3.11.11

L'Affaire Blue Dog

C'est novembre. C'est le NaNoWrimo, auquel je participe pour la troisième année (2006, 2008, 2011).

Objectif cette année : finir la réécriture du manuscrit qui est en réécriture depuis, me semble-t-il, 1996.

Je publierai de très courts extraits sur LKM, question de vous mettre l'eau à la bouche.

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Chapitre 3

La bonne nouvelle, c'était que j'avais trois messages et qu'il y avait trente-trois pour cent de chance que Loco m'en ait laissé un des trois. La mauvaise, c'était que j'avais un lancinant mal de tête, que deux Tylenol extra fort et deux Advil n'eussent pas pu contenir. Je ne me souvenais pas comment j'étais rentré chez moi. Et on avait mis mon bureau-appartement sans dessus dessous. On pourrait dire qu'il y avait trois mauvaises nouvelles, finalement.

26.10.11

Le cinéma documentaire québécois : perspective, tendance, continuité ?

COMMUNIQUÉ — Octobre 2011

Le numéro 238 du magazine culturel Spirale est maintenant en kiosque.

DOSSIER : Le cinéma documentaire québécois : perspective, tendance, continuité ?

Sous la direction de Stéphan GIBEAULT et Sylvano SANTINI

Avec la participation et les textes de:
  • André-Line BEAUPARLANT
  • Denys DESJARDINS
  • Stéphan GIBEAULT
  • Jacques GODBOUT
  • Olivier GRANGER
  • André HABIB
  • Rodrigue JEAN
  • Sandrina JOSEPH
  • Guillaume LAFLEUR
  • Jean-Daniel LAFOND
  • Gilles MARSOLAIS
  • Éric MONTPETIT
  • Pierre RANNOU
  • Sylvano SANTINI

Ce dossier interroge le présent de la pratique documentaire au Québec en le mettant en perspective, au regard, d’abord, d’un passé qui a marqué durablement le genre (1960-1970), ensuite, de la production internationale et, finalement, de la nouvelle technologie qui le rend accessible, tant sur le plan de la production que de la diffusion.

PORTFOLIO : Dominique Blain

Sylvie LACERTE signe la présentation d'un portfolio consacré au travail artistique de Dominique BLAIN : « “Mirabilia” ou la synthèse d'un parcours ». Rappelons trop brièvement que celle-ci a participé, notamment, à la Biennale de Sydney, à trois éditions des Cent jours d’art contemporain de Montréal et à d’importantes expositions collectives en Europe. Aux États-Unis, elle a présenté ses œuvres dans plusieurs galeries privées. Le Centre d’art contemporain Arnolfini de Bristol a réalisé une exposition de son travail dans cinq institutions du Royaume-Uni.

NOS CHRONIQUES

À lire — la première chronique de notre toute nouvelle écrivaine invitée, Catherine MAVRIKAKIS!

Les textes de nos rubriques régulières sont notamment consacrés à :
  • Daniel BENSAÏD
  • Marie BRASSARD
  • Daniel DANIS
  • Lydia FLEM
  • Phlippe FOREST
  • Jean-Claude GALLOTTA et Claude-Henri BUFFARD
  • Maylis DE KERANGAL
  • Virgile LOYER et Damien MACDONALD
  • Marielle MACÉ
  • Catherine MAVRIKAKIS
  • Santiago MITRE
  • Marcel MOREAU
  • Anne-Marie NINACS
  • Pierre OUELLET
  • Madeleine MICHALSKA-OUELLETTE
  • Jean-Michel REY
  • FESTIVAL TRANSAMÉRIQUE 2011.
Consultez le sommaire du plus récent numéro, abonnez-vous et découvrez la programmation de Radio Spirale en ligne!

Magazine culturel Spirale
6742, rue Saint-Denis
Montréal (Québec) H2S 2E2
Tél. : 514-934-5651
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-30-

Pour information et requêtes :
Patricia LAMY
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22.9.11

JOE, JACK et JOHN: Just Fake It!... en octobre

La seule compagnie de théâtre que Mivil Deschênes aime, ça veut dire quelque chose, ça.
Joe, Jack et John

Toute l’équipe est très heureuse d’inaugurer le nouveau centre de création théâtrale des Écuries avec sa toute dernière production. Vous voulez en savoir plus ? Vous n’avez qu’à suivre ce lien.

Restez à l’affût : dans les prochaines semaines, nous vous parlerons ici-même de prix de groupe, de matinées scolaires, de nouvelles concernant la production… et bien plus !

23.8.11

La Poésie prend les parcs!



Les Productions Arreuh présentent :

Quoi: La Poésie Prend les Parcs
Quand: le 24 août 2011 à 18 heures 30
: Parc Claude-Melançon (sur la rue St-Christophe juste en bas de la rue Ontario)

La lecture sera précédée d'un brico-livre dès 17 heures 30. Le matériel est fourni. Bienvenue à tous!

Avec des lectures de :

  • Marie-Charlotte Aubin
  • Mykalle Bielinski
  • Mathieu L. Chevalier
  • La Clocharde
  • Vincent Couture
  • Nicholas Dawson
  • Alexandre Faustino
  • Alain Fisette
  • Pat Gagnon
  • Vickie Gendreau
  • Didier Giolat
  • Nancy R. Lange
  • Alexandre l'Archevêque
  • Audrey-Anne Marchand
  • Gilles Matte
  • Danny Plourde
  • Mathieu Renaud

Un événement des Productions Arreuh dans le cadre de Parcs Vivants.

J'espère vous y voir!

Catherine Cormier-Larose
Directrice artistique
Les Productions Arreuh
arreuh@gmail.com
www.productionsarreuh.blogspot.com

15.8.11

Plus on est de fous, plus on lit

Les médias sociaux sont une pépinière de choix pour aller dénicher des gens qu'on n'entendait pas auparavant, poursuit l'animatrice qui se dit tout à fait en accord avec la volonté de la nouvelle direction de la Première Chaîne de s'éloigner du discours marchand et de ne pas nécessairement se soumettre «à la run de lait qui fait que toutes les émissions reçoivent le même écrivain la même journée ou la même semaine. On essaiera d'interviewer les écrivains étrangers à la sortie de leur livre et non lorsqu'ils sont en tournée de promotion au Québec», ajoute-t-elle (Marie-Louise Arsenault).

Article dans Cyberpresse au sujet de la nouvelle émission littéraire de Radio-Canada

Notons qu'Alain Farah participera à l'émission pour, entre autres, discuter des mots à la mode dans le langage courant.

11.8.11

Ce qui me fait réfléchir, récemment

Je ne suis pas expert analyste, mais pour moi il va de soi que le pouvoir qu'ont pris les uns est nécessairement celui qu'ont laissé traîner les autres, trop occupés à profiter des bonnes affaires. Si on n'est pas d'accord avec la tournure que prennent les choses, il ne sert à rien, en bout de ligne, de débattre dans le cadre du système : c'est un refus global qui s'impose.

-- Stéphane Ranger, aka Danger Ranger, commentaire au texte La catharsis du siècle : les artistes et le déclin de la classe moyenne de Mathieu Arsenault
 

8.6.11

Leroy K. May à Vous m'en lirez tant

Si vous n'avez pas pu écouter mon entrevue à Vous m'en lirez tant (ou si vous ne vous en lassez pas, là je parle pour ma mère), la voici en entier.

Plus je l'écoute et moins je l'aime... c'est normal, paraît-il.

6.6.11

La Mort de Vous m'en lirez tant

(Ce texte a été publié dans les commentaires d'un article sur le site du Devoir, je l'ai quelque peu adapté. Il serait bon de lire l'article du Devoir avant de lire mon texte, question de contexte.)

Moins de 24 heures après mon passage à l'émission de Vous m'en lirez tant, animée par Lorraine Pintal, je viens d'apprendre que l'émission ne reviendra pas. Je suis sans mot. Enfin presque. 

Je rejoins plusieurs personnes dans les commentaires du site du Devoir, c'est-à-dire:

- nivellement par le bas
- disparition de l'enfant pauvre des arts (on ne parlera pas de la poésie)

Par contre, le fait qu'on veuille se référer à France Culture ou Inter pour découvrir la littérature... Certes, ces émissions donnent accès à la culture française, mais qu'en est-il de la nôtre? Comment peut-on faire la promotion d'oeuvres littéraires québécoises s'il n'y a pas de médium grand public?

La littérature en arrache. Elle est confrontée à des médias plus dynamiques, plus modernes, et traîne de la patte si on veut parler en termes d'offre et de demande. Mais si les émissions où l'on discute de littérature disparaissent, si les chroniques littéraires des journaux disparaissent (Le Devoir semble le dernier rempart, le Voir dans une certaine mesure)... À quand remonte une émission littéraire à la télé? Exclusivement littéraire?

Un site Web comme Baise-Livres pourrait venir remplacer cette transmission étatique. Certes, le site est jeune, ces auteurs également, mais il a le mérite d'offrir un format plus adapté aux lecteurs du XXIe siècle, en proposant des entrevues vidéos, entre autres.

Il faut repenser la transmission de la littérature car il est clair que les propriétaires de ces médias traditionnels ne voient pas la rentabilité associée à la promotion de la littérature (c'est sûr, il n'y en pas).

Les médias sociaux sont peut-être la planche de salut pour la littérature. En tout cas, en ce qui me concerne, c'est à travers mon blogue, Twitter et Facebook que j'ai fait ma promotion, avec un certain succès.

Il serait ridicule de s'accrocher au passé et d'exiger que la littérature fasse partie de la grille horaire de la société d'État, ou de tout autre société qui diffuse la culture.

L'avenir de la littérature serait-il électronique ou ne serait-il pas?

Ce texte n'a pas la prétention d'être scientifique. Ni de vouloir plaire à qui que ce soit. Ni d'être de droite ou de gauche. Dans un État harperiste, à quoi pouvons-nous nous attendre? À rien. Donc, si on attend que l'État fasse quelque chose...

Arrêtons de faire les vierges offensées et prenons-nous en main, crisse. Qu'allons-nous faire? Des manifs pour ramener la littérature dans le mainstream? Dans des émissions people animées par la star de l'heure?

Ceux qui me suivent sur Twitter diront que je fais volte-face, je m'en fous. Je suis tanné de cet attentisme, d'attendre que l'État vienne sauver la culture. Je suis très déçu qu'une émission comme Vous m'en lirez tant disparaisse. Ça a été mon tremplin, je ne m'en cache pas. Mais...

Aide-toi et le ciel t'aidera, tsé?

Un dernier mot sur le montréalisme de cette émission. Get with it. Montréal est la plus grosse ville au Québec. Si tu viens de Rivière-du-Loup ou de Gaspé, tough fucken shit. La semaine dernière, l'éditeur de la Peuplade était l'invité d'honneur. La Peuplade, c'est au Saguenay. On repassera pour le montréalisme.

Ouais, on va le classer dans les Coups de gueule, celui-là. 

20.5.11

Nathalie Elgrably-Lévy ou comment vaincre le cancer

Son nom est probablement trop long pour qu'il devienne un mème sur Twitter, mais Nathalie Elgrably-Lévy occupe une bonne partie des tweets des gens que je suis, comme Jean-Simon Des Rochers et Éric Samson.

Si vous ne connaissez pas la bête, elle enseigne l'économie à HEC, mais ce qui fait rager, ce n'est pas qu'elle enseigne cette matière, mais bien qu'elle ait une chronique dans le Journal de Montréal, où elle traite assez, comment dire... vulgairement, je crois que c'est le bon mot, du financement de la culture. Ses préjugés envers les artistes sont aussi dignes de mention (je lui donne A+).

Évidemment, elle n'a pas que des détracteurs, elle a des fans, comme quelqu'un qui se fait appeler @DinDents (poétique) ou @LibreCommeCa. Ce qui est intéressant avec ces comptes Twitter, c'est qu'il ne s'identifie pas. Pas d'URL. Pas de vrai nom (ou de nom d'artiste, haha). Ron Fournier dirait que, dans son livre à lui, ça s'appelle de la lâcheté.

Répondre à des questions hautement dichotomiques et usant d'irréductibles raccourcis intellectuels peut être épuisant. Voilà pourquoi je vous propose les meilleurs liens que j'ai trouvés pour contrer la pensée de Nathalie Elgrably-Lévy, qui a évidemment le droit à ses opinions: elle a aussi le droit d'entendre les critiques faites à son égard.

Critiques de Nathalie Elgrably-Lévy:
Selon Wikipedia: 

Dans ses chroniques, Nathalie Elgrably-Lévy condamne les subventions publiques aux artistes, les orientations politiques des syndicats, la mobilisation des électeurs. Elle dénonce les associations étudiantes qui rejettent l'augmentation des droits de scolarité, le principe de la retraite par répartition, le Code du travail. Dans La Presse, la chroniqueuse Nathalie Petrowski la décrit comme une «idéologue de droite». Dans le journal Internet Rue Frontenac, la chroniqueuse Valérie Dufour écrit: « Donner un espace à Nathalie Elgrably? C'est une économiste qui travaille pour l'Institut économique de Montréal, un organisme de droite qui prône la privatisation des services publics tous azimuts.»

Nathalie Elgrably-Lévy, c'est l'ami des artistes (cette phrase est ironique (non mais on sait jamais qui va tomber sur cet article)).

Donc, si vous êtes confronté à quelqu'un qui vous dit qu'on devrait payer moins de taxes et arrêter de subventionner des artistes sans talent qui vivent grassement sur le dos de l'État, vous pourrez citer, improviser, et développer les arguments des quatre auteurs susmentionnés. 

Maintenant, je ne vous demande pas d'être d'accord avec moi, ni avec les auteurs mentionnés plus haut. Mais si vous l'êtes, merci de passer le mot, de transférer, de twitter, de facebooker, etc. On n'est jamais trop à contre-attaquer les économistes de la culture.

13.5.11

Rencontre printanière de Spirale

Invitation | Lancement

Ce soir on fête!

Les magazines culturels ne l'ont pas eu facile ces derniers mois et les résultats des élections ne laissent pas présager des jours plus heureux. Alors ce soir on en profite un peu...

On vous attend pour prendre un verre ou deux ou trois, et pour donner raison à Nathalie Elgrably-Levy en faisant la fête comme une bande de vilains privilégiés!

Vendredi 13 mai 2011
dès 17h30
Librairie Le port de tête
262, Mont-Royal Est, Montréal
Métro Mont-Royal

Patrick Poirier
Directeur
Magazine culturel Spirale
http://www.spiralemagazine.com
Tél.: 514-343-6111, poste 0843

11.4.11

Lancement de Raymond Bock, Éric Plamondon et Patrick Brisebois, le mercredi 13 avril au Port de tête

C'est avec grand plaisir que nous vous invitons au lancement de nos trois prochains titres en fiction, le mercredi 13 avril, de 17h à 21h, au Port de tête (262, Mont-Royal Est) : 

Page Facebook de l'événement ]

Atavismes, histoires
de RAYMOND BOCK, coll. « Polygraphe »




Hongrie-Hollywood Express, roman d'ÉRIC PLAMONDON, coll. « Série QR »




Trépanés, roman (nouvelle version) de PATRICK BRISEBOIS, coll. « Série QR »




Les trois auteurs seront présents pour dédicacer, vous rencontrer et plus généralement fêter la parution de leur livre.

Il y aura du vin, de la bière, des rafraîchissements et des bouchées de toutes sortes.

On vous attend en grand nombre !

— L'équipe du Quartanier

http://www.facebook.com/lequartanier 

16.3.11

Lancement du Quartanier, le jeudi 24 mars au Port de tête

J'y serai, et vous?


Bonjour,

Le Quartanier est heureux de vous inviter au lancement de ses deux nouveaux titres, le jeudi 24 mars au Port de tête, de 17h à 20h:

L'anthologie Liberté : l'écrivain dans la cité
- 50 ans d'essais (1959-2009)
sous la direction de PIERRE LEFEBVRE, OLIVIER KEMEID
et ROBERT RICHARD, Série QR

Le livre noir de l'art conceptuel
de CLÉMENT DE GAULEJAC, Série QR











Au plaisir de vous y retrouver!

— L'équipe du Quartanier

http://www.lequartanier.com/index.htm
http://www.facebook.com/lequartanier

infos : lequartanier@videotron.ca

Le Quartanier
4418, rue Messier
Montréal (Québec)
H2H 2H9

lequartanier@videotron.ca
www.lequartanier.com

+ + +

DIFFUSION
AU QUÉBEC

Diffusion Dimedia
www.dimedia.com

+

DIFFUSION
EN EUROPE

Librairie du Québec
à Paris / DNM
http://www.librairieduquebec.fr/

+ + +

Retrouvez
Le Quartanier sur Twitter et Facebook.

1.3.11

Deuxième gala de l’Académie de la vie littéraire au tournant du 21e siècle

Organisé par Mathieu Arsenault, voici les détails pour le deuxième gala de l'Académie de la vie littéraire au tournant du XXIe siècle:

Quoi: 2e Gala de l’Académie de la vie littéraire au tournant du 21e siècleQuand: Le dimanche 6 mars 2011, 20h: Au CFC (Centre Fusion Culturelle, anciennement Zoobizarre), 6388, rue St-Hubert, Métro BeaubienCombien: Prix d’entrée : 4$
L’Académie de la vie littéraire au tournant du 21e siècle remettra ses prix annuels lors d’un gala qui aura lieu le dimanche 6 mars 2011 au CFC  (Centre Fusion Culturelle, anciennement Zoobizarre) avec des lectures de certains des lauréats et les présentations des prix. Des prix seront ainsi remis à : 
  • Virginie Beauregard
  • Carole David
  • Geneviève Desrosiers (posthume)
  • Pascal Angelo Fioramore
  • Jon Paul Fiorentino
  • Chloé Germain-Thérien
  • François Guerrette
  • Alexandre Larchevêque
  • William S. Messier
  • Alessandra Naccarato
  • Simon Paquet
  • Maggie Roussel
  • Erika Soucy
  • Carl Vézina
  • Zviane
Plusieurs, peut-être même un tas de ces auteurs seront là, pour faire des remerciements, des lectures, et peut-être même signer des autographes et des cartes d'auteur à leur effigie.

28.2.11

La déclaration des droits de l'utilisateur de livre numérique

La déclaration des droits de l'utilisateur de livre numérique (de Sarah Houghton-Jan, via @bibliomancienne):

La déclaration des droits de l'utilisateur de livre numérique est un énoncé des libertés fondamentales qui devraient être reconnues à tous les utilisateurs de livres numériques.

Tous les utilisateurs devraient avoir les droits suivants :

  • le droit d'utiliser les livres numériques suivant les conditions qui en favorise l'accès avant celles des contraintes propriétaires
  • le droit d'accéder aux livres numériques sur n'importe laquelle plate-forme technologique, indépendamment de l'appareil et du logiciel que l'utilisateur choisit.
  • le droit d'annoter, de citer des passages, de partager le contenu des livres numériques dans l'esprit d'un usage équitable et du droit d'auteur.
  • le droit d'étendre la doctrine du premier achat au contenu numérique, qui permet au propriétaire du livre numérique de conserver, d'archiver, de partager et de revendre un livre numérique acquis.


Je crois en la libre circulation des informations et des idées.

Je crois que les auteurs, écrivains, et les éditeurs peuvent prospérer lorsque leurs oeuvres sont immédiatement accessibles à travers l'éventail le plus large possible de médias. Je crois que les auteurs, écrivains, et les éditeurs peuvent s'épanouir et avantageusement profiter du fait d'accorder aux lecteurs le maximum de liberté pour accéder, annoter, et partager les contenus avec les autres lecteurs; ce faisant, ils aident ces contenus à trouver de nouveaux publics et de nouveaux marchés. Je crois que les fournisseurs de livres numériques devraient apprécier les droits associés à la doctrine de la première vente parce que les livres numériques sont une pierre angulaire de la culture en contribuant au développement de la littéracie, de l'éducation et de l'accès à l'Information.

Les DRM (Digital Rights Management), à la façon d'un tarif agissent comme un mécanisme qui fait obstacle à la circulation libre et gratuite des idées, de la littérature, et de l'information. De même, les accords actuels concernant les licences font obstacle à la libre circulation des idées, de la littérature, et de l'information. Ainsi, les accords actuels concernant les licences signifient que les lecteurs ne possèdent jamais le contrôle final sur leur propre matériel de lecture. Ces dispositions ne constituent pas des conditions acceptables pour les livres numériques.

Je suis une lectrice. En tant que consommateur, je suis en droit d'être traité avec respect, et non comme un criminel potentiel. En tant que consommateur, je suis en droit de prendre mes propres décisions concernant les livres numérique que j'achète ou j'emprunte.

Je suis préoccupée par le futur de l'accès à la littérature et à l'information dans le contexte des livres numériques. Je demande aux lecteurs, aux éditeurs, aux développeurs et aux fabricants de supports de lecture d'appuyer les droits de l'utilisateur de livres numériques.

Ces droits sont les vôtres. Prenez position. Faites circulez. Copiez ce billet en entier. Ajouter vos commentaires, réutilisez-le, et distribuez-le aux autres. Bloguez-le. Tweetez-le (#ebookrights), partagez-le via Facebook, via le courriel, les téléphones.

Voici le texte original dans sa version anglaise :

The eBook User’s Bill of Rights is a statement of the basic freedoms that should be granted to all eBook users.

The eBook User’s Bill of Rights


Every eBook user should have the following rights:

the right to use eBooks under guidelines that favor access over proprietary limitations
the right to access eBooks on any technological platform, including the hardware and software the user chooses
the right to annotate, quote passages, print, and share eBook content within the spirit of fair use and copyright
the right of the first-sale doctrine extended to digital content, allowing the eBook owner the right to retain, archive, share, and re-sell purchased eBooks
I believe in the free market of information and ideas.

I believe that authors, writers, and publishers can flourish when their works are readily available on the widest range of media. I believe that authors, writers, and publishers can thrive when readers are given the maximum amount of freedom to access, annotate, and share with other readers, helping this content find new audiences and markets. I believe that eBook purchasers should enjoy the rights of the first-sale doctrine because eBooks are part of the greater cultural cornerstone of literacy, education, and information access.

Digital Rights Management (DRM), like a tariff, acts as a mechanism to inhibit this free exchange of ideas, literature, and information. Likewise, the current licensing arrangements mean that readers never possess ultimate control over their own personal reading material. These are not acceptable conditions for eBooks.

I am a reader. As a customer, I am entitled to be treated with respect and not as a potential criminal. As a consumer, I am entitled to make my own decisions about the eBooks that I buy or borrow.

I am concerned about the future of access to literature and information in eBooks. I ask readers, authors, publishers, retailers, librarians, software developers, and device manufacturers to support these eBook users’ rights.

These rights are yours. Now it is your turn to take a stand. To help spread the word, copy this entire post, add your own comments, remix it, and distribute it to others. Blog it, Tweet it (#ebookrights), Facebook it, email it, and post it on a telephone pole.

10.2.11

Les Obsédés textuels

Concours et scène ouverte -- Appel de candidatures

Le Printemps des Poètes annonce l'ouverture de son concours des OBSÉDÉS TEXTUELS 

Vous avez un penchant pour les mots, la scène, le plaisir et l'érotisme. 

Si le coeur vous en dit, inscrivez-vous à notre concours des OBSÉDÉS TEXTUELS, lequel se déroulera le mardi 1er mars 2011, à 20h, au Studio P, en ouverture de la 4e édition du Printemps des Poètes.

Conditions d'admissibilité
  • présenter un texte sur le thème de l'érotisme (sans vulgarité) d'une longueur maximale de 3 minutes à la lecture à haute voix ;
  • être disponible le 1er mars 2011 pour présenter le texte sur scène au Studio P • défrayer les coûts d'inscription de 8$ (qui comprennent l'entrée en salle pour assister à la soirée et les frais d'organisation, payables à la porte le soir de l'événement);
  • avoir 18 ans et plus.
Catégories
  • Meilleur texte (femme)
  • Meilleur texte (homme)
  • Meilleure performance (homme)
  • Meilleure performance (femme)
  • Coup de coeur du public
  • Prix spécial du jury 

Procédure d'inscription

Envoyez vos textes à l'intention de Chantal Bergeron: cbergeron@printempsdespoetes.ca avant le 25 février 2011.

Vos textes devront être accompagnés de vos coordonnées complètes (prénom, nom, date de naissance, numéro de téléphone, adresse postale et adresse électronique), d'une photo et d'une courte notice biographique.

Inscriptions limitées à 30 participants.

Règlements
  • une seule performance est permise par personne inscrite;
  • la durée maximale de la performance sera de 3 minutes par personne inscrite;
  • toutes incitations à la violence ou à la grossière indécence seront prohibées;
  • le jury et le public remettront les Prix à la fin de la soirée;
Le jury sera composé d'une équipe de libraires de la librairie Pantoute

SLAM cap, présentateur officiel à Québec du Slam de poésie dans le cadre de la
Ligue québécoise de Slam (LiQS)
SLAM cap : slamcap@live.ca
Blog : http://slamcap.blogspot.com/
Tremplin d'actualisation de poésie (Tap) : tapoesie@hotmail.com

--
André Marceau
Direction artistique
Tremplin d'actualisation de poésie (TAP)
http://www.culture-quebec.qc.ca/tapoesie/tap/index.html
Voyez également le blogue de SLAM cap, pour de plus amples infos sur nos activités
http://slamcap.blogspot.com/

4.2.11

Tokyo, Québec rencontre le Baise-livres

Avant même d’entamer la lecture de Tokyo, Québec, le lecteur tombe face à cette phrase de la présentation de l’auteur : « Leroy K. May a souffert les Études françaises à l’Université de Montréal ». Après avoir lu le texte, on conçoit bien que ce dernier a pu se faire enfoncer Proust dans la gorge à grands coups de citations pompeuses. Or, Tokyo, Québec semble justement poser la question : peut-on dépasser ce modèle littéraire ? Est-il possible d’écrire un roman anti-proustien ?

Lire la critique sur le baise-livres d'Elisabeth de Never Never Land.

tempête

tempête


.. dans un verre d'eau - ou la fin des lignes


deadline.
quand il m'a écrit ce mot là, je me suis dit que c'était fichu. qu'il n'y avait plus rien à écrire.
puisque la ligne était morte
tout avait déjà été écrit, dit, lu, entendu, raba ché
et puis je me suis ressaisie. je me suis
posée et j'ai
écouté.

deadline.
qui n'est pas la fin que l'on croit.
qui brouhaha dans les salles de rédac'
(tout ce bruit autour
alors qu'il faut boucler, flasher, imprimer, distribuer
quel chahut pour une limite alors que demain, il faudra tout autant recommencer
quel chahut..)
dead.    line.
quoi à la fin ? un point une      interrogation unecolère.. un temps suspendu                
                    en      vol    
                       plein
                          
                                       ailleurs
dead line n'est pas la mort que l'on croit                                          ailleurs
n'est pas non plus une fin en soi                                                                                                aill         eurs
une faim
plutôt oui. celle de ne pas cesser.
deadline.
petite mort.
mais pas. pas mort.
juste un chemin parcouru. d'autres suivront.

le point final n'est pas celui qu'on veut bien nous faire croire. il se prolonge sur d'autres voies de traverse.
là à rêver..                                    ou pas.


(je n'aime pas les dates limites. je préfère le souffle du vent.)

De Jeanne, dans le cadre des vases communicants de février. Mon texte, Hommage à Zavack, est ici. merci Jeanne!


###

« Tiers Livre et Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre. »
La liste des participants est disponible sur le blogue des vases communicants et sur Facebook