28.5.09

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ton cri résonnait entre les peupliers graisseux
je lissais tes feuilles aseptisées avec mon peigne des occasions suicidées
c'était aussi bon qu'en octobre 70
et je trouais tes lèvres de mes ongles scaphandres

tes yeux s'écoulaient

... les vitres ...
au loin
... dans la pénombre circonscrite de l'aboiement télévisuel ...
;;; l'escalier qui palpitait au fond de la baignoire visqueuse ;;;
c'était toi transfiguration nanouk
... miroir glauque aux reflets absents #bb#

tu te déchirais sans lumière

3 comments:

Marie-Hélène V. said...

Ooh ! Tu as l'écriture tactile ! Que de textures, de porosités... J'en veux encore !

Christian Roy, aka Leroy said...

u r my inspiration, éma...

[M] said...

Salut!
Vouz écrivez trés bien, camarade. La source d'inspiration doit être phénoménal,félicitations...

Le journal d'un zombie avoir une nuance intéressante sang, je vais être en attente de lui.