Au rythme de la guitare cheap se balancent les amants ringards d'un soir, captivés par l'aura d'un chanteur mal rasé au teint basané, faussement sudaméricain, faussement rebelle.
Comme si l'ère d'aller des tanks les replaçaient au centre d'une valse nuptiale dépourvue de grâce et de beauté, comme si les harmonies racistes d'une pinte de rousse, kamikaze à voix rauque et explosive comme le cash anarchique des beaux jours d'antan, vision d'accalmie à 12 doigts, déesse dégénérescente nouvel âge. Comme si.
C'est au son du vibraphone des cinq sens que chuchotent les larmes imprévisibles de l'amour en 7 temps ; le beat-box crache des accords atonaux pour mieux apaiser la souffrance enfouie des atomes crochus bras dessus bras de saoulons.
Le beat malaisé des faiblesses bien reçues se répercute sur la vitre du cendrier de leurs coeurs : il y aura du sang au bout du tunnel comme les règles de l'ergonomie battent la mesure du corporatisme cinglant.
Il n'y a pas de fin à cette ouverture impétueuse.
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