8.1.07

Tribulations en transport en commun II

La Victime

Elle portait un top blanc, une jupe en taffetas rose et de grands bas blancs que je devinais rattachés à une guêpière black and white. Je me disais qu'il n'y avait que les filles d'Outremont pour porter ces trucs. En tout cas, c'est pas dans ma gang de bitches que je trouverais des accessoires aussi classy que ça. J'avais enfilé mon sweater des Raptors qui trônait sur le panier à linge sale, sans me soucier que je me ferais peut-être cruisé dans le métro. J'étais nerveux parce que j'allais rejoindre Ice et Chilz au court Monk pour dunker des baskets. La dernière fois, Ice nous avait torchés d'aplomb, genre que c'était même pas funny.

Le métro était bondé et, en plein été, c'est l'enfer : les filles sont presque naked man, puis la sueur mêlé au parfum mélangé aux vapeurs d'alcool et de weed donne des idées pas mal wicked. Il faisait tellement chaud que ma main arrêtait pas de glisser de haut en bas du poteau que je tenais pour pas tomber. Les regards que je posais sur les chicks ne cachaient aucune arrière-pensée : je les désirais toutes, sans exception man. Mais la fille à la jupe rose se collait sur moi à chaque déhanchement du métro, nos yeux, nos souffles se croisaient. La chaleur...

Nos mains se sont rejointes à quelques reprises; la moiteur, la gêne transperçaient l'espace. Sourires discrets, ses incisives mordaient sa lèvre inférieure. Lorsqu'elle a pris ma main et l'a fait glisser sur sa cuisse, j'ai gelé, je l'ai laissé faire. Elle appuyait fort sur ma main comme si elle avait voulu que je fracasse sa jambe; elle l'a guidée vers son funky ass, je capotais. I mean, ça arrive pas tous les jours des histoires comme ça!

Poignez le cul d'une inconnue, tu fais ça souvent, toi?

Anyway, la vicieuse avait déjà tout prévu. Dans sa main gauche, elle tenait des petits ciseaux de couture et elle avait déjà coupé la ficelle qui retenait son g-string en un morceau. J'en revenais crissement pas. C'était sûrement pas la première fois que la chick faisait le coup!

Quand elle s'est mise à bouger son cul en avant en arrière, j'ai compris qu'elle n'avait peur de rien, que je pouvais tout tenter. Une chance, le métro s'était vidé et on pouvait se permettre un peu plus d'intimité. Je me suis agenouillé pour mieux admirer son cradle of love. What a sight! Son anus était parfaitement épilé : aucun poil ne m'empêchait d'atteindre ce lost paradise. J'ai léché les deux ilôts tout en les séparant de mes doigts agiles. Je me suis aventuré dans le bouquet de roses, langue devant, affamé devant un tel naked lunch.

Quand j'ai emprunté le chemin qui menait vers sa forêt (imberbe), j'ai été surpris du goût acide et piquant qu'elle m'a laissé en bouche, comme si des épines poussaient à l'intérieur de mes joues; tétanisé, j'ai senti un mouvement réprobateur de sa part. Puis, la douleur s'est intensifiée et m'a pris à la gorge : j'étais définitivement infected. J'aurais mieux fait d'aller shooter des hoops'n'shit.

Damn...

7 comments:

Nina louVe said...

...J'peux pas parler. J'ai un black qui vient d'apparaître dans ma tête.

Anonymous said...

Allez, avoue....

Nina louVe said...

Moi ?

Christian Roy, aka Leroy said...

@nina. on veut un nom!

immédiatement (dirait mon tipou)

Nina louVe said...

Nom d'un chien, il m'a fait japper!

Nina louVe said...

C'est vendredi!!!! Grrr Louve a faim. J'en veux encore de ça et ça.

Nina louVe said...

Bon K. OK. Pas de suite à ces élans crus ?

... Bin j'men vas l'écrire moi-même, pis je la posterai dans une nouvelle cachette. Na !

Have a good and fun fry day, Hero Gaz.