Passés par chez Bourbon, c'est bon.
Les vêtements lancés sur les murs, à la verticale, offrent une résistance que seul mon désir peut comprendre.
Pas grand-chose.
Une inifinitésimale parcelle de qui je suis oublie que je marche avec une araignée au plafond. Ta respiration m'agresse et je rampe sur ta colonne vertébrale; c'est difficile et, au bout du compte, c'est assez bon. Je n'arrive pas toujours à t'étendre de tout ton long.
Lorsque je m'appuie sur tes fesses, c'est la même chose. Sauf que mon vit n'est pas (toujours) dur, tout comme tes mamelons sont (parfois) érectiles. Le sexe offre une résistance bien particulière : celle que je lui expose.
Je dresse des murmures, je traverse des vallées. C'est un espace chaud et humide où je peux facilement glisser, délirer, et, disparaître.
Aussi, j'apprends à baiser ma divine. Je fabrique des nageoires en latex, je fais de l'origami tantrique et je laisse le corridor salin se refermer sur moi jusqu'à ce que le silence crie, trop suçotant, débloque quelques artères de mon dard d'où le nectar viendra s'écouler, voguer : "a very slow flow of music calibrating my wife".
Il n'y a pas tant de partenaires à explorer, surtout beaucoup de caresses à investiguer. Au bout de la nuit, mon coeur terrassé continue de battre et je sens le sang à l'encoignure de tes lèvres qui, venant lover ma langue, remonte à la source pour se faire englober, encore, toute son essence.
2 comments:
Admiratif au boutt!
Tin ! Le r'voilà le Bourbon givré... Fine. Good for him.
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