30.4.09

Les Éditions Jean-Coutu

Pas sûr que ça va me remonter le moral, mais je mets La Part Maudite presque dans le tapis pour cracher un peu de venin sur tes entrailles, Web.

Ce blog a démarré par ennui, pour découvrir cette blogosphère, pour m'y perdre et être entraîné par le mosh pit nommé désir. Mais là...

Rien.

Comme une écoeurantite aiguë. Voudrait me consacrer pleinement à l'écriture et en même temps, quand je suis derrière l'écran. Rien.

Du buttinage de blogue. Du commentage. Comme une période de relaxation avant la tempête. Mais j'ai hâte qu'elle arrive qu'elle me renverse et que j'en aie la tête pleine d'eau. 

C'est peut-être la quarantaine qui me guette. Pas à cause des cochons éternuants. 

Le big 4-0. C'est pas tout de suite. Mais bon.

Une insatisfaction grandissante. Un écoeurement facile aussi. Comme un vieux chien qui veut plus courir après sa ba-balle.

Puis le monde de l'édition aussi. Avec ses putes et ses best sellers. Avec ses cocktails de grands primés qui s'autocongratulent pendant que je ronge mon frein à essayer d'être authentique tout en n'étant pas pathétique.

J'avais pas de titre pour ce post. Là je l'ai. Les Éditions Jean-Coutu. 

J'en viens à me dire qu'il faudrait que j'écrive de la chick litt de fantasy d'horreur pour les jeunes pour être publié. Faudrait peut-être juste que j'écrive plus et puis que je bitche moins.

Plus capable de rentrer au Renaud-Bray et de voir les livres en rentrant: Audrey Parilly, Anne Robillard, Marc Lévy. Un DVD du centenaire du CH avec ça?

Ça rejoint un peu Stéphane Ranger lorsqu'il dit crève, Quebecor.

Il y a pourtant toute une économie qui gravite tant bien que mal autour du soleil Quebecor. Les librairies indépendantes -- trop peu présentes dans mon coin, déménage à Montréal LeRoy tabarnak! -- les disquaires indépendants, les éditeurs intelligents.

Juste tanné de chercher I guess. 

Fak je devrais reconcentrer mes efforts dans un projet au lieu de m'éparpiller en twitteromans... 

Su'l bord de rappeler la psy moi là...

Focus on focusing disait mon grand manitou. Ouin. Focus LeRoy!

Dans le doute, il y a toujours MC Gilles pour me montrer que la vie vaut la peine d'être écoutée dans la noirceur.

6 comments:

Christian Roy, aka Leroy said...

et quel est le premier mail que je reçois après la publication de ce post? la newsletter de Renaud-Bray!!!

i crack myself, une chance que j'ai un bon sens de l'humour.

Edouard.k said...

"une chance que j'ai un bon sens de l'humour."...c'est le principal Dr May.
J'ai déposé "les chroniques" sur la plateforme de mise en ligne des éditions Léo Scheer. J'y ai trouvé un texte de Laurent Zavack. Tu devrais essayer. Ca peut permettre d'avoir des retours mais bon..c'est un peu parisiano-parisien l'ambiance et comme dans tous ces endroits, vu le nombre de manuscrits faut passer par le commentaire pour y glisser son lien :-).

Voici l'adresse.
http://www.leoscheer.com/man/

Séva said...

J'aime bien ton blog. Moi aussi je lutte pour produire quelque chose, une brique payante, etc., mais tout ce que j'arrive à faire c'est des posts (manque de temps, d'argent et de concentration aussi). Je vais probablement finir par écrire un recueil de nouvelles, sinon de retour chez Tim et je me retrouve en proie à la folie meurtrière. à +

Christian Roy, aka Leroy said...

@rimailleur. enfin! les chroniques sont publiées! bien hâte de downloader ça. j'étais tombé sur leoscheer récemment, c'est pas mal.

@rod. idem pour ton blogue. y a pas bcp de blogues qui parle de philo et qui sont compréhensibles, chapeau :)

La Part maudite said...

Dans les moments de découragement, La haine et le mépris me donnent la force de continuer.

Imaginer la plèbe se vautrer comme des porcs dans le papier d'emballage et la mauvaise littérature. Les voir se gaver d'Éric-Emmanuel Schmitt, comme le bétail engouffre la moulée industrielle qu'on lui sert.

Tu les encules tous au son de ton Ornette Coleman préféré...

Christian Roy, aka Leroy said...

merci maudite part de faire ta part. ta musique est l'inspiration patente d'une génération qui refuse d'acheter un roman dans une pharmacie.