28.2.09
Souffrance
24.2.09
47 %
C'est un beau désennui, comme le disait la regrettée Fern.Fern, c'était ma grand-mère que j'aimais j'aime j'aimerai beaucoup. En lisant cette ligne toute simple, je me suis senti poussé de retrouver des poèmes qu'elle avait écrits pour mon fils. Mais ça doit se trouver dans une boîte d'archives et je n'ai pas cherché plus loin.
Fern's Last TrainJ’aimerais vous parler de Fern, parce que c’est comme ça que je l’appelle, pas Fernande, grand-maman passe encore. Lorsqu’elle rencontre mes amis, je la présente en tant que Fern. Ça fait rire mes amis. Ma grand-mère est cool, c’est ce que mes amis me disent et c’est ce que je pense aussi.
Ma grand-mère est musicienne. Oui oui je vous jure. Elle a composé une pièce atonale avec un chapeau et des bouts de papier. Mon grand-père l’a aidé. On a écrit un numéro de 1 à 10 sur une feuille qu’on a découpé, puis on a mis les numéros dans un chapeau. Ils ont pigé les numéros 4 fois, ça a fait 4 séquences de 10 notes. Puis je les ai enregistrées. Ça jouera jamais à radio. Mais ma grand-mère est musicienne.
Fern est une grande joueuse de cartes. Paquet voleur, 500 (coeur atout), rummy, 8, romain 500. Mais sa spécialité c’est les dames. On joue souvent à un jeu ou le but c’est d’avoir le plus petit score possible. Quand t’as 0, c’est exceptionnel. Si t’as 4 dames, t’as 0. Ça lui est arrivé une fois. Ça dû m’arriver 500 fois.
Fern aime quand on va chez Eaton au 5e étage. C’est son étage préféré, celui des jouets. Y a des bonhommes de Star Wars, des LEGO, des trains. Elle m’en achète un et on va manger au delicatessen à côté. Du bonheur en canne. On a écumé les delicatessen ensemble: Place Newman, Place Lecavalier, LaBaie, Simpson, Eaton: you name it on est allés.
Quand Gerry est parti chauffé son taxi au ciel, elle est restée forte, stoïque. Mais une partie d’elle était déjà rendue en haut. C’était tout un numéro, ces deux oiseaux-là. Fern, explosive, Gerry, le sourire en coin. Fern, généreuse, Gerry, espiègle. Dans ses derniers milles, Gerry est devenu un comique pas possible. On l’appelait le renard argenté. C’était absurde et ça nous faisait rire.
Il y a un an et demi, j’ai eu un gros blitz musique: j’ai composé 6 chansons en un mois et demi. La dernière que j’ai composée c’était pour elle. À l’époque il n’y avait pas de titre, maintenant il y en a un: Fern’s Last Swing. Je vous la jouerai, un jour.
J’ai aussi terminé la traduction d’une nouvelle que j’ai écrite, Le Blues du trentenaire fini (Thirty-Something Blues). Je me suis rendu compte que mon blues de 30 ans devait ressembler étrangement à son blues de 80 ans: l’impression d’être en maudit après tout le monde et ne pas trop savoir pourquoi, les autres nous regardent, bizarre, comme si on était des Martiens, une violence qui doit sortir et qui se heurte malheureusement à ceux qu’on aime. Bref, je l’ai traduite en sa mémoire.
J’aime ma grand-mère, comme elle est: drôle, autoritaire, l’oeil un peu hagard, tough, grande narratrice devant l’éternel. Je n’aurai jamais réalisé un des projets que j’avais avec elle: l’enregistrer racontant des histoires. La vie est courte: ne reporte pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui.
J’aimerais terminé avec la chanson qu’elle me chantait quand j’étais petit. Merci à Henri Chapron qui m’a gentiment fait parvenir les paroles par Internet:
Déjà le jour s’éteint l’ombre couvre la terre
Dormez petits enfants, dormez voici la nuit
C’est l’heure du repos l’heure de la priére
Allons ne faites plus de bruit.In Fern we trust, others pay cash: Née le 30 décembre 1919, décédée le 3 août 2006.
Les Sacres du printemps
Dans le cadre du Printemps des poètes, les Productions Rhizome et la Barberie vous invitent à une soirée poésie intitulée «Sacres du printemps.» Sous la forme de performance slamée, déclamée, chantée, ce spectacle se propose de reconsidérer poétiquement le juron sacre par le biais des phénomènes de dissociations, diversions, déformations et d’association des sens et des sons.
Sept poètes prendront part à la première partie de la soirée :Dans la deuxième partie, le public sera invité à participer à un micro ouvert
- André Marceau
- Véronique Garneau-Allard
- Hugo Nadeau
- Leroy K. May
- Edmé Etienne
- Frédérick Carrier
- Schallum Pierre
Lieu : La barberie, 310, rue St-Roch
Date : Lundi 9 mars
Heure : 20h
(Descriptif : il s’agit d’une soirée thématique autour des blasphèmes, injures, jurements, jurons, profanations et sacres. Elle est ouverte à la performance, la poésie sonore, le slam, la déclamation théâtralisée, l’expérimentation oratoire, la poésie-chant, le chant, etc.
Les textes ou gestes peuvent être non seulement des références directes ou indirectes aux jurons sacres mais aussi des réflexions ou interrogations poétiques.)
Le mensonge est un poil
Ça me rappelle les bons slams corrosifs du Dr. Faust, comment ça va mon déchireur préféré?
Gwada, Slam autopsie: Le mensonge est un poil
Le mensonge est un poil…il repousse sans cesse ! Que j'aie tort ou raison,Les promesses de bien-être sont bafouées par d'innombrables trahisons
Un slam corrosif pour une circonstance explosive
Certains prennent l'Afrique et l'Outre-Mer pour un Far-west, ils arrivent en cow-boy
Et prennent les populations pour des cobayes
Respect aux femmes et aux hommes qui n'ont comme toute marchandise, qu'une glacière remplie de canettes vendues au détail ou des caddies remplis de fruits et légumes entassés en pagaille…
Respect aux lolos et à tous ceux qui bataillent dur pour rester debout, joindre les deux bouts, avec l'espoir un jour de sortir la tête de l'eau.
C'est pour eux que j'écris ce texte non-grata
Eh tu sais quoi ? Cherche pas à lire entre les lignes, y a rien à gratter !
La vie chère ? Les comptes en banques sont arides…ça fait des années qu'ils sont en jachère
Le débat est lancé :
Attends, laisse-moi te faire le pitch de la situation que certains veulent faire passer pour un putsch ; mon slam est un patch contre les speeches du patronat et du pouvoir qui tournent au sketch, ils auraient aimé mettre sur la bouche du peuple du gros scotch, afin qu'il se taise, et qu'il cesse de chanter : « La Guadeloupe, sé tan nou… ! », mais le mouvement est un anti-adhésif…
Arrivent des interlocuteurs sous des apparences d'hommes de dialogues.
Mais les décisionnaires ont l'esprit fermé comme des fermetures éclairs… ils parlent de commissions et de clauses, ils font semblant de causer et brusquement, le débat ils closent… retour à la case… départ !
Ils disent : « ah ça va c'est bon…lâchez du lest ! »
Moi je dis : « ah ça va c'est bon…lester les lâches !
Bref !…
L'état a peur de la contagion du conflit en Guyane et en Martinique
À croire que le mouvement est une maladie, comme un mal de dos chronique
Mais la maladie, c'est subir un système capitaliste outrancier et barbare
La maladie, c'est accepter qu'on injecte pour sauver les banques des milliards
La maladie, c'est maintenir les minimas sociaux et des conditions de vie minables
La maladie, c'est de croire qu'on vit dans un monde juste et équitable
La maladie, c'est vivre selon des règles qui produisent du désespoir et de la violence,
La maladie, c'est la décadence qu'on fait passer pour de la modernité
La maladie, c'est fermer les yeux devant les outrages aux dignités humaines
La maladie, c'est de cautionner des politiques mensongères, agressives et pathogènes
La maladie, c'est de croire qu'on vit en démocratie parce qu'ailleurs c'est pire ! Et apparemment, longue est la liste !
La maladie, c'est de se croire être libre alors que l'esprit est sous domination colonialiste
La maladie, c'est de se croire bien lotis parce qu'on nous donne l'illusion d'être des privilégiés
La maladie, c'est quand le travail, le divertissement et la consommation ne sont plus de moyens, mais des finalités
La maladie, c'est quand le pouvoir maintient sa population dans l'ignorance et l'aliénation matérialiste
La maladie, c'est d'avoir pour seuls exemples de réussite des sportifs ou des artistes…
La maladie, c'est perdre son pouvoir de révolte car anesthésié par le confort et la routine
La maladie, c'est de se contenter de colmater les brèches avec des rustines
La maladie, c'est quand les monopoles médiatiques manipulent les libertés de pensée
La maladie, c'est quand des intérêts financiers décident du sort de milliers de gens
La maladie, c'est quand 1% des békés contrôlent l'économie et se font plein d'argent
La maladie, c'est de soigner les apparences alors que le cœur est cassé par la douleur
La maladie, c'est quand le visage de la vérité a perdu son teint et sa couleur
La maladie, c'est l'accumulation des profits exorbitants par une minorité féroce, vorace et sauvage
La maladie, c'est quand les mensonges de l'histoire se répètent à chaque génération, en guise d'héritage…
Alors, si contagion il y a…j'espère qu'elle contaminera toute la Caraïbe, l'Afrique, les Banlieues, toutes les populations bafouées dans leurs droits les plus élémentaires…
Il faut rester éveillés et vigilants, et garder les idées claires dans ce monde obscur !
Car le mensonge est un poil… il repousse sans cesse !
23.2.09
35 %
Sur Twitter, on m'a demandé :
LameSpirale @leroykmay : qu'est ce que tu écris comme roman si c'est pas indiscret?Et Meth par Gtalk:
ilomai @leroykmay Quelle sorte de roman es-tu en train de terminer? Es-ce trop indiscret ou peux-tu me le dire? Fictif, historique, biographie?
Meth: C'est quoi cette histoire de roman?Mes réponses :
@LameSpirale difficile à décrire. histoire alternant entre la réalité du personnage (son esprit) et celle de son environnement (hôpital)Ça parle de quoi? De voyages, de continents qui disparaissent, de rencontres improbables entre des artistes ne s'étant jamais rencontrés, de grandes parties d'échecs, d'auteurs révolutionnaires noirs comme LeRoi Jones, Toni Morrison, Molefi Kete Asante.
@ilomai c'est de la fiction, c'est sûr :) voir Tout est fiction
Tiens, un peu de Alec Empire pour te mettre dans l'ambiance, d'avance.
19.2.09
La meilleure critique de LKM de tous les temps!
signé http://blog.lisabuzz.com
22 %
Si je ne l'avais pas envoyé à Bourbon pour commentaires, il serait déjà parti chez un éditeur près de chez toi, mais comme les commentaires de Bourbon étaient pleins de bon sens... ben je réécris :)
Entre-temps, voici quelques lectures qui m'ont particulièrement titillées récemment :
- Les grosses briques postmodernes américaines. Mathieu Arsenault y traite de ces auteurs dont la culture est incommensurable et qui ont l'odieux (?) de nous présenter des briques de 700 pages et plus. On n'a pas le temps de lire ça, même si on le voudrait. Auteurs mésadaptés à leur époque?
- Exemple :
- David Foster Wallace
- Thomas Pynchon
- Don Delillo
- et je rajoute Mark Z. Danielewski
- Fumet de soupe : avant-goût. Le grand souffleur, Mistral, prépare le terrain pour le tome III de Vacuum. Peut-être se rapprochera-t-il de la littérature. Ou s'en éloignera-t-il?
- Chroniques d'une avatar. Des textes, toujours courts, qui virevoltent entre le schème des pensées inconscientes et le désir patent d'être embrasé.
18.2.09
Droits de propriété intellectuelle : Google et moi (et toi)
Mais en bout de ligne, je cherche un hébergeur Web.
Avis aux intéressés.
6. Intellectual Property Rights. Google's Intellectual Property Rights. You acknowledge that Google owns all right, title and interest in and to the Service, including all intellectual property rights (the "Google Rights"). Google Rights are protected by U.S. and international intellectual property laws. Accordingly, you agree that you will not copy, reproduce, alter, modify, or create derivative works from the Service. You also agree that you will not use any robot, spider, other automated device, or manual process to monitor or copy any content from the Service. As described immediately below, Google Rights do not include third-party content used as part of the Service, including the content of communications appearing on the Service.
Your Intellectual Property Rights. Google claims no ownership or control over any Content submitted, posted or displayed by you on or through Google services. You or a third party licensor, as appropriate, retain all patent, trademark and copyright to any Content you submit, post or display on or through Google services and you are responsible for protecting those rights, as appropriate. By submitting, posting or displaying Content on or through Google services which are intended to be available to the members of the public, you grant Google a worldwide, non-exclusive, royalty-free license to reproduce, publish and distribute such Content on Google services for the purpose of displaying and distributing Google services. Google furthermore reserves the right to refuse to accept, post, display or transmit any Content in its sole discretion.
You represent and warrant that you have all the rights, power and authority necessary to grant the rights granted herein to any Content submitted.
You may choose to submit, post, and display any materials on or through the Blogger service or Blogspot.com under a public license (e.g. a Creative Commons license), whether by manually marking your materials as such or using Blogger service tools to do so. For avoidance of doubt, Google is not a party to any such public license between you and any third party. Also, for avoidance of doubt, Google may choose to exercise the rights granted under (a) the public license or licenses, if any, you apply to your materials or (b) this Agreement.
17.2.09
Je ne céderai foutrement rien à Facebook
Sur son blog, l'écrivain américain Edward Champion, collaborateur régulier pour différents médias comme le Los Angeles Times, affirme en avoir fini avec Facebook : « je ne cède foutrement aucun droit à Facebook pour conserver des copies de n'importe quel contenu importé de mon blog, et si ces têtes de cons essayent de l'utiliser, ils devront faire face à de sérieuses conséquences juridiques ».
Ça résume assez bien ma position.
J'ai désactivé tous les services donc aucun contenu ne peut se ramasser sur mon Facebook, à moins que je me logge et que je sois assez con pour y créer quelque chose.
Si on est ami sur Facebook, merci de ne pointer nulle part sur mon site.
La prochaine étape est de fermer mon compte. J'hésite encore.
C'est pas beau les addictions.
Edward Champion ajoute : « Creative Commons, voilà la solution. Pas d'attribution totalitaire des droits. »
Mon blogue est déjà protégé par cette licence. Y a-t-il un avocat dans l'audience?
16.2.09
Keep on Ranting in the Free World
"Bon annniversaire, Marc. Le 5 décembre 2008, tu fêteras tes vingt-neuf ans. Tu permets qu'on se tutoie, Marc ? Tu ne me connais pas, c'est vrai. Mais moi, je te connais très bien."
Citation de l'article du journal Le Tigre
Voici comment commence un petit article qui en dit long sur les possibilités, pour une personne tout ce qu'il y a de plus normal, de fantasmer sur votre vie privée. Le journal le Tigre a monté un profil très détaillé d'un individu juste en accédant aux informations publiques de divers "outils de réseaux sociaux". Avant de vous lancer à la lecture de celui-ci, prenez le temps de finir ce courriel d'abord (et tant qu'à aller sur Le Tigre, lisez surtout le dossier sur les Rroms ce peuple de manouche si peu connu...)Notre ami wikipédia nous rappellera :
Je suis un produit
Imaginez à quel point les agences de publicité, les bases de données d'entreprise de sondage et les services de police et services secrets s'amusent avec tout ça... Et ces entreprises ne s'en cachent pas! C'est écrit noir sur blanc. regardez les contrats.
Facebook, tout comme la majorité des projets derrière les réseaux sociaux, est une entreprise privée (eh oui!), capitaliste et donc, elle cherche avant tout à faire des profits. Mais que vends ces entreprises? Nous, tout simplement. Notre profil, notre identité, notre culture.
Depuis sa création, Facebook fait l'objet d'une controverse concernant le respect de la vie privée des utilisateurs. Le logiciel utilise en effet les informations personnelles des utilisateurs afin d'introduire des publicités adaptées à leur profil et vend les informations livrées par les utilisateurs à des entreprises privées, comme c'est indiqué dans sa charte concernant la vie privée. Cette charte indique par ailleurs que Facebook peut aller récolter des informations sur les membres à partir de sources extérieures comme les journaux, les blogs et d'autres sources sur Internet.
Par ailleurs, le contrat passé avec les utilisateurs de Facebook spécifie que toutes les données entrées sur le site (messages, éléments de profils, photos etc.) ont leurs droits concédés sous licence à Facebook qui a le droit de les utiliser pour ses publicités, de les revendre à des tiers, de les sous-licencier, etc. De plus Facebook se réserve le droit de les conserver archivées sans limite de durée.
Jusqu'ici, ce n'est pas si grave. Au fond, si toute cette mécanique me permet d'avoir des publicités de produits locaux, biologiques favorisant la décroissance (ce serait le genre de préférences que je mettrais dans mon profil), aucun problème! Mais la capitalisation de votre profil ne s'arrêtera pas là. Toutes une panoplie de transactions de vos informations sont faites sans que vous puissiez même savoir qui. Respect du droit à la vie privée oblige!
Que valez-vous pour Facebook?
En octobre 2007, Microsoft a acheté 1,7% de Facebook pour la somme de 240 millions de dollars, valorisant la société à hauteur d'environ 15 milliards de dollars. Avec environ 60 millions de fiches à cette date cela représente une valorisation d'environ 250 dollars par fiche.
Par contre, il vous faudra ajouter la valeur de votre compte MySpace, flickR, YouTube... Vous devez bien rapporter 1000$!Quoi faire alors?
Il existe des milliers de logiciels libres, qui valorisent les droits de l'homme et la vie privée ainsi que des ONG tel Electronic Frontier Foundation qui défendent ces droits. Faites des recherches.
Mais la première chose qui est par contre souhaitable est que vous lisiez les contrats qui vous lient à ces entreprises privées et refusez ceux qui briment vos droits. Pour ce faire, l'Electronic Frontier Foundation a produit un document sur la sécurité privée (pas de version traduite à ce jour).
Être cohérent avec ces valeurs, pas facile.
Ironique même que j'écrive ce courriel à partir d'un des services des entreprises privées les plus croissantes du marché Internet (Google) qui se plaît à publiciser largement mon espace de travail quotidien (Imaginez votre bureau remplis de publicité!) et conserve beaucoup d'information sur ses utilisateurs... Comme quoi il me reste aussi du chemin à faire. N'hésiter pas à m'aider en retour!
Au plaisir d'en discutez avec vous!
Frank Poule
15.2.09
JMC Project lance son premier album!
Le grand moment est venu d'annoncer le lancement de notre premier album.
« Il est 23h passé, une New Beetle rouge poussée par deux gars sur le boulevard St Laurent… même s’ils ont des problèmes de char, The JMC Project est une musique qui se transporte très bien ! »
Making a Statement est le fruit de beaucoup de travail et on vous invite à fêter sa sortie avec nous!!!
www.myspace.com/thejmcproject
downloader le EP au www.thejmcproject.com
À la Casbah de l'Impérial - Québec
240 St-Joseph Est
Mercredi le 4 mars
Rencontre 5 à 7, entrée libre
Concert à 20h , 5$
Ou pour ceux de Montréal
O Patro Vys - Montréal
356 Mont-Royal Est
Mercredi le 8 avril
Concert à 20h30 - 5$
Nu-jazz à la Medeski, Martin & Wood, hip-hop à la The Roots et soul à la Erykah Badu, voilà un résumé de ce que l’on entend dans la musique fraîche du JMC Project.
13.2.09
Après Fight Club, le Shibuya Pink Girl’s Club
Every year 2,000-plus train chikan, or perverts, are arrested for groping women and schoolgirls—the vast majority during the morning rush hour, causing minor delays. For years, females just put up with the indignity of groping, either out of embarrassment or out of fear that their claim would not be taken seriously. But habits are now changing, and women will hold up the offender's hand and shout "Chikan!". Several lines also have women-only carriages for peak hours. A few men's lives have been broken because of false accusations.
The only thing that can be said with confidence is that Japan has found original ways to make money out of people's sexual predilections. Little more than a stone's throw from the huge Shibuya station is the "Shibuya Pink Girl's Club", which on its varied menu offers a chikan densha, or pervert train.
10.2.09
6.2.09
Censure louvienne
4.2.09
Michel Vézina: The Real McCoy
Suis-je étonné? Non.
Suis-je en tabarnak? Certes.
///\\\
Communiqué: Michel Vézina n’a pas démissionné.
Thu 2:06pm
Comme vous avez pu le constater dans l’édition du ICI du 29 janvier 2009, j'y signe ma dernière chronique. Le paragraphe suivant l’intertitre This is the end (air connu), se lit comme suit : ''C’est fini. Nous n’aurons plus le plaisir de nous croiser, du moins ICI, chers lecteurs.
Pour des raisons hors de mon contrôle et de ma volonté, je ne tiendrai malheureusement plus cette chronique.''
Veuillez noter que la version envoyée au journal a été modifiée, et qu’elle aurait du se lire comme suit : ''C’est fini. Nous n’aurons plus le plaisir de nous croiser, du moins ICI, chers lecteurs. Vous avez été nombreux à avoir remarqué que mon nom n’apparaissait pas sur la liste des chroniqueurs, en une du dernier numéro du ICI. J’ai cru bon poser la question à mon patron, lundi dernier. Pour toute réponse, il m’a signifié que le temps était venu que nous nous séparions.
J’aurais «fait le tour».''
Cette coupure intempestive relève de la censure pure et simple.
Selon la version publiée par l’hebdomadaire ICI, propriété de Québécor, on a l’impression que je rends les armes, que je baisse les bras, bref, que je démissionne. Or la vérité est toute autre. Sylvain Prévate, éditeur adjoint de l’hebdo, m'a signifié que mes services n’étaient plus requis, en me donnant pour toute raison que j'avais « fait le tour », et ce, à peine six semaines après m'avoir assuré être très satisfait de mon travail de chroniqueur littéraire.
À noter, Je n’avais pas encore signé le contrat de cession de droit, non-négociable, qu’impose depuis peu Québécor à tous ses pigistes.
Dernier Bord en bord, intégral!
Thu 10:25am
Le tour
Ma chronique de la semaine dernière vous a apparemment interpellé. Vous avez été nombreux à me signifier qu’elle vous avait fait réfléchir, qu’elle vous avait obligé à vous questionner sur la liberté d’expression, sur le courage, sur le droit à la parole, sur la place des médias, sur leur responsabilité, sur la critique, le second degré, l’ironie.
Dans toute cette saga du Byebye, tout le monde s’est accordé, dans une belle unanimité – médias, public, ligue des noirs, celle-là même qui avait demandé le retrait de l’affiche du film Le Neg’ il y a quelques années – pour vilipender les auteurs de la revue de l’année. Mais personne ne s’est levé pour dire que ces attaques passaient carrément à côté du sens du monde.
Libre? Qui peut encore se dit libre, aujourd’hui?
Accuser quelqu’un de racisme quand celui-ci s’attaque justement à cette tare qui gruge profondément notre monde, ici et ailleurs, est un geste grave. Ces accusations ont généralement des répercussions très importantes dans les vies personnelles des auteurs. Et malgré tout le non-sens de cette surenchère médiatique, aucun «bien-pensant», aucun «intellectuel libre», aucun artiste «anti-langue de bois» n'est sorti publiquement contre cette grossièreté digne des pires travers journalistique et sociétal.
Les Québécois sont-ils plus cave qu'en 1969, quand Yvon Deschamps faisait son monologue Nigger Black, ou qu’en 1975, Plume chantait Vieux neg’? Bonne question. Même si je pense que la sensibilité au second degré n’est pas donnée à tous le monde, j’ai du mal à croire que quatre millions de téléspectateurs ne soient pas à même d’en saisir un aussi peu subtil que celui du Bye bye.
En se faisant l'amplificateur des névrosés, des imbéciles et des exaltés, et ce à des fins purement commerciales, les médias ont été très peu édifiants, pour ne pas dire scandaleux. Au contraire du silence, les intellos de service se sont joints au carnage en crachant sur le travail de caricature et en parlant de «nivellement par le bas».
De mauvais goût? Peut-être. Mais aux yeux d’un de mes lecteur assidu, il est de plus mauvais goût encore d'obtenir une entrevue avec Ingrid Bétancourt pour lui montrer une infopub de Jean Charest. D’ailleurs, saviez-vous que Jean Charest était sur le point d’être décoré de la Légion d'honneur par le chum de Desmarais, Sarkozy, celui-là même à qui Bétancourt prétend en devoir beaucoup. Et saviez-vous qu’une des grosses têtes du think-tank de Charest était un des patrons de Zone 3, le producteur d’Infoman? Grossier?
Enfin, pour l’anecdote: quinze jours après le Bye Bye, Denis Lévesque recevait un transexuel. Il lui a demandé, texto, s'il avait profité de l'opération pour en demander une plus grande…
De mauvais goût?
This is the end… (Air connu)
C’est fini. Nous n’aurons plus le plaisir de nous croiser, du moins ICI, chers lecteurs. Vous avez été nombreux à avoir remarqué que mon nom n’apparaissait pas sur la liste des chroniqueurs, en une du dernier numéro du ICI. J’ai cru bon poser la question à mon patron, lundi dernier. Pour réponse, il m’a signifié qu’il le temps était venu que nous nous séparions.
J’aurais «fait le tour».
Merci pour l’intérêt que vous avez porté à cette chronique au fil des six dernières années et quelques mois. Merci à ceux qui ont commenté mes textes. D’ailleurs, un de mes lecteurs assidus m’a écrit il y a quelques jours pour me dire qu’il n’était pas souvent d’accord avec moi, mais que mes textes le forçaient toujours à réfléchir. Ça m’a touché.
Merci aussi à ceux avec qui j’ai eu le plaisir et le bonheur de travailler, au pupitre de votre section préférée pendant quatre ans (2002 – 2006): tous les pigistes, mes collègues des autres pupitres, les correctrices, réviseures, les gens des ventes, ceux de la production, les réceptionnistes et personnel d’entretien! Ce sont eux et eux seuls qui rendent vivable le quotidien d’un hebdo…
Merci aussi à Maxime Catellier, qui a su prendre le relais avec panache et grandeur depuis deux ans et demi. Merci à la plupart des chroniqueurs avec qui j’ai partagé ces pages. Certains n’ont fait que passer, d’autres ont été et sont encore des complices.
Et surtout, surtout, merci à Robert Lévesque, qui a été, reste, et sera toujours mon maître es chronica.
Allez, je pars faire un tour(1)
(1) Vous pouvez continuer de me lire dans Le Libraire et dans le Mouton Noir, et aussi de m’entendre à Vous êtes ici, sur les ondes de la Première chaîne de Radio-Canada.
Avis de recherche - slammeurs slammeuses recherchéEs
Tu es comique. Tu es conteur performant.
SlamCap cherche des nouveaux talents pour les Slams de poésie.
Tu peux écrire directement à André Marceau pour t'inscrire: slamcap@live.ca
T'attends quoi? Un cachet?
SlamCap offre de la bière, c'est déjà ça :)
3.2.09
Comment acheter Spirale Magazine
Silence. On écrit.
Sera-t-il bon? Sera-t-il publié? Sera-t-il publiable?
Sais pas.
Mais je sais que c'est pas facile d'inscrire le dernier point. C'était pas plus facile d'écrire le premier mot, non plus.
J'ai entrecoupé les périodes d'écriture, de relecture et de correction:
- de quelques contrats
- deplusieurs mauvais films
- d'une pétition pour que Steve Coleman soit invité au Festival de jazz cet été
- d'innombrables brassées de linge
- sans parler des matchs inégaux du CH