chanceuse. Son mari pis son fils sont revenus dans des bodybags. C'était presque des funérailles nationales, l'église avait jamais été pleine de même pis le cimetière était bondé. Du jamais vu que je vous dis.
- OK. C'est triste, mais en cas est-ce que ça a affecté la vie de tout le monde? ai-je osé dire.
- J'ai pas fini, trancha le jardinier qui avait l'air vexé que je l'aie coupé.
- Au fait, comment vous appelez-vous? ai-je dit pour rendre la conversation plus amicale.
- Raymond Rousseau, monsieur Karl, Raymond Rousseau pour vous servir, à la vie à la mort, me dit-il avec un aplomb militaire.
Raymond avait des yeux noirs comme le pétrole qui se déverse dans l'Arctique tous les soirs de pleine lune. Il mâchait son mégot d'Export A qui s'était éteint depuis un bon bout de temps, et sa gorge semblait se serrer d'une soif qui commençait à s'extérioriser. C'est là que je l'ai invité au bar du village.
Arrivés au bar Chez Louisette, Raymond ne s'est pas fait prier et a commandé un pichet de Molson.
- Ça fais-tu votre bonheur, monsieur Karl?
- Oui oui, pas de problème, lui ai-je rétorqué, content de m'être fait un pot de beuverie dans la ville de M.
- Donc, pour continuer mon histoire, poursuivit Raymond, après les funérailles, le monde commençait à avoir peur que leurs maris pis leurs grands gars pis leurs cousins reviennent pas de là-bas. Ben ils avaient raison d'avoir peur. Après qu'on ait enterré les Bienvenue, aucun des hommes qui étaient partis là-bas est revenu.
- Aucun? ai-je fait stupéfait.
- Aucun, répliqua Raymond avalant une rasade de Molson.
- C'est terrible! ai-je fait, lui demandant de m'allumer une Export A.
J'aspirai quelques bouffées pour m'assurer que j'étais bien vivant, que ce n'était pas un autre rêve pendant lequel une catastrophe se produit, que je renverse mon café froid ou que je conduis un bolide on a road to nowhere. Les effets du cyanure d'hydrogène et du benzène m'ont vite fait comprendre que je ne dormais pas. Je toussai quelques bons coups pour être certain que les prochaines bouffées seraient inhalées sans problème.
- En fait, après l'enterrement des Bienvenue, 35 hommes sont revenus dans des bodybags, les 35 le même jour. C'était toute du monde pauvre fak ils les ont tous enterrés dans une fausse commune. Il pleuvait. C'était dégueulasse. Les mères brayaient, les épouses hurlaient, les enfants comprenaient pas ce qui se passait, personne savait plus quoi faire, pis les prêtres savaient juste nous dire de prier, que c'était la volonté de Dieu, pis toutes ces conneries-là.
- On en a eu assez pas mal vite. Y a eu comme un éclair qui a traversé le ciel pis là Réjean Cadorette, lui y avait perdu ses 3 frères pis son père, ben Réjean y était plus lui-même. Y a pris la bêche qui avait servi à creuser la fosse, pis y a crissé un coup de bêche derrière la tête du curé en criant "c'est toute de votre faute!" : le curé est tombé drette mort dans fosse avec les autres.
- Mais au lieu de le retenir, les autres qui assistaient aux funérailles ont poigné les vicaires, les prêtres pis le monseigneur qui était descendu spécialement de Montréal, pis ils les ont battus à mort à coup de râteau, de bêche pis de pelle. Le sang revolait partout, les enfants comprenaient plus rien pantoute, ils s'agrippaient aux jupes de leurs soeurs et de leurs mères pendant qu'elles crachaient dans face du clergé. Vous avez jamais vu ça, hein monsieur Karl de la grand-ville?
En effet, je n'avais jamais vu ça. Je ne répondis rien et je lui fis signe de poursuivre.
- Après ça, plusieurs ont perdu la raison et d'autres ont été arrêtés, mais ils ont tous été relâchés parce que personne a voulu témoigner contre personne. Même les policiers présents ont fermé leur yeule, c'est pour vous dire!
- Vous êtes tricotés serrés par icite, hein monsieur Rousseau? lui dis-je comme pour confirmer qu'il avait mon accord d'avoir assisté à ce massacre et de n'avoir rien fait.
- Ben serré, faut pas niaiser avec les habitants de M.
Nous prîmes tous les deux une grande gorgée de Molson en nous regardant dans les yeux : une complicité venait de naître, je faisais maintenant partie de l'histoire.
- Le plus triste là-dedans, reprit Raymond, c'est que la vie a quand même continué son p'tit bout de chemin, jusqu'à temps que la bonne femme Bienvenue ait son accident. En fait c'est comme ça qu'on l'a appelé parce que les boeufs ont jamais pu dire si c'était un homicide, un suicide ou un accident. Fak c'est devenu un accident.
Raymond me tenait en haleine, mais je le voyais songeur. Je le laissai s'allumer une Export A, il m'en tendit une que j'acceptai volontiers, puis il demanda un deuxième pichet pendant que nous finissions nos verres. J'osai lui demander ce qui c'était passé. Il me regarda avec un regard de feu et je compris qu'il aurait préféré ne pas en parler, mais il comprit que je ne m'en irais nulle part avant qu'il n'ait terminé son histoire.
- La bonne femme Bienvenue est morte brûlée dans son appartement sur la rue de la Croix. Toute le building y est passé. On a enterré 37 personnes cette semaine-là.
19.10.07
Critique de Falling from the Sky
À travers MyBlogLog, je suis tombé sur Literary Lotus, une blogueuse cirtique littéraire de Hawaii qui s'est aventurée dans les méandres de Falling from the Sky, l'anthologie dans laquelle j'ai publié Thirty-Something Blues.
Elle explique très bien le principe de neo-patronage, qu'on pourrait traduire librement par mécénat moderne.
La critique est ici.
Thx Literary Lotus :)
Elle explique très bien le principe de neo-patronage, qu'on pourrait traduire librement par mécénat moderne.
La critique est ici.
Thx Literary Lotus :)
Nouveau gadget
J'ai redécouvert Last.fm hier, après m'être frustré sur différents podcasters qui ne savent pas comment streamer leur contenu...
Bref, je vous invite à vous joindre à Millette, Michaël, CarOlinade et moi sur Last.fm pour partager vos découvertes radiosymphoniques!
Voir le bidule noir en haut du blogue pour entendre ce que j'écoute en ce moment.
Bref, je vous invite à vous joindre à Millette, Michaël, CarOlinade et moi sur Last.fm pour partager vos découvertes radiosymphoniques!
Voir le bidule noir en haut du blogue pour entendre ce que j'écoute en ce moment.
17.10.07
1 000 mots dits maux dits maudits!
(Post repiqué sur le site de Nina avec sa permission)
Après le Festival Anti-Spleen et le festival hourvari...
Voici la charade en chamade, le jeu des muses ôlées, la phrase sens sûrs, le n'importe coi qui couac ou clenche ou déhanche, le vers lent déterré, la rime qui frôle la foule par le lire, le muet sans muret, le paragraphe bavard à dix vers tilt, le bouts dits d'bouts là en veux tu en voilà ! 1 000 mots dits, 1 000 mots max. Moins si tu veux, plus c'est risqué… GrRrrr!
Vous souriez? Parfait. Le jeu est simple. Quelques amis : Isabelle Gaumont, Jacques Desmarais, Stanley Péan et moi-même ici brune, allons investir le Café Sarajevo, prendre un micro et faire semblant (surréalisme oblige) de kidnapper les musiciens de jazz. (*Vous, blogueurs de mon cœur, c'est plus tard que vous inter-viendrez, virtuellement vôtre. Restez calmes, tout ira bien). Donc, une fois les musiciens volontaires armés de Ut et de Fa Si La Mi …Une fois les notes bien serrées sous les doigts et dans les lèvres des musiciens DO RÉ sous les spots lights, nous inventerons des souvenirs, pour vos vieux jours et les nôtres.
Conteurs, acteurs, poètes, auteurs, peintres de la phrase, coloriste de la virgule et des syllabes, à vos plumes : 1 000 mots dits à pondre sans trop de tic tac trac.
La petite première de la grande affaire toute agréable, aura lieu le mercredi 31 octobre sous le thème MASCARADE (S). (à vous de choisir, avec ou sans s)
Où les 1 000 mots dits? Au CAFÉ SARAJEVO
Quand les 1 000 mots max? Tous les derniers mercredi des mois qui viennent…
À quelle heure, plaît-il : 19 h 30 heures. Pile poil recta.
Milles et kilomètres de mots dits…
Poésie, nouvelles, sketchs… marinés dans du jazz vivant.
Entracte masquée :
Devinez qui vient jaZZer
Un auteur masqué à découvrir, à deviner
L'invité emballé sans ruban sur les lèvres
Le concours pas Goncourt où vous gagnez d'être présent
1 000 mots dits… animé par Stanley Péan
* Pour les virtuelles chéries petites bêtes humaines derrière leur écran, ô loin de l'Amérique… la mission est plus facile que l'océan à la brasse. Il s'agit d'écrire 1 000 mots, max, sous le thème du mois. L'un de vos papiers de pixel s'envolera de la bouche d'une louVe et ira en direct sur la place au public.
Pour les envois : envoyez le tout à Nina louVe.
Après le Festival Anti-Spleen et le festival hourvari...
Voici la charade en chamade, le jeu des muses ôlées, la phrase sens sûrs, le n'importe coi qui couac ou clenche ou déhanche, le vers lent déterré, la rime qui frôle la foule par le lire, le muet sans muret, le paragraphe bavard à dix vers tilt, le bouts dits d'bouts là en veux tu en voilà ! 1 000 mots dits, 1 000 mots max. Moins si tu veux, plus c'est risqué… GrRrrr!
Vous souriez? Parfait. Le jeu est simple. Quelques amis : Isabelle Gaumont, Jacques Desmarais, Stanley Péan et moi-même ici brune, allons investir le Café Sarajevo, prendre un micro et faire semblant (surréalisme oblige) de kidnapper les musiciens de jazz. (*Vous, blogueurs de mon cœur, c'est plus tard que vous inter-viendrez, virtuellement vôtre. Restez calmes, tout ira bien). Donc, une fois les musiciens volontaires armés de Ut et de Fa Si La Mi …Une fois les notes bien serrées sous les doigts et dans les lèvres des musiciens DO RÉ sous les spots lights, nous inventerons des souvenirs, pour vos vieux jours et les nôtres.
Conteurs, acteurs, poètes, auteurs, peintres de la phrase, coloriste de la virgule et des syllabes, à vos plumes : 1 000 mots dits à pondre sans trop de tic tac trac.
La petite première de la grande affaire toute agréable, aura lieu le mercredi 31 octobre sous le thème MASCARADE (S). (à vous de choisir, avec ou sans s)
Où les 1 000 mots dits? Au CAFÉ SARAJEVO
Quand les 1 000 mots max? Tous les derniers mercredi des mois qui viennent…
À quelle heure, plaît-il : 19 h 30 heures. Pile poil recta.
Milles et kilomètres de mots dits…
Poésie, nouvelles, sketchs… marinés dans du jazz vivant.
Entracte masquée :
Devinez qui vient jaZZer
Un auteur masqué à découvrir, à deviner
L'invité emballé sans ruban sur les lèvres
Le concours pas Goncourt où vous gagnez d'être présent
1 000 mots dits… animé par Stanley Péan
* Pour les virtuelles chéries petites bêtes humaines derrière leur écran, ô loin de l'Amérique… la mission est plus facile que l'océan à la brasse. Il s'agit d'écrire 1 000 mots, max, sous le thème du mois. L'un de vos papiers de pixel s'envolera de la bouche d'une louVe et ira en direct sur la place au public.
Pour les envois : envoyez le tout à Nina louVe.
15.10.07
Cadeaux du grand Bourbon
Le passage de Bourbon à mon mariage a laissé des traces littéraires indélébiles : la création du blogue des Jumelles Japonaises, et un avancement à ma culture avec les offrandes suivantes :
- L'Inquisitoriale: Fugue solaire dans les îles et plateaux du langage. Où le philosophe Michaël La Chance fait parler l'écrivain d'aujourd'hui avec le poète d'hier dans un délicieux dialogue poétique et philosophique.
- La Soupe de Kafka. En 16 recettes, des pastiches d'auteurs célèbres qui nous font passer à travers les styles et les époques des plus grandes plumes.
11.10.07
Routine suivi d'erreur système
bonjour je peux prendre votre commande?
un trio big mac
frites ou salade?
frites
quel breuvage?
coke
huit et trente-deux avancez au premier guichet pour payer et au deuxième pour prendre votre commande
bonjour je peux prendre votre commande?
un trio deluxe
frites ou salade?
frites
quel breuvage?
seven-up
sept et vingt-sept avancez au premier guichet pour payer et au deuxième pour prendre votre commande
bonjour je peux prendre votre commande?
un trio double cheese
frites ou salade?
salade
quel breuvage?
orangeade
six et quarante-quatre avancez au premier guichet pour payer et au deuxième pour prendre votre commande
bonjour je peux prendre votre commande?
oui
bonjour?
bonjour
bonjour je peux prendre votre commande?
oui
bonjour?
bonjour
bonjour je peux prendre votre commande?
oui
you have failed to answer correctly three times in a row, rebooting cashier now! please wait...
(un temps)
bonjour je peux prendre votre commande?
what?
bonjour?
bonjour
bonjour je peux prendre votre commande?
i'll take a royal with cheese
bonjour?
what's good about it
bonjour je peux prendre votre commande?
i already gave you my order! i said i want a royal with cheese!
you have failed to answer correctly three times in a row, cashier will auto-destruct in 5, 4, 3, 2, 1
now destroying cashier, please wait.
(un temps)
bonjour je peux prendre votre commande?
ah! fuck that I'll go to Burger King...
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10.10.07
We Are the Buzz
En vérifiant mes stats sur technorati, je me suis aperçu qu'un certain Blogueur au ralenti me mentionnait sur son blogue. Intrigé, je m'y suis précipité pour trouver une liste de blogues...
Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir LKM. Tout est fiction dans la vidéo We are the buzz diffusé par stagueve sur Daily Motion!
C'est à la première minute, à la dix-huitième seconde.
Et vous, y êtes-vous? Remarquez, même si vous n'y êtes pas, je vous aime quand même :)
Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir LKM. Tout est fiction dans la vidéo We are the buzz diffusé par stagueve sur Daily Motion!
C'est à la première minute, à la dix-huitième seconde.
Et vous, y êtes-vous? Remarquez, même si vous n'y êtes pas, je vous aime quand même :)
9.10.07
J.
Jean
Jouit
En jets
Jaillissant
Vers Jérusalem :
Julia et Jeanne en sont jalouses
Il ne me manque que trois fibs pour avoir fait tout l'alphabet : k, x et z s'en viennent!
Jouit
En jets
Jaillissant
Vers Jérusalem :
Julia et Jeanne en sont jalouses
Il ne me manque que trois fibs pour avoir fait tout l'alphabet : k, x et z s'en viennent!
8.10.07
Ramón Zivarilló
Mon nouveau meilleur ami s'appelle Ramón Zivarilló. Il travaille pour Une Compagnie internationale importante inc.
1.10.07
Copier, modifier, distribuer
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