30.9.08

Jack the Man, poète cannibale

Félicitations Jack! Enfin un recueil du grand cannibale en personne!

Garde-m'en un, c'est une histoire de troc, les lancements au mois d'octobre ;-)

COMMUNIQUÉ - Pour diffusion immédiate


Quoi : Lancement de Poèmes cannibales : Loin dans ma campagne
Un recueil de Jacques Desmarais
Aux Éditions de La Brochure (France)
Quand :  le jeudi 9 octobre 2008 dès 17h
Où : au Bistro In Vivo
http://www.bistroinvivo.coop/
4371, rue Ste-Catherine Est, Montréal
métro VIAU (lignes 34 ou 125 ouest)
ou métro PAPINEAU (ligne 34 est) 

Les Éditions de la Brochure, en collaboration avec les Productions Train de Nuit (Jack), lance un recueil de récits-poèmes de Jacques Desmarais qui sont précédés par un « mot pour Jacques » de Michel Garneau. L'ouvrage regroupe des textes qui ont été créés à la radio de Radio-Canada entre 1997 et 2002. Il donne aussi à lire des poèmes récents dont quelques-uns ont été faits en public, notamment sur les scènes slam de Montréal.

Le lancement sera agrémenté de quelques lectures avec la participation de :
Le tirage du recueil est confidentiel. Il sera disponible lors du 5 à 7 au Bistro In Vivo au coût de 15$.  C'est la place où aller ce soir-là!

R.S.V.P.
Courriel: jacquesdesmarais@videotron.ca
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29.9.08

Poésie tricotée serrée

Quoi: Poésie tricotée serrée
Quand: le mercredi 1er octobre à 20h
Où : au Théâtre Petit Champlain (68, rue du Petit Champlain, Vieux Québec)

Entrée libre!

Des institutions de la francophonie belge (de la province et de la ville de Namur) souligneront le 400ème anniversaire de Québec par un spectacle métissant la poésie à la musique et à la vidéo. Métissage, également, sur le plan des origines puisque dans ce happening, qui sera présenté gratuitement au Théâtre Petit Champlain, deux poètes et un musicien de la Belgique pourront tricoter serré leur poésie à celle de poètes ou artistes de Québec et de Trois-Rivières.

Les poètes réunis ont tous développé une manière qui leur est propre d'actualiser la poésie sur scène (performative, sonore, vocale ou visuelle). Tant inopinée qu'inespérée, cette rencontre promet de diffuser son lot de surprises, d'émotions et d'énergie. Le Tremplin d'actualisation de poésie (TAP) est heureux de s'y associer : il s'agit d'une occasion rare à Québec que nous vous encourageons chaleureusement à ne pas manquer.

Poètes invités :

  • Éric Brogniet (Belg)
  • Sébastien Dulude (T-R)
  • André Marceau (Qc)
  • Guy Marchamps (T-R)
  • Hélène Matte (Qc)
  • Vincent Tholomé (Belg)

Musicien : Steve Louvat (Belg).

Vidéo, ambiances sonores et scénographie : Alain Fleurent (T-R).

Présenté par : N-E-W (Namur-Europe-Wallonie) ; la Ville de Namur ; le Tremplin d'actualisation de poésie ; et la Ville de Québec. Avec la collaboration de : la Délégation Wallonie-Bruxelles à Québec ; la Maison de la poésie de Namur ; le CRGI ; et la province de Namur.

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Pour infos : tél.: 523-1174 ; courriel : tapoesie@hotmail.com


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Bio-biblio-discographies (résumées) des poètes et artistes invités

Éric Brogniet (Namur, Belgique)
Éric Brogniet  <http://www.rabaska.com/super/chroniques/2003/04/20030414_go.htm> est né le 16 août 1956. Fondateur et directeur de la revue de poésie « Sources » (1987-2000) et de la collection « Poésie des Régions d'Europe » (1988-2000), il fut conseiller littéraire à la Maison de la Poésie de Namur, de 1987 à 2000 où il a organisé de nombreuses lectures, rencontres et colloques littéraires de haut niveau.   De 2000 à 2003 il a été chargé de la politique des Lettres et de la Lecture publique auprès du Ministre des Arts, des Lettres et de l'Audiovisuel de la Communauté Wallonie-Bruxelles. Durant la Présidence belge de l'Union européenne en 2001, il a travaillé à l'organisation des colloques "Une Europe de la Création" et du premier Colloque de Bruxelles sur l'Art Contemporain, "Le Corps et son autre".  Il est aujourd'hui Directeur de la Maison de la Poésie et de la Langue française à Namur et du Festival international  de la Poésie Wallonie-Bruxelles. Il a publié une trentaine de livres de poésie.

Sébastien Dulude (Trois-Rivières, Québec)
Sébastien Dulude réside à Trois-Rivières où il est actif dans la sphère de la poésie et de la musique expérimentale. Il fait partie de différentes formations musicales dans lesquelles il développe les possibilités du traitement électronique de sa voix en temps réel. Il a de plus organisé et participé à de nombreuses lectures et événements interdisciplinaires liés à la poésie, un peu partout au Québec. À l'écrit, ses textes ont été publiés dans les revues Estuaire et Le Sabord. Il poursuit aujourd'hui des recherches doctorales sur la spatialisation et la performativité du texte dans la poésie québécoise.
 
Alain Fleurent (Trois-Rivières, Québec)
Alain Fleurent est inscrit depuis presque vingt-cinq années dans une démarche multidisciplinaire multidimensionnelle. Il interpelle les publics par diverses approches hybrides. Sa recherche d'un art global l'a amené à proposer des ¦uvres en quête du poétique, intégrant ou s'intégrant à des installations, de la vidéographie d'art, de la poésie et musique expérimentale. Cette polyvalence lui permet de faire circuler ses préoccupations à travers de multiples modélisations en inscrivant régulièrement actions et sens dans des lieux cibles. Il ne cherche pas à proposer une synthèse de ses propositions, il en propose l'expérience sensible par diverses stratégies d'immersion publique. Les aspects in situ sont fortement présents pour la prospection des lieux et des actions. http://metatranse.blogspot.com
 
Steve Louvat (Namur, Belgique)
Né en 1974, Steve est passionné depuis son enfance par le banjo bluegrass à 5 cordes et la guitare picking. Ses performances remarquables le conduisent rapidement à jouer sur de nombreuses scènes en Belgique. Dès 1993, c'est aux Etats-Unis qu'il peut partager son talent et ses coups de coeur musicaux avec les meilleurs musiciens de la scène bluegrass. Ces moments inoubliables donneront des ailes à son inspiration personnelle. Son dernier CD est sorti en septembre 2007 : "A new morning". www.stevelouvat.com

André Marceau (Québec, Québec)
Fondateur du Tremplin d'actualisation de poésie (TAP) et animateur des Vendredis de poésie (1998) et du Slam de poésie à Québec (2007), il a développé l'idée d'une poésie vivante et d'une poésie performée. Depuis une quinzaine d'années, il pratique la poésie de façon trandisciplinaire et ne compte plus les performances qu'il a effectuées. Il a réalisé des disques collectifs de poésie vivante ainsi qu'un disque solo « Pop sac-à-vie ». Il a publié en revue (dont Estuaire, Moebius, Cahiers Folie/culture) ainsi que des recueils de poésie ou de haïkus. Il a participé à quelques tables rondes universitaires sur la poésie et la performance. Il a publié quelques brefs essais sur la poésie actuelle.

Guy Marchamps (Trois-Rivières, Québec)
Guy Marchamps est né à Trois-Rivières en 1958. Animateur littéraire et culturel depuis 1980, il est cofondateur de la revue Le Sabord (1983) et organisateur de plus d'une centaine de rencontres littéraires et spectacles de poésie. Il a exercé plusieurs métiers tels : travailleur d'usine, technicien de scène, bibliothécaire, professeur de littérature, libraire et chroniqueur culturel à la radio. Il a publié une douzaine de livres de poésie dont L'Innommé (prix Clément-Morin et prix Gérald-Godin de la ville de Trois-Rivières). Dernière parution (septembre 2008) La nuit, tous les éléphants sont gris, de la poésie pour les enfants chez Soulières éditeur.

Participation à sept livres d'artistes et à plus d'une quarantaine de revues et journaux principalement au Québec mais aussi en France, en Belgique, au Mexique et aux Etats-Unis.

Hélène Matte (Québec, Québec)
Hélène Matte est une poète issue des arts visuels qui dit, ou encore une artiste imagière qui écrit. Gestionnaire culturelle, peintre et performeure : son art est interdisciplinaire. Sa pratique s'intéresse particulièrement à la poésie et au dessin en tant qu'actes de présence. Elle compte à son actif plusieurs expositions d'arts visuels et est l'auteure de l'événement-CD Chansons dégoulinantes et poèmes acculés au pied du mur présenté à Québec, Montréal et Vancouver. En 2007, elle prenait part à la finale provinciale de Slam et réalisait le spectacle VOYAGE VOYAGE qui lui valu le Prix VIDERE-événement. Son livre-DVD, Lever du jour sur Kinshasa, est publié aux éditions Planète Rebelle.

Vincent Tholomé (Namur, Belgique)
Né à Namur (Belgique) dans les golden sixties. A fait son entrée dans le monde littéraire sur le tard en étant revuiste (revues ttc et facial). À l'époque, aura pas mal lu et performé en France. Puis a essentiellement voulu lire et écrire en Belgique. L'aventure du Big Band de Littératures Féroces avec ou sans Dents restera pour lui un super souvenir.

Il a été ensuite membre du quatuor d'improvisations sonores et verbales [kwad]. Puis, après tout ce périple dans le monde du son, a ressenti l'envie de revenir à l'écriture. People, version courte de Tout le monde est quelqu'un, en est le premier fruit. Publie ensuite The John Cage Experiences, No entry (version courte) et publiera bientôt Kirkjubaejarklaustur. On trouve à nouveau des choses de lui en revue et sur le net. Prépare aussi quelque chose qui pourrait être un CD avec Maja Jantar, du collectif polypoétique Krikri. Anime, par ailleurs, des ateliers d'écriture pour la revue Indications, pour laquelle il s'occupe également d'un prix de critique littéraire.

23.9.08

Slam ma muse en librairie!

C'est toujours un bon feeling de voir son livre sur les tablettes d'une librairie. Qu'est-ce que je raconte? C'est la première fois que ça m'arrive!

J'ai eu le bonheur de voir Slam ma muse au Renaud-Bray près de chez nous. Le produit final est impeccable, la mise en pages est aérée et c'est plein de bons textes enfin sur papier. Parce que pendant les soirées de slam, pas facile de se souvenir intégralement des textes.

Disponible dans toutes les bonnes librairies, comme qu'ils disent, mais sûrement pas au Jean-Coutu, alors hâtez-vous! Seulement 350 copies ont été imprimées.

Les slameurs:
  • Annie Beaulac
  • Frédérick Carrier
  • Christine Comeau
  • Valérie Côté
  • Pascal Larouche
  • Pierre Lavallée
  • Marc Lebel
  • Leroy K.May
  • André Marceau
  • Hélène Matte
  • Renaud Pilote
  • Véronica Rioux
Quatrième de couverture:
Dans cette anthologie, la poésie s'élève, monte le ton, prend souvent un porte-voix pour se dire, se faire entendre et saisir le corps et l'âme du lecteur. Le slam renouvelle le poème ou le chant poétique. Le slam caresse la langue, aiguise les mots, retourne voyelles et consonnes, rend le mot palpable. Cette anthologie présente les textes de douze poètes hantant les lieux du slam de la ville de Québec et parfois d'ailleurs. Ils prennent ici possession d'un espace papier où les mots n'ont pas de retenue - uniquement un esthétisme farouche et étonnant. Douze slameurs venus de la poésie, du conte, de la chanson, des arts visuels... de l'amour livre des mots et du regard... Douze slameurs à savourer.

Le soir où la poésie est morte?

Un soir sans poésie – ou si peu

Avertissement: Ce texte, subjectif s'il en est, pourrait écorcher les fans du Télé Journal qui voient en le slam un moyen d'expier tous les maux sociétaux: Afghanistan, Irak, Conservateurs, coupure dans la culture, et autres éphémérides d'actualité.

Pourtant, s'il y a un slameur à Québec qui s'est joué (ou a joué avec) des thèmes «engageants» (écologie, média, pédophilie), c'est bien moi.

Mais dimanche soir, lors de la première partie du Grand Slam à Montréal, la plus grande perdante n'aura pas été Annie Beaulac, qui n'a jamais reçu d'aussi mauvaises notes que dimanche au Lion d'Or. Le plus grand loser, non plus, n'aura pas été votre tout dévoué, qui a mérité une belle leçon d'humilité.

Et les perdants sont: la poésie et l'art.

Pour que vous compreniez mieux mon propos: l'équipe de Québec (Annie Beaulac, Paul Dallaire, Jean Désy, moi-même) s'est faite torcher par Sherbrooke par le score de 150 à 130 (on n'est pas à un centième de point près). En comparaison, Gatineau à battu Montréal 154 à 151.

Il semble que pour espérer plaire aux jurys de ce Grand Slam, il eut fallu jouer à la pute de TVA, à s'allonger jambes grandes ouvertes pour se faire pénétrer d'un enchaînement de syllabes dont la poésie, la plupart du temps, était absente (la plupart du temps, dis-je bien).

Il y avait toutefois l'étonnant Mathieu Lippé, qui nous a transportés de Kyoto jusqu'en Birmanie en passant par le Vatnajökull. Il y avait Sophie et David (Sherbrooke) qui ont flirté avec la poésie dans trois slams époustouflants. Il y avait Mehdi et Guy (Gatineau) qui ont baisé les astroslameurs du monde uni. Il y avait 4 poètes de Québec peut-être trop... poétiques?

Et puis il y avait les autres.

Ceux et celles socialement inacceptables: intolérables vieux d'hospice déserté par ses enfants; inconcevables guéguerres en Afghanirakoslavie (une banlieue près de chez vous), les Big Bad Mother Fucken States (l'origine même de l'originalité poétique et de l'engagement social) et les autres thèmes écologiquement et éthiquement corrects. Ou socialisme poétique?

Faut dire qu'avec un jury uniquement composé d'étudiants en art (philo, arts de la scène, etc.), je m'attendais à mieux.

Je ne m'attendais pas à ce que des sujets aussi racoleurs obtiennent la faveur du jury. Je ne m'attendais pas à ce que l'humour, le sensationnalisme, les effets spéciaux et autres populismes dament le pion à la poésie.

Il semble que pour obtenir une note décente à ce Grand Slam, il eut fallu favoriser le Revlon, le coup d'éclat, l'artifice. Car vous le valez bien.

La poésie, assise au bar où près de la console de son, devait être encore trop saoule ou occupée à se faire reluquer.

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En discutant après la compétition avec quelques amis, et m'étant remis de ma frustration slamesque, nous avons parlé de poésie. Pas à pelleter des nuages pour se construire un château de rimes, mais bien à tenter de la cerner. La poésie n'a plus de cadre. La poésie rime et ne rime pas. La poésie est prose et vers. La poésie est et n'est pas. Nulle part et partout à la fois. La poésie est faite, rien ne va plus. Put your money where your rhyme is.

La poésie se cache entre deux attentats-suicides et un accord de paix. Elle passe aux nouvelles entre les dents de Sophie Durocher. À 110%, elle est «pour» les batailles au hockey junior. Pendant les Gémeaux, elle crie haut et fort son écoeurantite face aux coupures des Conservateurs en culture. La poésie fait rimer «bateau» avec «château» à Tout le monde en parle et sourit de sa trouvaille. Ah oui! Et la poésie tire sur des adolescents à coups de mitraillette sur YouTube, en Finlande, à la Polytechnique, dans une école près de chez vous. Une histoire vraie.

La poésie s'est transformée. Elle est partout.
Elle s'est staracadémisée. Comme Passe-Partout.
(Ben quoi? Faut que ça rime. Ah non? Mais la poésie c'est...)

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Tout cela m'a ramené à la première question qu'on nous a proposé au bac en Études françaises: qu'est-ce que la littérature? Je me rappelle vaguement avoir écrit un truc probablement ronflant sur l'art des mots, comme la musique est l'art des sons (première question posée en théorie musicale).

À l'université, j'étais choqué d'entendre les profs parler de la littérature et de ses sous-genres. Je trouvais le discours pédant. Mais plus aujourd'hui.

Pour toutes les écrivaines de romans à succès (aka Best Sellers), il n'y a qu'un Danielewski. Pour tous les poètes engagés, il n'y a qu'un Loco Locass. Pour tous les slameurs bien pensants, il n'y a qu'une poésie. Inutile que la poésie pense bien, d'en faire une norme altermondialiste machin. La poésie normalisée... I crack myself...

La deuxième évaluation universitaire qui m'avait frappé, c'était celle qui consistait à défendre l'une des deux positions suivantes: l'art pour l'art (en s'appuyant sur un texte de Robbe-Grillet), et l'art engagé (basé sur un texte de Sartre). J'avais choisi la première proposition pour son caractère universel, trouvant que la deuxième (proposition) prostituait trop le caractère de l'art par sa temporalité, par son socialisme bourgeois, et autres démagogies idéologiques.

Malgré mon attirance pour les deux positions car, qui n'aime pas se faire mettre en bouche de temps en temps, et malgré que je n'aie que très peu d'affinités avec l'élite artistique, je n'ai d'autres choix que de basculer dans le camp du slam pour le slam, ne serait-ce que par désir d'entrevoir l'infini.

Qu'est-ce que la littérature, qu'est-ce que la poésie, qu'est-ce que le slam? Le slam doit-il être engagé pour être?

Écrivez-moi entre 7 et 10 pages à double intreligne en Times New Roman 12 points. Aucun retard ne sera accepté, même si une tuerie se déroule dans un hospice hébergeant des héros de la Deuxième Guerre dans votre quartier.

19.9.08

Je slamme à Montréal

Bon c'est un peu tard pour vous en parler, mais si vous lisez mon blogue vous le savez déjà ;-)

Si ça vous tente, je slamme dans le cadre du Grand Slam. C'est une compétition provinciale qui met aux prises les meilleurs slammeurs de Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau.

C'est dimanche le 21 septembre à 20h au Lion d'or. Les portes ouvrent à 19h
http://www.cabaretliondor.com/liondor/fr/index.asp?page=11&evenement=812
1676, rue Ontario Est
(514) 598-0709
Les billets sont 8$ disponibles à la porte seulement.

Ça me ferait plaisir de vous y voir!

18.9.08

Qui représentera Québec au Grand Slam 2008?

Communiqué d'André Marceau de Slam Cap

C’est à la finale du Slam de poésie de la Capitale, tenue au Café-bar l’AgitéE le 18 août dernier, qu’ont été désignés les gagnants de la deuxième saison de la Ligue québécoise de Slam (LiQS) pour la région de Québec. Ils ont obtenu les plus hauts pointages au cumul des demi-finales et de la finale, accordés par un jury formé de spectateurs choisis au hasard lors des soirées.

Pour la deuxième année consécutive, le Festival international de la littérature (FIL) à Montréal accueillera le Grand Slam de la Ligue québécoise de slam. En effet, les 21 et 23 septembre les slameurs gagnants des Slams de poésie tenus par les équipes de Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau affiliées à la LiQS, rivaliseront pour le titre de ville Slam de l'année 2008 et, pourquoi pas, pour le titre de slameur solo de l’année.

Il nous fait plaisir de vous dévoiler officiellement l’identité des quatre slameurs qui représenteront la ville de Québec:

  • la championne 2008 au Slam de la Capitale : Annie Beaulac
  • en seconde position : Paul Dallaire, un poète de Trois-Rivières qui s’est inscrit aux joutes de Québec
  • en troisième position : Jean Désy
  • puis en quatrième : LeRoy K. May

Nous leur souhaitons la meilleure des chances!

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Source : André Marceau, slammestre pour SLAM cap

tél.: (418) 523-1174

courriel : slamcap@live.ca


SLAM cap, présentateur officiel à Québec des soirées de Slam de poésie de la Ligue québécoise de Slam (Liqs)
SLAM cap : slamcap@live.ca
Tremplin d'actualisation de poésie (Tap) : tapoesie@hotmail.com

16.9.08

Vu d'ici de Mathieu Arsenault... au théâtre

Quoi? Vu d'ici de Mathieu Arsenault
Où? Théâtre Péril / Christian Lapointe
Quand? 23 septembre au 4 octobre, du mardi au samedi à 20h

Mathieu Arsenault écrivait :

En mars dernier, Christian Lapointe du Théâtre Péril m'a approché pour adapter Vu d'ici au théâtre. Moi je suis pessimiste dans la vie, alors je me suis dit: «C'est très bien tout ça, mais je commencerai à m'exciter quand on sera rendu à jouer le truc». Or, je commence à m'exciter parce que ça commence  le 23 septembre et que ça s'annonce pour être très bien. J'ai vu une répétition, ça dure une heure et demie et je pense pas qu'on ait le temps de s'ennuyer. C'est plein de télés sur la scène il y a du gazon synthétique du pain tranché des bâtonnets de poisson la chanson thème de passe-partout et ça finit dans de la boucane pis du bruit pis ça pue l'essence! On est loin de Denis Marleau!

Si vous avez pas lu le livre, pourquoi vous forcer quand vous pourriez venir l'écouter? Si vous l'avez lu, c'est encore mieux.

Allez-y de bonne heure, d'un coup vous vous diriez «maudine que c'tat bon, m'a y retourner avec ma matante de Brossard et mon cousin de St-Bruno-de-Montarville, c'est rare que ça parle du Dix30 au théâtre.»
  • Texte : Mathieu Arsenault
  • Adaptation : Mathieu Arsenault, Christian Lapointe et Jocelyn Pelletier
  • Mise en scène : Christian Lapointe
  • Interprète : Jocelyn Pelletier
  • Scénographie : Jeff Labbé
  • Musique et environnement sonore : Mathieu Campagna
  • Lumière : Martin Sirois
  • Assistance à la mise en scène : Adèle St-Amand
Billetterie en ligne : www.lachapelle.org ou par téléphone: (514) 843-7738
La Chapelle, 3700 rue Saint-Dominique, Montréal (Qc), H2X 2X7

15.9.08

Le Grand Slam - finale provinciale de slam au Lion d'Or

Source : FIL 2008

Le Grand Slam


Pour la deuxième année consécutive, le FIL accueille l'événement le plus couru du monde slam, il s'agit du Grand Slam de la Ligue Québécoise de Slam. En effet, les 21 et 23 septembre des slameurs et slameuses issus des slams de poésie mensuels tenus par les équipes de Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau affiliées à la Ligue, rivalisent pour le titre de ville Slam de l'année 2008.

Lancés par Marc Smith, il y a plus de 20 ans à Chicago, les slams de poésie dépoussièrent les traditionnelles nuits de poésie, dynamisent le verbe et placent la performance au premier plan. Genre oratoire à part entière, le slam est devenu, partout où il s'est imposé, un phénomène médiatique et populaire. Et pour cause! Faisant face à un public qui vote pour leurs performances, les slameurs s'affrontent pour l'amour de la poésie, et ce, sans accessoire, ni musique ni costume, et dans un laps de temps n'excédant pas trois minutes au chrono. 



12.9.08

Slam ma muse - Scoop

On peut enfin en parler! J'ai été approché l'été dernier (déjà...) pour publier dans une anthologie de slam de Québec.

C'est maintenant officiel (mon Ron)!

Le lancement aura lieu le 6 octobre à l'AgitéE (251, rue Dorchester, Québec) sûrement aux alentours de 20h. Paraît que je lirai quelque chose, peut-être la rubrique nécrologie du Soleil, mais slammée ;-)

Titre : SLAM ma muse – Anthologie de la poésie slamée à Québec

Choix et présentation d'André Marceau et Anne Peyrouse


Slammeurs :

  • Annie Beaulac
  • Frédérick Carrier
  • Christine Comeau
  • Valérie Côté
  • Pascal Larouche
  • Pierre Lavallée
  • Marc Lebel
  • Leroy K.May
  • André Marceau
  • Hélène Matte
  • Renaud Pilote
  • Véronica Rioux

Publié aux éditions Cornac, anciennement connu sous Le Loup de Gouttière.


Sur le site de la Librairie Pantoute, on lit :

Les éditions Le Loup de Gouttière, intégrées depuis le printemps à l'écurie Michel Brûlé sous le nouveau nom d'Éditions Cornac, proposera en septembre ses premières nouveautés. André Marceau et Anne Peyrouse ont concocté une anthologie de slam-poésie de Québec, Slam ma muse. Madame Peyrouse fera également paraître un nouveau recueil intitulé Sables d'enfance.

En espérant vous y voir!

11.9.08

Processus d'abstraction

EXPOSITION

Processus d'abstraction

une exposition collective de :
  • Wendy Bishop
  • Pierrette Bouchard
  • Maxine Cuttler
  • Hélène David
  • Corinne Laloum
  • Suzie Mitchell
  • Margot Ravon
  • Dominique Silvestre
  • John Wolforth
Quand : vernissage le jeudi 11 septembre à compter de 18h
Où : Restaurant Chez le Portugais (4134 Saint-Laurent, Montréal)

L'exposition se tient du 11 sept. au 12 oct. 2008

4.9.08

De l'oralité

MAJ

Comme Le Devoir a publié mon commentaire, je me rétracte... et je modifie l'article en conséquence ;-)

C'est mon bon ami Giuseppe, aka l'Italian Stalion, qui m'a envoyé un lien vers un article sur une découverte fascinante pour tout groupie québécois de Jack Kerouac, soit une oeuvre du grand Jacques en français (joual, whatever, ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas puriste...).

Je reproduis ici le commentaire que j'ai laissé sur Le Devoir. L'article original est ici : http://www.ledevoir.com/2008/09/04/203916.html

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De l'oralité

Même si le commentaire de monsieur Montoya est très juste (laissons Kerouac être Jack Kerouac, le grand auteur américain, et non ti-Jean), je trouve intéressant de voir une autre facette de son oeuvre qui, même si elle est loin de rejoindre le génie de sa prose américaine, montre bien ses origines, à St-Henri.

Peut-être est-ce parce qu'un côté de ma famille y a grandi, mais je reconnais l'accent, les expressions de l'époque et même si on ne peut pas considérer ce microroman comme un chef-d'oeuvre, il n'empêche qu'il pique la curiosité.

L'oralité est-elle moins littéraire? Discutable.

Je trouve également fascinant que l'oeuvre posthume de Kerouac continue à s'élargir. D'être fier que Kerouac ait des origines canadiennes-françaises (car comme le précise monsieur Montoya, les Québécois, ça n'existait pas dans les années 50), c'est une chose. Mais de vouloir l'assimiler à notre littérature par manque de grands auteurs (peut-être?), il y a un pas à ne pas franchir.

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Découverte d'un deuxième roman en français de Jack Kerouac par Gabriel Anctil


Sur le chemin, sous-titré On the Road, est le titre d'un roman de Jack Kerouac rédigé en français en 1952, qui vient d'être découvert à New York. Inédit et insoupçonné, le manuscrit dormait depuis plus d'un demi-siècle dans la noirceur des archives. Ce livre jette une lumière tout à fait nouvelle sur l'oeuvre de ce fils de Canadiens français, considéré comme l'un des écrivains les plus importants du XXe siècle. Il y a tout juste un an, Le Devoir avait révélé en primeur la découverte d'un premier roman et de plusieurs écrits français du célèbre écrivain. La nouvelle avait alors fait le tour du monde.

On savait Jack Kerouac fier de ses origines canadiennes françaises, mais on ignorait, jusqu'à tout récemment, que le célèbre écrivain américain avait créé une oeuvre littéraire dans sa langue maternelle. Sur le chemin, son deuxième roman, a été écrit en joual en décembre 1952, à Mexico. Il prouve désormais, hors de tout doute, la capacité de Kerouac de manier la langue québécoise, la langue de ses ancêtres.

Sur le chemin est un court roman d'une cinquantaine de pages. Il a été rédigé à la main dans un cahier de notes bon marché. Il raconte l'histoire fantastique d'un groupe d'hommes qui se donnent rendez-vous dans le Chinatown, à New York.

Kerouac avait déjà évoqué l'existence de ce roman dans une lettre qu'il avait écrite le 10 janvier 1953 à Neal Cassady, celui-là même qui lui a inspiré le fougueux personnage de Dean Moriarty dans le célèbre roman On the Road: «À Mexico, peu de temps après ton départ, j'ai écrit en cinq jours, en français, un roman sur toi et moi alors que nous étions enfants en 1935, où nous rencontrons Uncle Bill Ballon, ton père, mon père et quelques blondes sexy dans une chambre avec un Canadien français débauché ainsi qu'un vieux Model T Ford. Tu le liras imprimé un jour et tu riras. Il représente la solution pour les intrigues de On the Road, toutes les intrigues et je vais le soumettre dès que j'aurai fini de le traduire et de le dactylographier.»

Quelques jours plus tard, Kerouac, traduisit effectivement Sur le chemin. Le roman devint en anglais Old Bull in the Bowery. Ce texte demeure également inédit à ce jour.

Sur le chemin n'est pas une version française d'On the Road mais propose des thèmes récurants de l'oeuvre de Kerouac, tout en laissant concevoir que l'auteur n'aurait peut-être pas traduit en français son plus célèbre livre sous le titre de Sur la route.

Sur le chemin s'ouvre ainsi: «Dans l'mois d'Octobre 1935, y'arriva une machine du West, de Denver, sur le chemin pour New York. Dans la machine était Dean Pomeray, un soûlon; Dean Pomeray Jr. son ti fils de 9 ans et Rolfe Glendiver, son step son, 24. C'était un vieille Model T Ford, toutes les trois avaient leux yeux attachez sur le chemin dans la nuit à travers la windshield.» Le nom du personnage de Dean Pomeray est un pseudonyme utilisé pour parler de son bon ami Neal Cassady.

Dans le roman, Ti-Jean n'est autre que Kerouac lui-même. Il a 13 ans. Il est accompagné de son père, Léo, véritable nom du père de Kerouac. Ils quittent Boston en automobile pour New-York. Ils vont y rejoindre leurs amis afin de les aider à trouver un appartement: «C'était un gros nuit dans leur vies, c'était leur premier trip ensemble à New York, en machine; le père ava déjà venu ça Boston-New York boat, et une fois ça train; mais là c'était le gros chemin, le tapis noire actuelle de la ville.»

Autant la narration que les dialogues de Kerouac représentent une transcription de l'oralité. Comme ce fut le cas pour La nuit est ma femme, son premier roman écrit en joual, Kerouac rédige Sur le chemin dans un français très proche de la langue qu'il parlait durant son enfance à Lowell, une ville du Massachusetts où les immigrants canadiens français forment alors près du quart de la population.

Kerouac transforme le français, le met à sa main, change l'orthographe de certains mots et en invente d'autres afin de créer un joual musical et ludique qui apparaît, à bien des égards, unique dans la littérature francophone.

Le joual kérouakien réussit à traduire l'émotion qui habite tant le père que le fils dans cette grande aventure: «"On t've trouvera un tivoyage icite, on voirra si on peu aidez le vieux bum avec son kid, ont l'air à jamais v'nu, c'est des parents, on bavassera un peu, on mangera tet'ben un ti-feed, et moé pi tué on s'enala a Times Square voire des shows. Les burlesc pis les vodville show pi les nouveaux portra pi ils disent qu'y a des portras français -- ça sera beau en voire un porta en francais. Ça faira braillez les yeux voire un tite scène avec les amants sur le lit, Marie-Louise m'a contez ca, ca a vue un a Boston - Bon ma ton ti drap alentours de tes genoux la pis d'or si té capable - m'ava drivez droite a New York pis je parle pu." Et le tigas dorma dans machine de l'éternité noire, que son père conducta à travers de la nuit.» Tout comme il le fait dans son oeuvre en anglais, Kerouac vise avant tout à créer une littérature basée sur les sons, l'énergie et l'authenticité du langage de la rue.

Un Canadien français à Manhattan

Les deux voitures au coeur de Sur le chemin arrivent finalement à destination. Les hommes se sont donné rendez-vous dans un bar miteux du Chinatown où les attend Old Bull Balloon. Ce personnage est fortement inspiré d'un ami de Kerouac, l'écrivain William Burroughs, qui, dans On the Road, est présenté sous le pseudonyme d'Old Bull Lee. Tout droit sorti de l'imagination de Kerouac, la rencontre entre ces différents hommes n'a bien sûr jamais eu lieu, fait assez inusité dans l'oeuvre très autobiographique de l'auteur.

Lassés d'attendre Omer, ce Canadien français qui doit les rejoindre à New York, les hommes commencent à boire et à jouer aux cartes. Pendant ce temps, Omer, sous l'effet des amphétamines, une drogue que consommait beaucoup Kerouac à l'époque de la rédaction de ce roman, délire dans un appartement. Le lecteur ne sait trop si ce que le personnage voit est vrai ou non: le voilà qui parle à une femme nue, s'imagine voir des squelettes et se croit même, pendant un moment, transporté en Russie...

Le roman se termine dans une confusion totale, alors que tous, sauf Léo et son fils, repartent chez eux. De son côté, le jeune Ti-Jean observe son père, qui continue de boire et de jouer aux cartes avec des Chinois et des Noirs du quartier: «Le pauvre tigas ava pas mangé d'la journée, son père avait eu une coupole de drinks et ne pensa pas manger comme a coutume, et Ti-Jean le suiva dans ça, dans leur aventure.»

Le grand tour de force de Sur le chemin est de faire rencontrer deux Kerouac: l'enfant de 1935 et l'homme de 1952 tant que le Franco-Américain et le Beatnick. C'est aussi le seul texte d'importance de Kerouac à avoir été écrit d'abord en français avant d'être traduit par l'auteur en anglais.

De Mexico à Montréal

En décembre 1952, lorsqu'il rédige Sur le chemin, Kerouac vient rejoindre à Mexico son vieil ami William Burroughs. Collectionnant alors les lettres de refus des éditeurs, il ne peut que constater que sa carrière d'écrivain est un lamentable échec. Il persévère néanmoins et écrit nuit et jour les romans qui formeront la grande Légende des Duluoz, nom qu'il donne à l'oeuvre autobiographique qu'il est en train de bâtir.

En 1951, en début d'année, Kerouac rédige en français La nuit est ma femme. Quelques jours plus tard, en avril 1951, il plonge frénétiquement dans l'écriture de son chef-d'oeuvre On the Road, qu'il écrit en trois semaines sur un énorme rouleau de papier.

En juillet de l'année suivante, il écrit dans les toilettes de l'appartement de son ami junkie William Burroughs Doctor Sax, l'un de ses romans les plus canadiens-français. En décembre 1952, après avoir travaillé quelques mois sur les chemins de fer de la région de Los Angeles avec Neil Cassady, Kerouac se lance dans la rédaction de son autre roman français, Sur le chemin.

Kerouac a alors 30 ans, brûle la chandelle par les deux bouts et sent que la fin de sa grande période de voyages pointe à l'horizon. Il désire retrouver le calme et la quiétude de sa vie familiale et il rêve du Québec.

À son retour New York, il écrit à Neal et Carolyn Cassady: «New York est formidable, j'aime l'hiver, les tempêtes, la neige, les longues marches en bottes. J'irai vivre au Canada français éventuellement avec Mémère, et le ferai pour les tempêtes et la santé que j'y trouverai.»

En mars 1953, Kerouac se rend même à Montréal, où il note dans un de ses cahiers: «Montréal (dans une "taverne"): Montréal est mon paradis. Ils m'ont presque refusé l'entrée. Restaurant de gare de San Francisco combiné avec une taverne de paysans de Mexico + Lowell - O Thank's Lord.» Visiblement, Kerouac se sentait bien chez lui au Québec.

2.9.08

Lancement de Lever du jour sur Kinshasa

Hélène Matte lance LEVER DU JOUR SUR KINSHASA, son premier livre-DVD (Éditions Planète Rebelle)

Où? Au Sacrilège (447 St Jean)
Quand? Le 19 septembre prochain
Quoi? 5 à 7 avec projection des poèmes-vidéos et un petit buffet

Bienvenu à tous!

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Lever du jour sur Kinshasa est un ensemble de textes écrits à la suite d'un périple dans la capitale de la République Démocratique du Congo. Enregistrés en studio et arrangés avec la collaboration de l'électroacousticien Simon Elmaleh, les poèmes sont devenus l'occasion d'un DVD comprenant une série de courts-métrages réalisés par huit artistes en arts médiatiques de Québec. Dessins animés, images documentaires et vidéos d'art illustrent des poèmes empreints de sensibilité et d'humour, posant un regard actuel et inusité sur l'Afrique centrale.

En septembre 2004, je partais pour la République Démocratique du Congo malgré l'instabilité politique et les avertissements de l'ambassade canadienne qui recommandait de ne pas s'y rendre. J'allais y rejoindre mon amoureux afin de partager son expérience des lieux, outre celle de la malaria si possible. Le dépaysement a été fulgurant. Dans l'urbanité anarchique de Kinshasa, où lumière et mort se côtoient, la beauté et la peur m'ont saisi comme jamais. Fascinée par l'intensité du quotidien, j'en ai capté quelques sonorités et portraits auquels mon écriture s'est jointe. Ce sont des paysages sonores et humains qui m'habitent désormais.

Parmi les nombreux participants au projet soulignons :
Jean-Marie Alexandre, Maxime Boisseau, Olivier Breton, Henri-Louis Chalem, Marco Dubé, Simon Elmaleh, Fannie Giguère, Olivier Irakoze, Mamadou Kane, David N. Bernatchez, Justice Rutikara et, grâce à monsieur Bogumil J. Koss, plus de vingt peintres populaires congolais.

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Biographie:

Tantôt gestionnaire culturelle, tantôt performeure. Hélène Matte est une poète issue des arts visuels qui dit, ou encore, une artiste imagière qui écrit. Sa pratique s'intéresse particulièrement à la poésie et au dessin en tant qu'actes de présence. Elle compte à son actif plusieurs expositions d'arts visuels et publie régulièrement des articles dans la revue INTER ART ACTUEL. Elle est l'auteure de nombreux corpus poétiques dont le CD-événement Chansons dégoulinantes et poèmes acculés au pied du mur, présenté à Québec, Montréal et Vancouver en 2004 et 2005. Gagnante du prix Arcade-au-féminin 2005 pour le poème Lever du jour, elle était finaliste au concours provincial de Slam-poésie en 2007 ainsi que lauréate du prix VIDERE-événement pour son spectacle poétique VOYAGE VOYAGE.