L'intervieweur, Olivier Robillard Laveaux, l'a bien cherché. Ça prend pas une 100 watts pour comprendre que l'homme et l'artiste font deux, comme "je est un autre".
Que l'artiste s'inspire de sa vie pour écrire ses tubes, soit. Les tubes inspirent-ils la vie? Peut-être. Mais de ramener la vie de l'artiste dans la conversation était une grave erreur. Pourquoi sommes-nous tant fascinés par ce que vivent les artistes au lieu de s'intéresser à leur art?
En littérature, l'école structuraliste nous enseigne à ne pas confondre biographie et oeuvre : ce n'est pas nécessairement parce que Baudelaire avait des problèmes amoureux qu'il écrivait des oeuvres déchirantes. Peut-être était-ce le contraire.
Les gangbangs et la fillette de Snoop n'ont rien à voir. L'intervieweur aurait très bien pu parler de ses nouvelles chansons, de les comparer à ses vieux hits, de parler de sa collaboration avec Justim Timberlake, avec 50 cents, etc. Il a préféré faire le journaliste moralisateur. Je lui aurais aussi raccroché au nez.
Bref, c'était une erreur de rookie.
Faut pas mélanger les oranges et les pommes...
Peace. Love. Harmony... and Snoop :)
18.1.07
Snoop: Leave Da Brother Alone
Suite à l'interview d'Olivier Robillard Laveaux avec Snoop, le commentaire de votre tout dévoué.
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