30.10.06

Non je n'irai pas au gala de l'ADISQ

(Commentaire originellement publié sur le site du Voir et augmenté pour le grand plaisir de mes lecteurs.)

J'ai regardé (ou plutôt «écouté») le gala d'une oreille très inattentive en faisant la vaisselle. Lorsque j'ai entendu le pot-pourri pénible «Ça va bien/Éric Lapointe», je me suis dit «c'est la même m**** que d'habitude, mais en pire».

Puis, quand j'ai vu (oui, la vaisselle était terminée) Annie Villeneuve chanter une ballade sirupeuse, j'ai abandonné pour vrai. Le pire c'est que je vais devoir l'endurer jusqu'à ma mort puisqu'on a à peu près le même âge.

Morale de ce commentaire: je ne regardais pas les Grammys, ni les Academy Awards, ni les Jutras, ni les Félix pour une seule et unique raison: c'est l'auto-congratulation du p'tit monde du spectable qui règne en tyran. L'industrie ne changera pas demain matin, malgré tous les Karkwa, Dumas, Yann Perreau et Fred Fortin de ce merveilleux monde musical.

Et vous savez quoi? Malgré son talent immanquable, je commence à être tanné de voir la face d'Arianne Moffatt (et c'était quoi cette mauvaise chanson bilingue au début du pestacle? Une tentative malhabille de Radio-Cadenas pour nous assimiler au plusse beau projet multiculturel du plusse merveilleux pays du monde?).

Et connaissez-vous les lauréats de l'Autre Gala? Y a plus de trophées remis hors des ondes qu'en onde!

Mononc' Serge, j'ai fait comme toi: je ne suis pas allé au gala de l'ADISQ.

Rock on, 'sti.

29.10.06

Tout roule en blâme au fond du lac Éric

C englobant, L longiligne, A absorbant,
R Rageur, I hirsute, C contrôlant
E qui esquive les consonnes

Comme une alchimie nouvelle et éternelle entre Clarice et Eciralc donnée à la multitude pour les Siècles des siècles.

Tokyo rosoit en larmes au fond du lac Ashinoko pendant que blanchissent les cerisiers en prose.

Clarice vs eciralC

Clarice continue sa vie à travers le miroir de eciralC.

26.10.06

Clarice après la fuite

Voici la très convoitée suite claricienne du maintenant fameux Clarice de Bourbon:

Il y a très peu de temps pour vécrire, très peu et tant de mort à l'approche de l'aurore; le travail assommoir, miroir du longtemps je me couchai tôt, je me levai tard pour manger les étoiles par le nénuphar volant de l'aube en fleurs silencieuses.

Avec ce peu de temps qu'il faut prendre pour vécrire et analyser notre solitude envers l'Autre, le fanstasme du ça tournicote dans ma tête comme la nuit qui virevolte sous les draps que moi-même je ne puis défroisser faute de néon à phare et de tire-d'aile automnal: la nuit s'en retourne et je n'en sais rien tant que le jour s'attarde aux portes du rêve que je porte en moi comme la coquerelle méprisable que je suis que je suce que je susurre à l'oreille de Nina que Clarice arrive Clarice en rose fuschia en robe de mariée calcinée en jupe implosée par l'or du temps jadis les lilas rosoyaient les rues de Tokyo mais Clarice s'en crisse Clarice s'en contre-calice je n'en sais riensecticide.

Où tombe les yeux de G.H. ce cafard qui s'ouvre une douze une brèche dans ma cervelle et je rêvasse à tous ces livres qui pourissent entre tes lèvres Clarice ces lèvres que je n'aurai jamais lues j'aurai tourné les pages de ton hymen pour mieux éclaircir le mystère des songes en suspens dans tes cheveux de jais, j'ai hâte d'avoir l'esprit ankylosé par tes lignes et ta saveur hystérique pour me plonger dans l'énigme de ton dédale de braise il ne m'en faut pas moins pour que le port tu guettes.

(Et la suite de Nina)

Sortir de son village

Je me suis inscrit sur le site du Voir hier. Et j'ai commencé à browser parmi les blogues. Ceux qui me connaissent savent que j'ai une affection particulière pour le cinéma, surtout le cinéma d'auteur. (Et ceux qui me lisent savent aussi que j'aime bien la langue anglaise, les anglicismes : déformation géographique, j'ai passé mes 20 premières années dans le Sud-ouest de Montréal, à jouer avec des Italiens et des Grecs qui parlaient anglais, fak...)

Or ça tombe bien, c'est le Festival du nouveau cinéma qui se déroule présentement à Montréal. La chroniqueuse Manon Dumais (parente avec Michel?) parlait justement de l'entrée en matière de Julien Fonfrède au sujet de Sisters de Douglas Buck :

Tout à l'heure, lors de la projection de Sisters de Douglas Buck, Julien Fonfrède, l'un des programmateurs de la section Temps 0, n'a parlé que dans la langue de Shakespeare pour présenter le réalisateur. Pas de traduction, qu'un «bon cinéma». Oh que le public était pas content! Allez, un p'tit effort la prochaine fois.


Voici le commentaire que j'y ai publié :

Sortir de son village

C'est vrai qu'en tant que bastion de langue française hors France, c'est agréable de pouvoir s'exprimer et, à la limite, d'exiger des réponses en français, tout le temps.

Mais dans le cadre d'un festival qui se veut international, qui présente des oeuvres provenant de tous les pays et où toutes les nationalités s'entremêlent, ne serait-il pas bon que le spectateur, voire le critique, aussi francophone ou francophile soit-il, soit capable d'un peu de tolérance envers l'Autre, l'autre langue?

Je suis encore scié de m'apercevoir que, malgré l'Amerlopolis dans laquelle nous vivons, il se trouve toujours quelques victimes de l'anglobalisation qui, sous couvert d'un certain droit acquis, s'en prennent à l'autre langue par, oserais-je dire, paresse intellectuelle ou ignorance avouée?

Montréal n'est-elle pas une ville bilingue? Cela n'implique-t-il pas que, la plupart des gens parlent anglais et que, par ricochet, il était de mise devant un réalisateur anglophone, de s'adresser dans une langue qu'il était susceptible de comprendre? Par simple politesse envers celui qui offre le spectable?

Je suis d'avis qu'il faille arrêter de voir des «combats pour la langue» partout et pour n'importe quelle raison, valable ou non.

Underground

Commentaire publié dans le Voir :

Le premier Voir que je me suis procuré, je l'ai découpé au complet : les pubs de Dutchy's, le show de Siouxsie and the Banshees (Siouxsie avait collaborer avec Robert Smith des Cure le temps d'un album, The Glove, circa 83, mais je l'ai découvert en 88 : c'est aussi le premier vrai show que j'ai vu, au micro-théâtre St-Denis); les pubs provocantes ont décoré mon agenda scolaire de 87 à 91.

Je vois encore la pub du show de Dread Zeppelin (que j'ai vu gratos à 15 ans aux Foufs, ayant reconnu le guitariste au bar, on a jasé un peu jusqu'à temps qu'il nous demande Got tickets? No? Want some? On était fous comme des balais!), puis Jimi Hendrix qui était le poster boy de je ne me souviens plus quelle boutique sur Ste-Catherine (Mars peut-être, à côté du La Baie, au 3e étage, un truc vraiment miteux mais on dénichait toujours un vinyl importé à 40$ qu'on écoutait religieusement).

Le Voir, c'est beaucoup de musique et de théâtre découverts (l'horaire du Théâtre d'Aujourd'hui et du Quat' Sous, l'Espace Go et Carbone 14), les films de répertoire, bref un accès à la culture underground, qui était difficile à l'époque.

Merci Voir pour ces 20 ans (20 ans?!? Ça nous rajeunit tous, ça ;-)

Page blanche

Curieux comme thème… Ça m’inspire rien… Comme si… Hum… Attends si… Non… Ah oui! (c’était quoi ce passage dans… ah non ça finissait pas ce truc). Bon Hubert Aquin disait qu’on sait tous quoi écrire, tout est question de forme. Oui il a raison…

Bon si je faisais un potlatch de dialogue, spoken word, commentaires de blogue, didascalies et poésie concrète… Ouais! Ouais une discussion métaphysique sur la nature de l’être en relation avec le pourquoi des liens entre les êtres humains interconnectés par un médium universel et libre de toutes emprise intellectuelle… Ou mieux un écho entre deux miroirs – des vases communicants – et un écran… vide… ouais vide… Ouais mais le truc c’est que la métaphysique, c’est un peu le vide ou l’absence de néant, ou la concrétisation de l’existence de l’être par l’être et pour l’être… Ouais bon…

Merdre! Yé onze heures moins cinq, faut que j’aille au dépanneur m’acheter une broue, sinon je finirai jamais mon texte pour les Impromptus!

I.

Il
Y
Fit couic :
Irène y
Initiait rites
Et mythes autour d'Osiris

20.10.06

.G

Gare
À
Olga
Au glaive
Glacis de glaise
Me gravissant de gorge à gland

19.10.06

Le Blues du trentenaire fini, Part VI: Illumination

July 33, 2006

Parfaite devanture. Il faut se faire voyant pendant que la jeunesse ne passe pas trop. Les rangées sont remplies de désodorisants bon marché : c'est la plénitude. Parfaite journée ou rayonnent les échos des pas perdus sur les murs du silence. Elles boivent comme des shampoings mal rasés, c'est la cacophonie derrière les murs de PQ. Il faut battre son frère pendant qu'il est chaud. Le poète se fait voyant par un long dérèglement des sens, c'est bien connu. J'en avais assez de toutes ses pilules, je ne suis pas fou, la voisine d'en haut se fait violer tous les soirs, comment se fait-il que vous ne l'entendiez pas?!? Non je ne suis pas dément, je n'ai qu'un léger penchant pour les toxines. Les couches sont en spécial cette semaine je vais en acheter pour émilie qui va accoucher de son 13e bébé; le grand criminel le grand maudit, l'être suprême n'est pas lui-même mais autre, il ne peut contrôler les starlettes en chaleur qui chevauchent les étalages de magazine people; elles chantent toutes comme Jennifer Simpson et nous nous en portons garant plût au ciel que le lecteur enhardi par ses bombes sexuelles puissent résister à la table de vivisection de mon coeur; cette langue sera l'âme des détergeants en rabais il n'y a que les balles qui puissent régler l'ardeur des impuissants et courber l'échine des ivrognes impromptus.

Parfaite douceur qui glisse sur ton odeur d'urine, fais bouillir mes couilles dans un drap d'alcool à friction c'est dans la tête qu'on est bronzé les balles veulent surgir du canon et produire une féerie une myriade une prosopopée infinie de jets sanguignolents c'est le temps de commercialiser Blood c'est le temps d'ouvrir les rivières de les laisser couler à flôt yankee doodle came to town sur le pont d'avignon le dérèglement de tous les sens se déroulent tel que prévu mon sergeant pepper's lonely hearts mais non mais non il faut être absolument merdique il faut baigner dans sa merde se vautrer dans son vomi en boire en manger en faire des sushis nouveaux absolument hypermodernes contemporains branchés ainsi va la vie qui vivote et avez-vous votre carte air miles avez-vous votre foutue carte air miles garde garde!

Do you remember the ending in Mulholland Drive oh man that was too fucken cool check out that chick oh yeah I'd ram her up the ass shoot her make it click put that barrel down her throat down her crotch rip her skirt off and shoot her yeah take your dick out and stick it down her throat while you caress her with the loaded barrel force her to masturbate check out that dude man he looks stupid shoot him between the eyes oh yeah good idea (no don't) look at that old woman oh yeah she deserves a bullet (no think of your grandma) shut up mother fucker shoot her she's an old bag (no don't for Christ's sake!) oh shut the fuck up put it in your mouth pull the trigger put it in her mouth pull the trigger put it in your mouth pull the trigger eeeeeeeeeeeckckcckck!

Mes Excuses...

... à ceux et celles à qui j'avais promis la dernière partie de Le Blues du trentenaire fini. J'avais des devoirs à conjuguer devant Amélie Poulain.

Ce sera en ligne ce soir, promis :)

Si vous êtes trop pressé de lire la fin, vous pouvez toujours lire Thirty Something Blues, ça vous fera un p'tit cours d'English en même temps.

18.10.06

Si Sollers blogue...

J'aime bien les Impromptus littéraires pour lire des textes frais et inédits, mais surtout pour découvrir de nouveaux univers. Aujourd'hui (demain?), je me suis attardé sur le blogue de Joye pour y découvrir le blogue de... Philippe Sollers!

Sans être un grand fan, je dois admettre que j'ai bien aimé Portait du Joueur :

Elle n'a pas dit oh! pardon! mais presque. Et elle a raison. Elle pourrait être une des filles d'Hélène ou de Laure, Blandine, par exemple, qui n'est pas si mal... Elle a raison, elle a raison. Je pourrais être son oncle. Je suis son oncle. C'est même ce qui lui a paru si excitant, les premières fois. Comme de respirer sur moi des traces de femmes : comment sont-elles et comment font-elles? Leurs trucs, leurs astuces. Celles qui ont l'expérience, les vieilles joueuses de poker. Vous, vous êtes tout au plus une plaque sensible, un négatif, parfois un enjeu. Voilà aussi pourquoi elle me mordait et me griffait si fort... Message pour Norma, en morse... Hiéroglyphes... Bouteille à la mer... (NDA : c'est moi qui souligne, et c'est Jack qui me l'a conseillé).


J'aime bien aussi le blogue de Tony Tremblay, même s'il ne publie pas assez souvent à mon goût :)

Et vous, qui lisez-vous? (À part Nina Louve : qui ne la lit pas?)

17.10.06

Le Blues du trentenaire fini, Part V

31 août 2004

La fin du mois. Les bouteilles vide à porter au dépanneur. Le loyer qui va encore attendre. Les fractures. Les acomptes provisionnels fédéral et provincial. Fuck that, royalement. Non mais j'ai juste ça à faire moé. Dépenser mon argent pour des trous de cul. Qu'ils aillent se faire cuire un œuf, un bœuf, ask me if I care (Do you care? — No.).

Mon chum est parti au Japon pis paraît que ça dort pas ben ben là-bas. C'est pas ben différent d'icitte d'abord. Le sommeil : notion abstraite. Depuis que je dors pu, crisse que le monde est plus beau : les filles sont plus sexy, les fractures sont moins grosses, même les reality shows sont presque intéressants. L'autre jour j'ai checké Oprah, ouioui celle qui maigrit grossit maigrit grossit pis qu'y a un beau magazine avec elle sur le cover chaque mois pis qui nous fait sortir notre boîte de Kleenex chaque après-midi à quatre heures et demi. Fak je regardais Oprah, fasciné que du monde veuille vraiment étaler leur vie personnelle à tivi. Vraiment fasciné. Faut-tu avoir rien à faire ? Hello?!? Wake up and smell the burning coffee you're sitting in?!?

Je dois être réactionnaire, ça doit être ça. J'arrive pas à concevoir que des millions de zoufs ('scuse, « Le Zouf ») soient rivés à l'écran cathodique tous les après-midis et se gavent de ce sensationnalisme à la noix. Ça me dépasse. Faut vraiment être très bas pour se satisfaire de si bas plaisirs, ou peut-être que le malheur des autres... Ça doit être ça, Oprah est rassurante, c'est du good feeling tivi. Après on peut continuer sa petite vie merdique et on se sent moins pourri, on continue nos petites habitudes imbéciles, on fume, on regarde par la fenêtre pour voir si le voisin fait encore sa vaisselle en écoutant Joe Dassin, on continue à pas mettre de pneus d'hiver parce qu'au Québec, on sait conduire 'sti, on continue à encourager Loto-Québec parce que tout d'un coup qu'on gagnerait, ça changerait nos vies, pas vrai?

Ben oui, dream on honey. Aussi ben espérer jouer une scène torride avec Brad Pitt dans les 10 prochaines minutes. Oh yes Brad, harder you piece of shit, ram that dick further in you whiney mother fucker... Le couple de l'année. Paraît qu'Angelina a accouché d'un beau bebé (ou que Jennifer en attend un, chus mêlé). Eh ben. Kessé tu veux ben ça me câlisse?

Je pense que j'ai besoin d'aller faire un petit tour à l'épicerie, peut-être la pharmacie, c'est juste à côté anyway.

Parade

Serge tournait en rond. Se rongeait les ongles. À peine une demi-heure avant le début du spectacle, ni Léonide, ni Maria, ni Nicolas n'étaient arrivés. « Putain d'artistes à la con », se disait Serge en engueulant Pablo qui trinquait un coup au lieu de rafistoler les
costumes.

Jean et Érik se querellaient : Érik aimait bien les idées de Pablo, qui demandait des modifications au texte de Jean (on est au ballet, ce sont les danseurs et les décors qui comptent, pas le texte!); il n'aimait pas l'idée du gramophone géant, qui n'apportait que tapage et brouhaha; Jean ne comprenait pas que Pablo veuille ajouter deux managers et un cheval au texte initial, il trouve l'idée sans goût; de plus, Pablo exige qu'ils soient plus grands (3 mètres!) que les vedettes du spectacle : un acrobate et un prestidigitateur chinois.

Ce ballet cubiste marquera la fin de la guerre, celle que Wilhelm Albert (Guillaume pour les intimes) a faite pour se déclarer « vrai français »; heureusement, le 18 mai 1917, il se battra aussi contre les bourgois sentimentaux, la tête ornée d'un pansement hérité grâce à un obus, afin que les artistes puissent s'échapper du théâtre en un morceau et ne subissent pas les foudres populistes.

15.10.06

Le Club des Haschischins

Peut-être que T a abusé du tcherno ou que les molécules du Subutex composées de temgésic l'ont achevé au testing et que de mémérer avec Johnny, Linda, Mario et Sonia, le stinky finger consumé à même les têtes a prolongé l'effet du tétrahydrocannabinol qu'engendrât une certaine tolérance à la substance (à moins qu'elle ne soit prise en tisane?).

Le trafic des toxicos, c'est la transe du Triangle d'or; et quoique le trichlo entraîne un agréable trip teenager, le lettré raté se terre-t-il dans son trou faute de taf de teuch?

Allez faites nétour...

13.10.06

Le Blues du trentenaire fini, Part IV

26 août 2004

Deux jours de tôle. Pour certains, ç'aurait été la mort. Expliquer ça à leur femme, leurs enfants. C'est pas mon cas. Mon chat, affectueusement appelé «Le Zouf» s'est pas trop inquiété. Aller manger chez la voisine, comme dab quand je rentre pas lors des jours de brosse. Fak deux jours. À côtoyer les élus de la société. Palpitant. Des visionnaires que je vous dis, des illuminés plutôt. Un qui voulait breveté son idée de bouchon de bière dévissable (hum...); un autre qui racontait le meurtre de sa voisine, mais c'était pas lui qui l'avait fait, c'est sûr; une autre qui disait que la police l'avait ramassée pour prostitution, mais à l'allure qu'elle avait, je plaignais ses clients.

Du bon monde que je vous dis. Des gens fréquentables. À moins on leur décernerait des médailles d'honneur, des doctorats honorifiques, même des caméos dans les séries de Radio-Can. Mais non, sont des incompris, des brimés. Moi je m'identifie à eux. Des incompris, des pas capables. Moi je les encourage dans leur combat contre... quelque chose. C'est avec des enragés comme ça qu'on fait un monde meilleur, pas avec des cravatés pis des administreux de base de données.

Deux jours à écouter des histoires à dormir debout, une chance que j'avais pas trop sommeil. Mon histoire était banale : j'avais bu une bière pis fumer une cigarette dans une épicerie. «Non! Y t'ont arrêté pour ça? Man... s'il fallait que je me fasse choper par les cops chaque fois que je fais des niaiseries de même, j'aurais passé les 25 dernières années de ma vie à regarder des poteaux vertical!», blaguait un de mes colocs temporaires. «Non mais à quoi t'as penser?», m'a rétorqué la pute. «Tu pouvais pas attendre d'avoir fini ton épicerie?» Ben non, justement, je pouvais pas, j'avais pas envie, je trouvais insipide d'avoir à me conformer à un règlement municipal qui protège pas grand monde parce qu'en bout de ligne, les mêmes qui sont censés être protégés de ma boucane et, oh!, de mon ivresse (sic), sont ceux (et celles) qui conduisent des péteuses de broue... Fak la pollution urbaine, j'en fais mon affaire.

«Tu trouves pas que c'est un peu épais d'être en tôle pour ça?», m'a fait remarquer le non meurtrier. Ça dépend de ta définition de l'«épaissitude». Si j'avais tué ma voisine pis que j'étais inculpé de meurtre au premier degré, me semble que je fermerais ma yeule. Mais bon tout est relatif, «toute est dans toute» même. Fak...

On est censé apprendre en tôle, on est censé se regarder le nombril pis dire «eh que t'as donc été pas fin», mais au bout du compte j'ai rien à me reprocher, je suis irrécupérable. J'ai hâte de retourner à mon épicerie préférée, coin Queen-Mary pis Côte-des-Nègres (traitez-moi pas de raciste, y a même un livre qui a été écrit par Mauricio Segura, mais c'est vrai que Côte-des-Nègres, c'est en bas de la côte. En haut de la côte, c'est plutôt Côte-des-Bourges).

12.10.06

Punk Not Dead... Yet

Elle regardait les flammes détruire les derniers vestiges de son passé. Elle avait tout planifié : lorsqu'elle a repris le logement de sa locataire qui y habitait depuis 20 ans, elle ne s'est pas enfargée dans les fleurs du paillasson. Allez hop! Dehors la mémére! Je m'installe pour mieux vivre ma déchéance. J'ai vendu les meubles pour mieux pouvoir m'évacher, les sleeping bags vont faire l'affaire. Mes chums sont arrivés en gang : Johnny, Linda, Mario, Sonia.

Mario a apporté le smac pendant que Johnny branchait les guitares pis les basses. Linda avait volé le set de drum à son père, anyway il jouait plus depuis 20 ans. Linda a amené son corps, elle apportait jamais grand-chose d'autre. L'héro était pas coupée : pas de café ni de paracétamol là-dedans (c'est Mario qui nous le jurait).

Lorsque la cuiller a débordé et que Mario a crié tabarnak, il était déjà trop tard : Linda était sur le bord de l'OD tandis que Johnny essayait de baiser Sonia. Et moi je tenais le lighter à deux mains parce que je shakais trop. Et mon passé s'est enflammé comme les derniers vestiges d'une junkie.

11.10.06

En visitant Nina

Énervé hache cassée
L'arbre saigne sans bon sang
Buvons la douleur

A Contest!

What? A contest? Oh great! And what can you win? I see you drewling over the super Caiman Island package, or that lovers' week-end in Tokyo. But come back to Earth, I'm only offering you a small place in a potential poetry book.

For each fib that I wrote, I'd like to enhance it with an image, a drawing, a painting, of something pictural that could accentuate the poem's value, or heck, steal the show.

So visual artists take note! You'll find all the fibs I wrote on the upper-right corner of my blog, or by clicking on where are those damn fibs (or stay in the English section if you're too scared of accentuated characters, naked women, and crazy gun-loaded pursuits).

Obviously, you have my word that I will put your name next to your work, award you a wonderful gold or platinum © (to the artist's choice), and even publish your work under a free license, if it makes you feel better (I've done it many times in the past), like the Free Art License or the Creative Commons.

Mr. Reno, Mivil, Steve, are you out there?

Le Blues du trentenaire fini, Part III

20 août 2004


J'utilise l'ordinateur dans mon travail mais je ne maîtrise pas très bien.
watashi no shigoto wa konpyu-ta wo tsukaimasu ga doumo nigate desu

Je connais bien le moyen de faire parvenir la somme du Japon vers la France par compte-chèque postal, mais je ne connais pas le moyen pour faire l'inverse.
nihon kara furansu he yuubin furikae kouza wo tooshite soukin suru houhou wa shitte imasuga sono gyaku no houhou wa yoku wakarimasen

Je veux faire l'amour avec toi.
anata to aishiaitai

Bien que je ne sois pas du tout défenseur de l'énergie nucléaire.
watashi wa kaku enerugi- no yougoha dewa arimasen ga

Je l'ai modifié depuis le 5 mai, donc tout va bien maintenant.
5 gatsu itsuka ikou sono kairyou wo okonai ima wa subete umaku ugoite imasu

10.10.06

Le Blues du trentenaire fini, Part II

17 août, 2004

Je suis très fâché.
watashi wa totemo hara wo tatete imasu

Je suis un chasseur de cartes.
watashi wa ka-do no kurekuta- desu

Je suis long à écrire des lettres.
watashi wa ji wo kaku noni jikan ga kakarimasu

Cela ne fait qu'une semaine que je suis arrivé au Japon.
watashi ga nihon ni tsuite mada isshuukan desu

Cela fait à peine un an que je suis des cours de japonais.
watashi ga nihongo kouza wo ukehajiemte youyaku ichinen ni narimasu

Cela fait 6 mois que je me suis mis au japonais.
watashi ga nihongo wo hajimete hantoshi ni narimasu

Car à l'heure où je t'écris je suis fatigué et j'ai sommeil.
toiu nomo anata ni kaite iru jikan niwa watashi wa tsukarete ite nemui nodesu

Ce soir je suis en vacances.
konya watashi wa kyuukachuu nandesu

Ça ne te dérange pas si je suis d'origine chinoise?
moshi watashi ga chuugokukei demo anata wa ki ni shimasen ka

Je me suis peut-être trompée dans le mot de passe.
watashi wa tabun pasuwa-do wo machigaeta nodeshou

Comme de fait.

«Il n'y pas de hasard», comme disait l'Autre. Les gens mal pensantes m'ont bel et bien rapporté au gérant. Deux jours de tôle, ça fait réfléchir. Needless to say qu'une belle bataille s'est déroulée à l'angle du chemin de la Côte-des-Neiges et du chemin Queen-Mary. « Quel scandale! », entendait-on dans les allées du IGA. « Ça pas d'allure! » « Il doit être vraiment gelé pour avoir faite ça... ». Ça mémérait, ça mémérait... N'empêche qu'un peu d'action dans leurs vies plates, ça pas dû leur faire de tort. Une histoire à raconter aux voisines, aux voisins, à la parenté qui vient pas souvent (« C'était effrayant! Y en avait bu au moins sept, pas vrai Raymond?) ». Tout ça pour dire que la différence, ça tue pas, ça enferme.

Fallait voir les matamores qu'ils avaient appelé à leur rescousse pour maîtriser l'« Anarchiste »... Comme si j'étais the next worst thing since Bin Laden. Crisse! Je buvais une bière pis je fumais une cigarette! Y a 20 ans, personne en aurait fait de cas, peut-être une couple de stuck-ups de Westmount, mais sans plus. C'est ça la vie après le 11 septembre. Les libertés, niet! Avec un speech pareil, je pourrais postuler à CHOI FM. Je me vois bien à côté de l'honorable député d'André Arthur : « Salut ma gang de crottés! ». Crisse, sur le point de me recycler en radio moé là!

Ça leur ferait ben trop peur...

Fak quand les bœufs sont arrivés, j'ai vraiment figé. Stone. Non mais faut-tu un imbécile pour appeler la force constabulaire quand un trentenaire un peu brûlé, pesant 145 livres tout trempe, s'en grille et s'en dévisse une. Le gérant va sûrement avoir une promotion pour son courage et sa capacité à réagir en situation de crise. Si un Olympien canadien s'était pas fait prendre avec de la dope la même journée, je me serais peut-être ramassé sur le front page du Hournal de Mourial? Maudite drogue...

Mangamingi Man

I have a feeling who my Mangamingi (NZ) visitor is. (That's what I love about Google Analytics, the fact that I know from where people are connecting to my blog :)

So in honor of that mysterious mongoose:

Spirited Allegory

Deep in those woods where broadband dies
Mangamingi man hacks away at dead silver
The arrows in his eyes are pearls of wisdom
And his beard is purple like those marble skies

In the winter of End-Zee
Beautiful and terrifying spirits of dirt and blood
Only the Wise can obscure the clouds of this
Spirited Allegory

Un Concours!

Quoi? Un concours? Ah chouette! Et qu'est-ce qu'on peut bien gagner? Je vous vois trépigner d'impatience de remporter le super forfait pour 2 aux Îles Caïmans, ou encore le week-end en amoureux à Tokyo. Mais détrompez-vous, je ne vous offre qu'une petite place dans un recueil potentiel de poèmes.

Pour chaque fib que j'ai écrit, j'aimerais l'ornementer d'une image, d'un dessin, d'une peinture, d'un gribouillis, de quelque chose de picturel qui rehausserait la valeur du poème, voire lui volerait la vedette.

Donc, avis aux artistes de l'œil! Vous trouverez tous les fibs en haut à droite de mon blog ou en cliquant sur mais où sont donc tous ces fibs.

Évidemment, je m'engage à mentionner le nom de l'auteur, à lui décerner un merveilleux © en or ou en platine (au choix de l'artiste), et même à publier le tout sous licence libre, si nécessaire, comme la Licence Art Libre ou la Creative Commons.

9.10.06

Le Blues du trentenaire fini, Part I

L'acte surréaliste le plus simple consiste, revolvers aux poings, à descendre dans la rue et à tirer au hasard, tout ce qu'on peut dans la foule.

André Breton in Second Manifeste du surréalisme


À la mémoire de Fernande Savage (1919 - 2006)


Avertissement

C'est pas de la p'tite bière ce que je vais vous raconter. Fak si vous êtes pas assis, assoyez-vous. Si vous êtes des cœurs sensibles, retournez chez le libraire et faites-vous rembourser. Si vous aimez Marie Laberge, faites de même. Y aura pas de place à la pitié ici. C'est un territoire dangereux, certes, mais c'est mon territoire. Je définis les règles, suivez-les. Sinon vous pouvez aller vous faire foutre, c'est clair?

15 août 2004


Y aura pas de place au compromis ici, c'est pas la vraie vie, c'est pas une histoire vraie où vous pouvez brailler et passez à travers 3 boîtes de Kleenex. C'est pas la tite madame qui divorce pis qui a des états d'âme sur sa relation pendant quarante-cinq minutes, puis qui en parle à ces chums de filles qui lui disent de se mettre belle, de faire de l'exercice et de sortir pour rencontrer du monde. C'est de la fiction. J'espère que vous comprenez ce que ça implique et où ça peut vous amener. J'en ai vraiment rien à cirer des petits sentiments roses et des histoires à pleurnicher en cou-couple. Fak si vous êtes prêts pour la ride, tant mieux. Sinon, vous êtes au mauvais endroit, au mauvais moment. Car je n'aurai aucun pitié pour les victimes inopinées qui pourraient passer sur mon chemin : je les abattrai jusqu'à la dernière goutte de sang, je ferai brûler leur chair et je boirai le liquide qui circulait dans leurs artères. Je ne serai pas avare de boisson sanguinaire. En fait je pense même la commercialiser : Blood, me semble que c'est catchy comme nom...

Tout ce déversement inutile de sentiments a débuté à l'épicerie, comme il se doit, car c'est là que les drames les plus horribles se dévoilent aux yeux des caméras de surveillance et sont repris par les plus minables émissions de tivi. C'est peut-être l'odeur de la viande périmée, ou la vue des fruits abîmés qui m'a fait tilter, sais pas. Tout ce que je sais c'est que depuis ce 15 août 2004, je ne suis plus le même. Mes sens semblent décupler, je ressens des ondes étrangères, extraterrestres peut-être, mais une chose est sûre : quelque chose s'est déclenchée en mon être, et je ne trouve pas le bouton stop. Le pire dans tout ça est que je ne souhaite pas le trouver : allons au fond des choses.

Au fond tout ce que je cherche c'est d'aller à fond la caisse. Dans les allées du IGA, je ne ménage personne, et pourtant je suis de nature sociable, polie. Je tourne les coins ronds et je happe une grand-mère (mais qu'est-ce qu'elle faisait à l'épicerie à 23h45?). Pourtant j'aime bien ma grand-mère, je ne la vois pas assez souvent mais ce n'est pas raison suffisante pour enligner les mémés qui aiment shopper passé 18h! Je ne me reconnais plus. Je siffle les caissières... et pourtant, à bien y penser, elles ne le méritent pas (enfin pas toutes).

(Si vous me trouvez déjà relativement horrible, fermez le livre. Je n'ai pas l'intention de me censurer, et mon éditeur m'a promis qu'il ferait une bonne job. Il n'essaierait pas d'en faire un best-seller, anyways c'est vraiment pas le but de l'exercice.)

Quelques quidams universitaires font leurs emplettes : les nouveaux couples de l'été, les vieux couples qui s'endurent plus, les célibataires endurcis à lunettes trop épaisses, les has been qui continuent d'étudier dans le but avoué de se trouver des poupounes : à leur âge, à moins de vouloir fréquenter Le Lovers ou de cyberdater, y a plus grand choix. Évidemment, l'épicerie ressemble à un village irakien au lendemain de déflagrations massives : les brocolis tiennent à peine en place tellement ils voudraient qu'ont les apportent et qu'on les coupent en petits bouquets pour les tremper dans de la sauce Country Western; les pommes se battent sur les étagères pour trouver le plus de lumière possible : c'est bien connu, une pomme sous une lumière a beaucoup plus de chance d'être achetée puisqu'elle éblouit le cons-sommateurs : ses reflets sont divins, on se croirait au temps d'Adam, on a la pomme qui nous gratte.

J'ai envie de m'ouvrir une broue. WTF (ouate de phoque). On n'est pas en Afghanistan tout de même. Je peux bien m'ouvrir une bière sans que les gens s'offusquent. Ça l'air que non. On me regarde de travers. Les tites vieilles me fuient, me regardent d'un mauvais œil. Faudrait que leur petite-fille me présente à un dîner de Pâques. Je ferais fureur.

Tant qu'à y être, je m'allume une clope. S'il y a quelque chose qu'on n'a plus le droit de faire, c'est bien de se griller un petit bâton cancérigène, encore moins dans une épicerie (j'aurais dû essayer dans une pharmacie). Donc je déambule dans les rangées avec ma broue dans une main et la cigarette au bec : ça en fait rire quelques-uns ; les moins subtils font semblant de tousser (c'est mes préférés ceux-là). C'est sûr que le gérant va être «alerter» par une personne bien pensante, ça ne saurait tarder.

Comme de fait.

7.10.06

Y.

Ys
Près
D'Yprès :
Lester Young
Joue Lady Be Good
Comme un ysopet d'ypérite

5.10.06

Dieu ou Darwin?

La section libre-opinion du Devoir est déchaînée récemment. Après l'article d'André Habib, voici que Sébastien Malette de l'Université de Victoria lance le débat Néorelativisme vs Créativisme :

Teresa Kielczewski-Tracy évoque à cet effet l'argument d'un pluralisme des systèmes de vérité et la nécessité de les enseigner tous, en postulant que la théorie de l'évolution de Darwin n'est qu'une simple théorie concurrente à celle du créationnisme.


Mais la question demeure : qui est Teresa Kielczewski-Tracy?

4.10.06

Publication chez Another Sky Press

À l'instar de la blogueuse Nadia Gosselin, j'aimerais vous annoncer, en grande primeur internationale, qu'une de mes nouvelles a été retenue pour l'anthologie Falling from the Sky qui sera publiée en janvier 2007 par Another Sky Press, basé à Portland en Oregon.

Le lecteur averti que vous êtes se demandera : «Huh... tu publies dans une maison d'édition américaine... en français?» Eh ben non. Après plusieurs emails intéressants avec Kristopher Young, je lui ai soumis la première page d'une nouvelle que j'ai traduite en anglais. Lui et l'éditeur l'ont aimé, et m'ont dit de continuer la traduction. Voilà pour la petite histoire, que vous pourrez raconter à vos petits-enfants.

Qu'est-ce que je publierai? Officieusement, les auteurs veulent que ça demeure une surprise. Mais si vous êtes vraiment trop curieux, vous pouvez toujours me le demander :)

Littérature révoltante ou révolutionnaire?

Tout dépendant du point de vue, la littérature se compose d'œuvres écrites, dans la mesure ou elles portent la marque de préoccupations esthétiques; on parle d'œuvres littéraires; du travail de l'écrivain (c'est Le Robert qui nous le dit). On peut aussi dire que la littérature est l'art des mots comme la musique est l'art des sons (c'est mon premier livre de théorie musicale qui me l'a dit). Mais qu'en est-il de la littérature hors norme, de la science-fiction ou de la littérature d'anticipation?

Lorsque j'étudiais en littérature, les profs les appelaient «ces sous-genres», avec un air de dédain. Qu'est-ce que la bonne littérature? Aïe! On tombe dans un bain de subjectivité patent... Marie Laberge est-elle une grande auteure parce qu'elle écrit des best sellers? Et Patrice Desbiens? Et Tony Tremblay?

Ce qui m'amène à vous parler de la chronique Revolting Literature écrite par Jody Franklin. Elle y traite des littératures dites underground qui finissent souvent par émerger :

There is a spectre haunting the publishing industry: the spectre of the underground, the small press, the zine, the DIY ethos, the internet. Throughout history some of the most experimental, subversive and original works of literature have been produced outside the canon. Revolting Literature is an ongoing inquiry into books, authors and publishers rousing, transgressive and independent; creators who inflame emotion and intellect; bold iconoclasts, eccentrics and radicals re-visioning and reshaping the face of the literary world.


Kristopher Young y a obtenu une critique assez élogieuse. Vous remarquerez qu'on y parle aussi de Carlton Mellick III, un gars assez fucké merci. Giuseppe nous en parlera peut-être, un jour.

Si vous trouvez du Carlton Mellick en français, ça serait cool de me le signaler.

Top 5 des choses que je ne ferai sûrement pas

Si vous êtes comme moi, vous êtes plein de bonne volonté mais vous êtes faible. Vous succombez souvent aux tentations sans pour autant être un prêtre défroqué, bien entendu. Et si vous l'êtes et que vous me lisez, ayez au moins la décence de me dire bonjour!

Voici donc, dans l'ordre ou dans le désordre, le top 5 des choses que je ne ferai sûrement pas :

  1. Faire une liste des articles que je voudrais écrire sur ce blog
  2. Me coucher plus tôt
  3. Bloguer moins tard (au fait, est-ce qu'on blogue, ou on blogge, je vais aller faire un tour sur le Grand dictionnaire)
  4. Me perdre sur la blogosphère (un de mes collègues appelle ça de la «distraction contrôlée», c'est joli et c'est juste)
  5. Me lever dès que le cadran sonne
Et vous, c'est quoi votre top 5 des choses que vous ne ferez sûrement pas?

3.10.06

F.

À Francis, le fan secret des fibs, même s'il est en train de me planter aux échecs :

Frank
Fait
Frémir
Françoise
Qui feint finement
La folie frivole et factice

Mais faut pas en parler à Amélie!

Mise à jour



La défaite est concrétisée par abandon.

Francis dit : « Sage décision... qui me permet de remporter le tournoi Montreal-Levis Showdown par le score écrasant de 10.5 à 5.5!!! »

Ma vengeance sera terrible.

Votre Appel est important pour nous

Quoi de mieux qu'un répondeur pour démarrer votre journée sur les ccccccccccccccccchapeaux de roue?

Votre message est important pour nous. Veuillez rester en ligne afin de conserver votre priorité d'appel.

2.10.06

Louvain La Neuve Strikes Again!

Cette femme m'ébaubit. J'ai l'impression de lire Anne Hébert sur l'acide tellement c'est beau:

Je suis libre de m’empêcher à l’amour des autres, parce que je n’oublie pas que c’est toi que j’ai mangé dans la forêt.

V.

Viens
Vite
Vlad!
Valérie
Vagis au ventre
Du vent et Vincent virevolte!

In English Please

Because I'm meeting more and more writers/readers from Kerouac's hood, I've decided to make a separate, English-only section on my blog. Some articles will be translations, others originals. Although my English is pretty good, please bare with me, it ain't my mother tongue ;)

So here are the posts I've written in English so far: