Si je ne l'avais pas envoyé à Bourbon pour commentaires, il serait déjà parti chez un éditeur près de chez toi, mais comme les commentaires de Bourbon étaient pleins de bon sens... ben je réécris :)
Entre-temps, voici quelques lectures qui m'ont particulièrement titillées récemment :
- Les grosses briques postmodernes américaines. Mathieu Arsenault y traite de ces auteurs dont la culture est incommensurable et qui ont l'odieux (?) de nous présenter des briques de 700 pages et plus. On n'a pas le temps de lire ça, même si on le voudrait. Auteurs mésadaptés à leur époque?
- Exemple :
- David Foster Wallace
- Thomas Pynchon
- Don Delillo
- et je rajoute Mark Z. Danielewski
- Fumet de soupe : avant-goût. Le grand souffleur, Mistral, prépare le terrain pour le tome III de Vacuum. Peut-être se rapprochera-t-il de la littérature. Ou s'en éloignera-t-il?
- Chroniques d'une avatar. Des textes, toujours courts, qui virevoltent entre le schème des pensées inconscientes et le désir patent d'être embrasé.
2 comments:
On assiste vraiment, il me semble, à un phénomène de polarisation de la production littéraire. D'un côté ces romans «maximalistes», totalisants voire encyclopédiques dont fait état M.Arsenault et de l'autre, on retrouve toute cette veine du roman «impassible», minimal. Un roman qui refuse de se dire, de dire la fin...Il y a encore le roman ludique, qui se joue des formes et des genres... Est-ce que c'est dû au baroquisme postmoderne ? Je crois que l'explication serait un peu trop facile. Il est ardu de comprendre les enjeux liés à la littérature de l'«extrême contemporain», le manque de recul nous empêche d'en saisir tous les rouages. N'empêche, c'est fascinant.
Oh, et merci pour le commentaire, mon humilité en est toute retournée.
je ne sais pas quoi te répondre, je suis moi-même perplexe face au syndrome du best-seller de pharmacie versus le torrent de science indéchiffrable.
et que dire de ses romans du quartanier et de coups de tête. vivement un nouveau vent sur l'édition!
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