Pour la première fois en presque 2 ans, je peux affirmer qu'une soirée de slam, ça peut être plate. Pas parce que les poètes étaient mauvais, ni parce que les juges étaient trop sévères ou trop cléments. Surtout parce que le public n'était pas "dedans". Certes, je ne suis resté qu'à la première manche (oui, je n'ai pas fait la 2e manche, snif snif), mais le public semblait engourdi, les applaudissements étaient flats.
Bref, je me suis fait chier.
Pour la première fois depuis longtemps, me semble-t-il, les slams plus littéraires ont remporté la mise. Émie et Régis ont emprunté une facture plus classique, qui se rapprochait beaucoup plus de l'idée qu'on peut se faire de la poésie, que les Fred Carrier, Renaud Pilote et autres LeRoy K. May, dont la langue est, en général, plus salée.
Clique littéraire vs. joual/street? Non, je ne vais pas entrer là-dedans, ça m'importe peu. Ces slams plus littéraires ont-il endormi le public? Ça l'air que non, si on en croit le jury. Mais n'empêche, on dit qu'en slam, c'est le public qui décide de tout.
Ça l'air qu'il peut aussi décider si on s'emmerde.
Le seul truc positif que je retiens, c'est que 4 des 5 finalistes de l'année dernière ne seront pas en finale cette année, signe qu'il y a beaucoup de talents à Québec :)
Go Fred go ;-)
3 comments:
agreuh
la poézie
versus
la langue
du bol de cérévertébRrRr-Ales
animées ou non, la langue
elle glisse ou s,achèche,
c,est selon si ca gratte ou pique; tire ou pointe
huh, rien compris :)
sans blague, j'avais l'impression que le public se faisait chier. si t'as pas envie de venir écouter de la poésie, ben viens pas!
voilà c,ke j,disais
en code de couleur sons
en effet
ceux qui s,emmerdent avec la poésie... bin z,ont qu,à bailler dans leurs salons
avec un gros roteux et du cola
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