31.3.09

99,67 %

C'est pas de commencer qui est difficile, c'est de terminer.

Un tiers de petit pour cent et mon roman sera prêt à être imprimer pour valser chez un éditeur (plusieurs, m'a mettre les chances de mon côté) près de chez vous.

Extrait du chapitre 16:
J'écoute moins de reggae. Ça me déprime. J'aime mieux écouter du gros rock sale. Au moins je sens que mon cerveau fonctionne un peu. Ça fait des chocs électriques entre mes synapses mais c'est correct, c'est les médicaments qui font effet, à ce qu'il paraît.

Maldoror a remarqué que j'étais plus actif. Ça l'énerve. On dirait qu'il préférait quand j'étais légume. Pourtant je l'ai toujours bien traité. J'y pouvais rien quand ils m'ont déménagé au troisième.

Rimbaud et Nelligan m'ont laissé un mot hier soir. À la page 67, à mi-chemin de la lettre de Zanonni à Hermann Raffke, le genre d'anti-héros de Perec, les poètes ont scribouillé dans la marge « Maldoror te malmène et mijote un miaulement/Marilyn se démène et jouit tranquillement ».

Salauds de poètes. Garde ! Mon Olanzapine ! Straight, no chaser. Pis pas de glace !
Par ailleurs, la petite histoire du twitteroman se poursuit avec deux articles au Labo NT2 -- Le laboratoire de recherche sur les oeuvres hypermédiatiques:

2 comments:

Edouard.k said...

0,33 %. Ca me rappelle l'histoire du diable qui prenait 1 %. Le problème est que je ne rappelle ni le début ni la fin. Comme on dit à la fin d'une émission radio de par chez moi, surtout, ne lâche rien.
J'espère qu'il sera commandable outre atlantique ton roman. Enfin de mon côté de l'atlantique j'veux dire ;-)

Christian Roy, aka Leroy said...

le diable est dans les détails, c'est sûr. c'est terminé, je suis à 100%. mais faut que je fasse un autre post, la flemme...

n'aie crainte, si qqn d'assez fou décide de le publier, j'accepterai les commandes spéciales des Uropes :)