8.10.08

La rentrée des mots, prise IV

La rentrée des mots sera convulsive ou ne sera pas.

Mademoiselle M et la petite G nous ont cassé les oreilles avec de l'asphalte verte et des oiseaux de goudron fait de bronze mou; c'était aussi décadent qu'un slam de poésie entre un ex-lofteur et un staracadémicien.

Madame Decastor en perdit son latin après 10 secondes top chrono: le coup de Grevisse qu'elle reçut derrière la tête ne fut pas fatal, mais la catapulte de Larousse, si. Les funérailles auront lieu à Dollard-des-Ormeaux.

Monsieur Guillaume aurait dû annuler toute l'affaire, mais incapable de cacher son profond mépris pour madame Decastor, mépris qu'il développa suite aux nombreuses avances qu'elle lui refusa, monsieur Guillaume déclara la joute nulle et s'enfuit en trottinette pour regarder Eipho, Melo et Gaëna jouer un trio de flûte en la bémol confus pour résidents d'hospices.

Stanley Péan, pantois, fit jouer du Boris Vian pendant une semaine sur Espace Musique: "Fais-moi mal Johnny Johnny Johnny, envoie-moi au ciel!"

C'était LeRoy K. May, en direct d'un monde parallèle près de chez vous.

1 comment:

Mireille Noël said...

J'imagine que ce coup de vent-ring de portes-colères décapant-décadent est un compliment.

J'aime la mer,Prévert et les espaces verts.

Tu aimes l'amer, l'enfer et les bars verts.

Nos routes parallèles s'inscrivent dans les marges des pages planches.

Je lève et croise mes mots à toi, slameur dit Leroy.

Bon vent à toi et moi,

M dit l'arène.