25.1.07

Snoop: Leave Da Brother Alone, les commentaires de Mivil

Mivil m'a écrit :

J'ai écrit aussi sur le Voir, mais mon commentaire n'a pas paru, la raison du rejet (détail) :

Malheureusement, notre équipe de validation n'a pas pu accepter votre commentaire pour le motif suivant:

VOUS DIALOGUEZ AVEC UN AUTRE MEMBRE.
Prière de soumettre un nouveau commentaire qui ne soit pas exclusivement adressé à un autre membre. Ceci n'est pas un forum.

Voici le texte :

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Ghetto fiction
Je ne peux que souscrire au commentaire de LeRoy May.

Le rap a été, au départ, un instrument puissant de prise de parole, comme l'ont été avant lui le rock, le blues etc. etc. Il décrivait une réalité sombre qui était et reste le quotidien de plusieurs.

Cette forme d'art de " la rue " est maintenant largement commercialisée, et représentante un marché immense à l'échelle mondiale. Alors que pour certains artistes, le rap reste un moyen d'expression et de dénonciation, pour les vedettes telles Snoop Dogg, le commentaire personnelle du départ a évolué en une sorte de "Ghetto-fiction".

Snoop Dogg est un personnage, sans plus. Il est cool, il baise des filles avec ses chums, il fait partie d'un gang, il a des guns, des diamants, des cadillacs, la meilleure herbe d'Amérique, boit du champagne le matin et tapisse sa salle de bain de billets de 1000$. C'est de la musique, un symbole, une mise en scène, un film...

Va t'il falloir expliqué encore longtemps au gens qu'Ozzy Osbourne ne mangeait pas pour vrai des chauves-souris en concert ?

La vraie question à se poser est celle de la raison de sa popularité. Selons moi, comme pour d'autres formes de musique (métal, rock etc.) le hip hop s'attaquent aux tabous, il offre un espace de liberté contre-morale. Les gens comme Snoop Dogg matérialise un phantasme de puissance et d'édoniste pour une jeunesse au prise avec une société moralisante et austère.

Ils ont en plus l'avantage de le faire sur une musique qui groove...

Pour les gens qui s'en offusque, il serait peut-être pour eux le temps se rendre compte qu'ils font peut-être plus partie du problème que la solution.

Comme nous l'enseignait George Clinton, un précurseur du hip-hop :

''Free your mind and your ass will follow.''

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